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A votre Launcher!

https://il2sturmovik.com/news/822/update-5107/

PS : le nouveau La-5 devrait piquer encore un peu plus (moteur + costaud à donf et mania)...

Pour le coup je n'ai pas vu de différence sur le La-5 !

Attention, il y a maintenant 3 La-5 en jeu.

La-5
La 5F
La 5FN

C’est le La 5F qui a été introduit dans ce patch. Cet avion est un collector.

Donc si vous ne l'avez pas acheté, vous n'y avait pas accés.

Tu as bien testé le F (et acheté hier en + vu que c'est un collector)? https://il2sturmovik.com/store/collector-planes/

Edit : cramé par phoenix à 1 seconde près

Oui tout à fait, le F, celui à 18 € ;-)

Je me trompe peut -être, je lirais les puristes

Dur de voir la différence en combat, ils sont tous trop rapide de toute facon

Bien vu Tomio!

Voir la description faite par l'ingénieur-testeur allemand H. L Lerche, ayant testé la bête capturée et comparez avec les versions du jeu (une fois de plus - particulièrement entre la version FN et le 190 A8)...: https://en.wikipedia.org/wiki/Lavochkin_La-5

D'après ce que je peux constater sur Berloga coté early war, c'est l'appareil le plus dangereux, nettement au dessus du lot (coté alliés comme de l'axe), bien servi par des pointures qui l'ont choisi il est vrai.

Dans la réalité (décidément bien différente de notre simu), c'était plutôt un appareil au ratio de pertes élevé, ce qui semble confirmer les retours de Lerche.

Tout les appareils soviétiques avaient des pertes élevées. Sur l'ensemble de la guerre, les soviets perdaient 5 appareils contre 1 à la Luft.
Les Yak-3 et La-7 un peu moins certes mais c'est aussi parce que la Luft de chasse avait quitté les cieux du front de l'Est...

Le truc, c'est qu'on affronte toujours des zincs russes qui ont les perfs des prototypes or un avion de série soviétique faisait toujours 20 km/h de moins que le proto (voire 30 km/h) car la finition laissait vraiment à désirer.

*{64s}Tomio_I a écrit : ↑

dim. nov. 05, 2023 5:37 am

Le truc, c'est qu'on affronte toujours des zincs russes qui ont les perfs des prototypes or un avion de série soviétique faisait toujours 20 km/h de moins que le proto (voire 30 km/h) car la finition laissait vraiment à désirer.

Mais si on voulait l'avoir dans le jeu il faudrait aussi qu'on ait les "tares" des autres appareils, genre le moteur Sabre qui cassait très souvent, les armements qui s'enrayaient...

Ce sont des pannes aléatoires, ce n'est pas la même chose. Tout les camps en ont eu par contre les soviétiques sont les seuls à avoir eu des appareils de série qui n'avaient rien à voir avec les perfs des protos...

Il y avait eu une option panne aléatoire avec SEOW sur Il2 1946 mais c'était plus chiant au final qu'autre chose parce que ca foutait le bordel dans l'organisation des squads en campagne.

On peux dire pareil des avions Allemands de fin de guerre fabriqués par des esclaves très souvent mal finis voir saboté, l'utilisation de carburant synthétique ou mal raffinés.

*{64s}Tomio_I a écrit : ↑

dim. nov. 05, 2023 5:37 am

Tout les appareils soviétiques avaient des pertes élevées. Sur l'ensemble de la guerre, les soviets perdaient 5 appareils contre 1 à la Luft.

C'est principalement due à la formation des pilotes et aux tactiques employés.
Tout ça est non simulable, les pilotes de simulation ont tout le loisir de remonter en selle après avoir été abattus et peuvent acquérir infiniment plus d'expérience que les pilotes IRL.
Sans parler des tactiques, de notre point de vu, on sait déjà ce qui fonctionne et ce qui fonctionne pas.

A ce sujet, le HS du Fana sur le Il2 est assez édifiant.
On voit vraiment que les jeunes pilotes se contentaient de suivre et imiter leurs "leaders"

Même s'il s'agirait de comparer précisément avec d'autres pays, mais je n'ai pas l'impression que ce soit si marqué chez les autres alliés, par exemple

Disons que chez les autres, tu ne risquais pas forcément le goulag quand ton supérieur te remontait les bretelles (Hartmann, par exemple, en a eu quelques unes, comme Guynemer).

Même Pokryshkin a eu chaud aux fesses certaines fois.

Bon, même en France, certains ont vu leur carrière plafonnée parce qu'il y avait eu un accident dans l'escadrille avec lequel ils n'avaient aucun rapport, mais ça n'est quand même pas le goulag.

Néanmoins, dans toutes les forces aériennes, vu qu'un pilote ne voit en général rien de ce qui se passe autour de lui lors des premières missions, il est prudent de suivre le leader avec précision.

