Publié : sam. nov. 08, 2008 11:17 am
par toopack66
Il y a des éléments qui présagent d'une durée de vie par immersion importante :
MP :
Avionique : c'est déjà un taff à plein temps que de le faire fonctionner
MDV : entre autre ce qui différencie un JEUX d'un simu, c'est aussi un taff à plein temps que de le faire voler
environnement évolué : idem MDV
Editeur de mission : alors là , ils ont fait fort
Météo :
....
La différence entre un jeu et un simu , de premier abord un jeu te diverti d'entré ....... un simu tu dois te fondre dedans pour en profiter, t'investir, apprendre, maitriser, mettre au point des stratègie .....
Avec un simu on est plus dans l'esprit "travail bien fait" , tu sais le plaisir pervers d'aimer son taff; ce genre de truc quoi...; c'est plus à ça que ça ressemble
Perso je ne connais personne qui se diverti au travail, mais je connais des gens qui s'éclatent à bien faire leur taff !
Publié : sam. nov. 08, 2008 12:28 pm
par Papoula
Je suis d'accord avec Aquila !
En fait, il faut souvent résonner en terme de finalité.
Quand je fait du sport, je considère ça comme un jeu, un loisir. Pour quelqu'un dont c'est le métier, ce n'est plus un jeu.
Il y a des gens qui utilisent des "simulateurs" pour le loisir, ce sont donc des jeux, et d'autre pour le métier, ca devient un outil de travail.
Publié : sam. nov. 08, 2008 12:33 pm
par Papoula
toopack66 a écrit :Papoula , quand tu fais du sport tu es payés ?
et pourtant tout sport demande labeur avant plaisir ......
quelle différence entre sport et jeux ?
étudie deux minutes la sociologie du sport, ça va t'ouvrir un horizon nouveau
Oui, comme ci dessus, le sport amateur est un jeu ! Prit avec plus ou moins de sérieux mais ca reste un jeu.
Je fait du wargame papier. Ca prend un temps énorme pour lire, comprendre et assimiler les règles. Les parties vont de 6h à plusieurs mois. Ca demande une grande disponibilité, beaucoup de travail personnel (connaissance de la période historique, préparation des parties, compréhension de la finesse des règles etc.), pourtant, ce sont bien des jeux.
Je pense qu'on associe trop une image enfantine et dévalorisante au jeux, mais il faut en sortir. Le jeu est bon pour nous, il faut donc jouer et le revendiquer.
Et cessons de se cacher derrière les mots "simulation", "loisirs", "serieux" pour justifier nos parties. Nous JOUONS et sommes content de le faire (ce n'est pas possible pour tout le monde)
Publié : sam. nov. 08, 2008 1:47 pm
par toopack66
« L’essence du sport c’est l’effort ; son condiment indispensable c’est le concours »
(P. de Coubertin, in Revue Olympique, 1902)
« Le sport est le culte volontaire et habituel de l’effort (musculaire dans le texte) intensif appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu’au risque. Il doit être pratiqué avec ardeur, je dirai même avec violence. Le sport, ce n’est pas l’exercice physique bon pour tous à condition d’être sage et modéré ;
le sport est le plaisir des forts, ou de ceux qui veulent le devenir »
(P. de Coubertin, Pédagogie sportive, 1922)
« Tout genre d’exercice ou d’activité physique ayant pour but la réalisation d’une performance et dont l’exécution repose essentiellement sur l’idée de lutte contre un élément défini : une distance, une durée, un obstacle, une difficulté matérielle, un danger, un animal, un adversaire et, par extension, soi-même (…) Un nageur qui va et vient dans l’eau, pour le seul plaisir de s’ébattre, fait simplement de la natation. Un autre nageur qui mesure ses durées de parcours, ses hauteurs de plongées avec l’idée de les améliorer, ou bien lutte contre un camarade dans ces divers exercices, fait du sport »
(G.Hébert, Le sport contre l’EP, 1925)
évolution de la définition dans les années 50/60 avec les premiers sociologues qui se passionnent pour cette forme d'activité ... et l'arrivée des premier débats :
« Activité de loisir dont la dominante est l’effort physique, participant à la fois du jeu et du travail, pratiquée de façon compétitive, comportant des règlements et des institutions spécifiques, et susceptible de se transformer en activité professionnelle »
(G.Magnane, sociologie du sport, 1964).
