Parce que, estimant maîtriser suffisamment le dit Sturmovik pour tenter le vol communautaire j'ai voulu essayer le FW 190. D'accord pas progressif comme évolution, mais bon comme il n'y a pas de Huricane disponible !
Tiens cela me rappelle une anecdote.
Dans mon coin un PDG d'une très grande entreprise française a décidé de s'acheter un petit château. Pas pour admirer le vert paysage de la Picardie mais plus prosaïquement pour pouvoir construire un garage afin de mettre à l'abri ses voitures de collection (Ah ! oui je me disais aussi !).
J'ai eu l'insigne privilège de jeter un œil (NAN ! deux ça use les carrosseries !) dans cette caverne d'Ali Baba. Bien que n'étant pas un amateur éclairé de vielles ou moins vielles bagnoles je suis resté scotché. Des années trente à presque maintenant( maintenant de l'époque le gars a déménagé depuis ) que des chromes rutilants, des peintures flamboyantes que la Bugatti tu la dirais sortie de l'usine il y a une heure. Pas une trace d'huile au sol et un garage top sécurité : si tu craques une allumette les portes se ferment illico et du gaz carbonique est propulsé à Mach 1 pour étouffer toute velléité de destruction. Que d'ailleurs les deux mécanos chargés de l'entretien font fissa pour sortir, quitte à rouler sur eux-mêmes pour passer sous la porte (véridique !). Non non monsieur l'assureur les voitures n'ont rien. Autre chose ?
Bien le décor est planté. Ces voitures de collection bénéficient d'avantages fiscaux (Ah ! oui je me disais aussi !) ,à condition de les sortir de temps de temps de leur cocon et de ne pas faire plus de 500 km par an (non mais tu crois pas que tu vas rouler aux frais de la princesse non plus , y a pas écrit Falcon sur la carrosserie !).
L'heureux propriétaire décide de participer à un rassemblement et choisi 3 (
oui TROIS ) Ferrari d'époque différentes. Pour l'occasion les deux mécanos sont promus chauffeurs de Ferrari (euh ! si jamais y en a un qui est malade je peux me libérer 
) et la configuration de vol est la suivante : un mécano en tête, héros du jour en l'occurrence, le proprio et le deuxième mécano.Les voilà partis et ils s'engagent sur une bretelle d'accès d'autoroute. Situation classique vous arrivez à hauteur d'un poids lourd qui ne vous laisse que deux options : accélérer pour passer devant ou lever le pied pour se glisser derrière. Mettez vous deux secondes à la place du pilote de tête qui doit faire face à ce choix : que feriez-vous ? Bah ! oui quoi merde je suis dans une Ferrari, tu vas voir je vais le laisser sur place ce gros tas ! Il écrase le champignon, exactement ce que j'aurais fait (peut-être même en appuyant un peu plus fort que ce que j'aurais fait avec mon Kangoo) .
Les chevaux impatients se déchaînent avec le bruit feutré caractéristique des moteurs italiens .
Sauf qu'un petit détail va faire une grosse différence.
C'est ce que le proprio, qui est aux premières loges (je vous rappelle qu'il est juste derrière lui) écrit dans le debriefing : une des roues se trouve comme il se doit sur le macadam et l'autre, pas de bol ! pile sur la ligne de marquage au sol. Dissymétrie dans l'adhérence au sol sanction immédiate (comme pour le 190) vrille incontrôlable. Le gars sort indemne de la Ferrari pulvérisée, c'est pas solide finalement ces trucs là, je vais garder mon Kangoo.
Monsieur l'assureur ? Non le chauffeur n'a rien mais il va y avoir des frais !
Revenons à mon 190 : il y a eu pas mal de frais aussi !
Bon déjà pour amener le bestiau jusqu'au seuil de piste, faut être très poli avec sinon et vas-y que je me roule en boule à la mode des Ferrari ! Au décollage aussi oui , j'ai fait des trucs bizarres. Pour atterrir , curieusement pas de soucis (pour l'instant). Une fois en vol tu ne sais pas trop quoi faire parce que tu ne sais pas ce que l'animal est capable de faire. Un petit chemin en waypoints à suivre pour faire quelques figures simples (virage à altitude constante, boucle etc.) serait sympa mais je ne sais pas si c'est programmable ?
Voili voilou c'était ma prière du lundi matin !
Bon où ai-je mis la clé de ce brave petit Kangoo, pas de mauvaise surprise à craindre avec lui, tout pareil que le Sturmovik !
Happy flying !