Alors contrairement à ce qu'on crois, les pilotes ne craignaient pas des masses le Goulag, les pilotes étaient même relativement bien chouchouté par rapport aux reste de l'armée.

Par contre là où c'était pas bon, c'est au niveau admistratif et gestion notamment des centres de formation ou si les chiffres n'étaient pas en adéquation avec les résultats attendus ça pouvait être mauvais pour les gérants.

Ensuite la masse humaine avait beaucoup de mal à suivre la masse mécanique sortant des usines et ça des les années 30.
L'URSS fabriquaient des avions à marche forcé par centaines, même en temps de paix elle sortira plus d'avions que tout les belligérants réunis.

Mais derrière, la formation et l'admistration humaine ne suit pas du tout, entre le manque de centre de formation, le manque de pilote pour mettre derrière chaque machine, une administration totalement corrompu falsifiant les chiffres et tordant la réalité, des purges qui n'arrangera rien.....

Bah le résultat est là et les centres de formation auront toutes les peines du monde à remonter la pente, faudra attendre fin 1944 pour voir sortir des cadets des écoles avec un niveau tout juste potable.

Mais dans les escadrons Soviétiques la vie est relativement paisible en interne par rapport à ce que subissent le reste de l'armée.
Les pilotes sont précieux contrairement à ce qu'on peux penser et échapperont largement aux mâchoires du régime à défaut d'échapper à ceux des Allemands.
Les pilotes seront principalement victime d'une machine administratif et hiérarchique totalement arriéré.

Mais la vie d'un pilote Soviétique est relativement pas si mal en dehors des combats, ils mangent à leur faim, ils sont tous officiers ce qui dans l'armée rouge signifie pas mal de privilège, ils sont considérés comme denrées rares et précieux par le régime....
Comparé à leur collègue de l'armée de terre, pour eux ça va.
En dehors des combats bien évidemment où là ils prennent très très chère.
De tels pertes provoquent d'ailleurs de nombreux phénomènes de dépressions, de troubles psychologiques et d'alcoolisme n'arrangent pas les résultats au front accentué par justement le côté chouchouté des escadrons ayant pas mal d'avantage pour se faire ravitailler en Vodka et autres produits psychotropes.

Résultats dans les escadrons, bah il y a les pilotes qui ont survécu, chefs d'escadrons bien souvent, vénéré comme des dieu car déjà ils ont survécu et avec infiniment plus d'expérience que ceux qui sortent des centres de formation avec un niveau de pilotage totalement médiocre et a qui ont ne peux pas demander plus que suivre son leader pour espérer survivre comme lui.

Poliakov a écrit : ↑

lun. nov. 06, 2023 9:30 am

et a qui ont ne peux pas demander plus que suivre son leader pour espérer survivre comme lui.

Finalement je devrais voler rouge ; j'ai le niveau !

Il y a eu aussi le problème des purges. Staline a eu la bonne idées de purger les vétérans de la guerre d'Espagne, y compris les pilotes qui y avaient acquis une expérience irremplaçable, et qui étaient justement utilisés pour former des pilotes et des instructeurs... C’était bien la peine d'envoyer des contingents en Espagne pour acquérir le savoir faire de la guerre moderne qui s'annonçait. Mais Staline était assez versatile et n'avait souvent pas de suite dans les idées (même si il n'a pas toujours été aussi nul qu'on le dit parfois).

Il y a d'ailleurs eu quelques exceptions (très peu) de pilotes soviétiques pas trop mauvais qui s'en tirèrent pas trop mal au début de la guerre. C'était donc bien surtout un problème de formation.

En ce qui concerne la qualité du matériel, effectivement, les usines soviétiques sortaient des avions de finitions très inégales. Il fallait accomplir le plan, et comme dit Polia plus haut, gare aux administrateurs d'usine qui ne sortaient par leur quota. Les avions neufs étaient entièrement revus à leur arrivé en escadrille par les mécanos, et remis à un standard correct lorsque c'était nécessaire. Lorsque ce n'était pas possible (et c'était relativement fréquent), les appareils servaient pour les pièces détachés. On peut donc raisonnablement penser que la qualité des avions soviétiques envoyés au combat était, on va dire, acceptable (selon les standards soviétiques).

C'est mal compris en Occident mais les purges ont aussi contribué au "décollage/rattrapage" de l'industrie militaire en URSS en mettant une pression d'enfer sur tous les responsables et sur les simples travailleurs pour le moindre retard forcant chacun à se dépasser tel Stakhanov.

Au sujet de la puissance industrielle soviétique en début de guerre, cet enregistrement de 1942 est resté célèbre, le seul où la voix d'Hitler est enregistrée en privée, s'exprimant simplement et non pas dans un discours ampoulé adressé à la masse populaire (sous-titres en anglais)...

"A little more than 60.000 [...] masses or workers who certainly, lived like animals" :