A partir des années 70 : la diversification du sport :
3-Conclusion : « le » sport ou « les » sports ?
« Le sport est avant tout une situation motrice (ce critère éliminant les jeux non moteurs tels les échecs par exemple) ; cette tâche motrice est assujettie à des règles définissant une compétition (traits rejetant les activités libres et improvisées) ; enfin, et c’est là que gît une grande part de son identité sociologique, le sport est un fait institutionnel (trait excluant l’immense cohorte des jeux non reconnus par les instances officielles). Le sport
représente donc la motricité ludique et compétitive approuvée par l’institution »
« Parmi l’ensemble des jeux sportifs, les sports ont pour commun dénominateur d’avoir été élus et consacrés par les instances officielles. Ce trait distinctif de nature sociologique, différencie le sport du non sport dont les jeux qui sont dits « traditionnels » par opposition
à « institutionnels » ».
(P.Parlebas, Eléments de sociologie du sport, 1986)
-Pour en savoir plus :
-J.Defrance, Sociologie du sport, Paris, La découverte, 1995.
-P.Parlebas, Eléments de sociologie du sport, Paris, PUF, 1986.
Le sport : rassembleur ou diviseur ?
1.1.3-Classes sociales et culture, la place de l’habitus :
-L’habitus : « Il est la classe incorporée »
(P.Bourdieu, La distinction, critique sociale du jugement, Paris, Ed de Minuit,1979)
-Habitus : « Ensemble de dispositions historiques disposées au seins des corps individuels sous la forme de schèmes mentaux et corporels de perception, d’appréciation et d’action »
(P.Bourdieu, ibid.)
ou encore : « Système de dispositions durables et transposables, structures structurées prédisposées à fonctionner comme structures structurantes, c’est à dire en tant que principes générateurs et organisateurs de pratiques et de représentations »
(P.Bourdieu, Le sens pratique, Paris, Ed de minuit, 1980)
-« Un sport a d’autant plus de chance d’être adopté par les membres d’une classe sociale qu’il ne contredit pas le rapport au corps dans ce qu’il a de plus profond et de plus profondément inconscient, c’est à dire le schéma corporel en tant qu’il est dépositaire de toute une vision du monde social, de toute une philosophie de la personne et du corps propre ».
(P.Bourdieu, La distinction, ibid)
-Les travaux de P.Bourdieu montrent que « les dispositions à l’égard du corps, de la pratique sportive, sont cohérentes avec les dispositions à l’égard d’autres pratiques culturelles ».
(J.Defrance, Sociologie du sport, Paris, La découverte, 1995)
......
-« La négation de la jouissance inférieure, grossière, vulgaire, vénale, servile, en un mot naturelle, qui constitue comme tel le sacré culturel, enferme l’affirmation de la supériorité de ceux qui savent se satisfaire des plaisirs sublimés, raffinés, désintéressés, gratuits, distingués, à jamais interdits aux simples profanes. C’est ce qui fait que l’art et la consommation artistique sont prédisposés à remplir, qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou non, une fonction sociale de légitimation des différences sociales ».
(P.Bourdieu, La distinction, ibid)
.....
-« Les phénomènes sportifs résultent de la compositions d’actions individuelles disposant d’une marge d’improvisation et d’originalité non négligeable. A une liaison causale rigide, il semble plus valide de substituer des processus d’interactions accordant au sujet agissant une réelle capacité d’initiative.
Le destin sportif des individus n’est pas déposé comme une fatalité dans les classes sociales ».
(P.Parlebas, Eléments de sociologie du sport, Paris, PUF, 1986)
- « Le sport ne fait que transposer au niveau de l’activité non directement productive (…)
du loisir, du temps libre, la compétition sociale, mais sous une forme ludique et aliénée »
(J.M.Brohm, Sociologie politique du sport, in Partisans, Maspero, 1964)
à contrario ,une tentative de la définition du jeux :
Le mot « jeu » vient également du latin « jocus » signifiant plaisanterie ou badinage
Synonymes :
- action, affectation, amusement, articulation, assortiment, babiole, badinage, bagatelle, bricole, brimade, chasse, choix, comédie, concours, délassement, distraction, divertissement, ébat, espièglerie, fonctionnement, frivolité, futilité, interprétation, jouet, loterie, ludisme, manège, manigance, marge, passe-temps, plaisanterie, plaisir, politique, récréation, spéculation, sport, stratégie, système, tactique, taquinerie, tombola.
♠♦ jeu (nom masculin)
Action de jouer. Divertissement, récréation, tout ce qui se fait par esprit de gaieté et par pur amusement (amusement soumis à des règles où il s'agit de se divertir sans qu'il y ait aucun enjeu). Matériel à jouer: jeu de cartes. Endroit où l'on joue: jeu de paume. Il s'emploie aussi dans les cas où l'on hasarde de l'argent dans l'espoir de gagner la partie. Il y a des jeux de hasard, comme le nain jaune, le trente et quarante ; le poker ; des jeux de calcul ou de combinaison, comme les dames, les échecs, les dominos ; des jeux mêlés de combinaisons et de hasard, comme le trictrac, le piquet, le whist, le bridge, la manille ; des jeux de renvie comme le brelan, le poker. Par extension, Jeu de bourse, se dit de Toute espèce d'agiotage sur les fonds publics.
wiki :
On peut définir le jeu comme une activité de loisirs d'ordre physique ou psychique, soumise à des règles conventionnelles, à laquelle on s'adonne pour se divertir, tirer du plaisir et de l'amusement.
Le jeu, à l'instar du rire, est candidat au statut de propre de l'homme ; en effet, l'homme serait la seule espèce à jouer à l'âge adulte.
Roger Caillois dans « Les jeux et les hommes » (Gallimard, 1957 (ISBN 2070326721) ), s'est essayé à une définition du jeu. C'est une activité qui doit être :
1. libre : l'activité doit être choisie pour conserver son caractère ludique
2. séparée : circonscrite dans les limites d'espace et de temps
3. incertaine : l'issue n'est pas connue à l'avance
4. improductive : qui ne produit ni biens, ni richesses (même les jeux d'argent ne sont qu'un transfert de richesse)
5. réglée : elle est soumise à des règles qui suspendent les lois ordinaires
6. fictive : accompagnée d'une conscience fictive de la réalité seconde
Pratiquement, toute activité humaine peut être l'objet d'un jeu, et réciproquement tout jeu peut cesser de le devenir. En effet, le jeu est avant tout une institution (comme l'école, l'Assemblée nationale...), limitée dans le temps et limitée aux joueurs de la partie. Le jeu institue un espace de liberté au sein d'une légalité particulière définie par la règle du jeu (Colas Duflo, Jouer et philosopher, Presses universitaires de France, 1997).
Cependant, les deux définitions ci-dessus ne considèrent le jeu qu'en lui-même et pas dans ses rapports avec le monde réel extérieur au jeu. Le jeu est aussi une manière de représenter le monde. Ainsi le jeu transpose dans un objet concret des systèmes de valeurs ou des systèmes formels abstraits. De ce point de vue le jeu peut être considéré comme une métaphore du monde (ou d'une de ses parties). Jouer et/ou inventer un jeu, construire une partie en interaction avec son adversaire relève alors d'une activité culturelle de haut niveau, et chaque partie jouée est une forme d'œuvre d'art.
Le jeu de l'acteur, par l'absence de règles strictes, par le caractère prévisible de l'action ou encore par l'absence de compétition donne un aperçu de la difficultés à cerner les limites du jeu.
De plus, le jeu ne se développe pas seulement dans un cadre formel mais se crée aussi spontanément. Jouer à la poupée, à la guerre, à la classe ou avec des figurines ne permettent ni de gagner, ni de perdre, mais se contentent de représenter le monde et d'entraîner le joueur à affronter la vie réelle, dans un cadre où une fausse manœuvre n'engendre que peu de conséquences.
je te laisse potasser le tout brute de copier/coller :laugh:
j'en retire que la grande distinction entre un jeu et un sport -> est le rapport au réel dépendant ........ :
dans un jeux tu inventes les règles y compris si elles sortent du cadre du socialement acceptable (jeu dangereux, jeu pervers ....) , du réel comparable ( jeu informatique qui crée un univers sur mesure non comparable à la réalité)
A contrario, une simulation/sport est directement lié au monde réel et à ses règles, sa physique, sa sociologie ....;
tu vois dans ma dernière phrase j'ai volontairement ajouté "simulation" accolé à sport !
l'association jeu/enfant n'est dû qu'à la perception du monde vue par l'enfant.
Elle est incomplète (état de conscience), et donne lieux à des représentations souvent idyllique directement conditionné par la notion de plaisir -> la construction du SOI -> ..... un autre débat ça ....
Publié : sam. nov. 08, 2008 9:25 pm
par Marc"Phoenix"
Mhm...mhm a écrit :En solo c'est quand même pas l'activité la plus épanouissante que l'on puisse imaginer
Deja que de maitrise le bestiau, quand on y arrive enfin après qlq essais infructueux de le pose dans un "mouchoir de poche" par vent de travers ....et ça ce n'est que le debut il faudra encore qlq heure dessus pour maitrise les subtilite de l'avionique et les "accrobatie" les plus "hard"
Si ça c'est pas "epanouissant" je me demande ce qu'il te faut.......
Je parle en mode "simu" bien sur
Perso avec "seulement" +/-15 h de vol comptabilise dans le simu j'trouve que je me debrouille pas mal (et j'ai encore de quoi faire) pour qlq qui n'a jamais vole en vrai ni approche meme de loin un Helico...... a part la celebre serie des Jane's Longbow en simu
Nan je trouve que tu es un "peu dur" là !!
Pour Emcom ,je peux que confirme que BS est de loin meilleur que les Jane's meme si ce que tu dis a a propos d'un mauvais mdv me semble excessif
===> car avec plus d'un millier d'heures de vol dessus (toute la serie confondu et en mode "realiste") je trouve ton appreciation egalement un "peu dur", pour l'epoque, c'etait un des seul, si pas le seul simu existant sur les helico d'attaque et le meilleur d'après les avis "des pros"en general
....
J'ai meme souvenir qu'un pilote reel d'Apaches qui avait ete agreablement surpris des reaction simulée et en autre l'influence du poid du nez sur le MDV...
N'oublie pas non plus que pour l'epoque la puissance de calcul des Pc n'etais pas ce quelles sont maintenant
Publié : dim. nov. 09, 2008 8:38 am
par Mhm...mhm
Au premier lancement, j'avais mis tout en réaliste, juste pour voir. Et je me suis posé sur un
parking sans aucun problème. Je m'attendais quand même à autre chose, parce que je me
souviens avoir lu ici qu'il faudrait énormément de temps avant de se poser sans casse.
Puis quand tu fais tes missions toi-même, ça enlève un peu de piquant. Pour ça l'option de
bataille rapide dans LockOn était pas si mal, si je m'en souviens bien, avec un peu
d'amélioration. De manière général BS est excellent pour l'hélico, et peut-être IA (?) mais je
garde quand même le sentiment que durant toutes ces années de préparation on nous
donné l'impression d'un produit plus avancé (cf. screens des scènes détaillées, des parkings
retexturé, des missions contres les avions (?)) Je donne mes souvenirs en vraque mais je
me trompe peut-être.
A+++