Simulateur Boeing 777 à Zurich Kloten
Publié : ven. août 05, 2016 9:18 pm
Au Sim Center de « Runway 34 » à Kloten, à côté de l’aéroport de Zurich, outre le simulateur du Super Constellation dont j’ai déjà parlé ici, il y a aussi un simulateur de Boeing 777.
Ce simulateur ressemble beaucoup aux nombreux simulateurs d’A 320 qu’on trouve de plus en plus un peu partout : même look, même technologie, mais il est beaucoup plus rare, pour le moment du moins.
On sait que les principes généraux retenus par Airbus et par Boeing, pour le pilotage de leurs avions, présentent des différences qui peuvent être importantes. La planche de bord du 777 est organisée autour de 5 écrans, et il n’y a plus du tout d’instruments traditionnels, même en secours (le seul instrument « cadran » est… une montre). Les principaux paramètres de vol se règlent en tournant des boutons sur des afficheurs numériques, placés au dessus des écrans. Une action sur un de ces boutons peut déterminer la puissance des moteurs, la vitesse, ou encore l’altitude demandées. Par contre, il y a un manche à balai central« classique » mais dont finalement on se servira très peu...
Mon moniteur est à nouveau Maurizio, qui, décidément, sait tout faire ! On s’installe dans le cockpit, qui est vaste et spacieux, aux dimensions du 777. Mais on ne va pas partir tout de suite : après un premier amphi cabine, il faut passer un bon moment à préparer le vol en rentrant dans les ordinateurs de bord tous les renseignements dont ils ont besoin. Si j’ai bien compris, on ne peut pas s’asseoir dans un 777, allumer les moteurs et aller faire un tour, sans autre forme de procès !
Donc on va commencer par choisir un itinéraire : dans notre cas ce sera Zurich → Genève, un vol assez court mais un cas réel pour les 777 qui peuvent partir de Zurich avec une partie des passagers, faire escale à Genève pour embarquer le reste des passagers, puis de continuer vers New York par exemple.
Dans ce cas précis, Zurich-Genève ce n’est pas tout droit, il faut faire un crochet pour contourner l’airspace de la base militaire de Payerne afin d’ éviter toute rencontre avec un « pointu ».
Tout est enfin prêt, on s’aligne et on met les gaz. Le décollage va être presque la seule phase de pilotage « normal » avec actions sur la manette des gaz et le manche à balai… le FMS prends le relais ensuite pour le reste du vol, avec juste quelques interventions de ma part pour tourner des boutons permettant d’ajuster l’altitude et la vitesse, selon les indications de Maurizio. Les manettes de gaz bougent toutes seules : elles suivent les variations de puissance demandées à travers les afficheurs… Quant au manche à balai, on n’y touche plus en temps normal (il y a quand même dessus un bouton / interrupteur qui permet au pilote de reprendre en manuel en cas d’urgence !) . L’avion suit à 300 kts son itinéraire préprogrammé, que l’on voit progresser sur un des écrans. A part quelques ajustements sur les boutons, c’est maintenant plus du monitoring que du pilotage.
Pour pimenter le vol, Maurizio nous fait passer en mode « temps nuageux », puis en mode « nuit » pour la fin du vol. La représentation de l’extérieur est correcte mais pas très détaillée (beaucoup moins que celle du Constellation qui était exceptionnelle), ce n’est pas grave car l’essentiel de l’action se situe à l’intérieur du cockpit avec les visus et les afficheurs.
Bon, maintenant on arrive sur Genève, on va dépasser la piste et aller faire un 180° pour se présenter dans l’axe de la piste. On va laisser l’avion se poser tout seul en automatique, en faisant juste varier la vitesse a travers l’afficheur. Marrant : la vitesse d’approche, comme celle de décollage, sont pratiquement identiques à celles du Super Constellation !
Par rapport au simulateur A 320 comparable, qu’on trouve maintenant un peu partout, j’ai l’impression que le simulateur 777 est un peu plus récent (1 an dans ce domaine, ça fait une différence) et aussi qu’il est plus « pro » et plus rigoureux, avec l’accent mis sur la préparation du vol.
Par rapport au Constellation, on voit bien les dizaines d’années d’écart sur le concept et la technologie : Le « Constell » est « labor intensive », avec tout le temps des actions et réglages à faire, le 777 c’est plus, une fois la préparation / programmation du vol effectuée, du monitoring de la façon dont l’avion exécute...
Ce simulateur ressemble beaucoup aux nombreux simulateurs d’A 320 qu’on trouve de plus en plus un peu partout : même look, même technologie, mais il est beaucoup plus rare, pour le moment du moins.
On sait que les principes généraux retenus par Airbus et par Boeing, pour le pilotage de leurs avions, présentent des différences qui peuvent être importantes. La planche de bord du 777 est organisée autour de 5 écrans, et il n’y a plus du tout d’instruments traditionnels, même en secours (le seul instrument « cadran » est… une montre). Les principaux paramètres de vol se règlent en tournant des boutons sur des afficheurs numériques, placés au dessus des écrans. Une action sur un de ces boutons peut déterminer la puissance des moteurs, la vitesse, ou encore l’altitude demandées. Par contre, il y a un manche à balai central« classique » mais dont finalement on se servira très peu...
Mon moniteur est à nouveau Maurizio, qui, décidément, sait tout faire ! On s’installe dans le cockpit, qui est vaste et spacieux, aux dimensions du 777. Mais on ne va pas partir tout de suite : après un premier amphi cabine, il faut passer un bon moment à préparer le vol en rentrant dans les ordinateurs de bord tous les renseignements dont ils ont besoin. Si j’ai bien compris, on ne peut pas s’asseoir dans un 777, allumer les moteurs et aller faire un tour, sans autre forme de procès !
Donc on va commencer par choisir un itinéraire : dans notre cas ce sera Zurich → Genève, un vol assez court mais un cas réel pour les 777 qui peuvent partir de Zurich avec une partie des passagers, faire escale à Genève pour embarquer le reste des passagers, puis de continuer vers New York par exemple.
Dans ce cas précis, Zurich-Genève ce n’est pas tout droit, il faut faire un crochet pour contourner l’airspace de la base militaire de Payerne afin d’ éviter toute rencontre avec un « pointu ».
Tout est enfin prêt, on s’aligne et on met les gaz. Le décollage va être presque la seule phase de pilotage « normal » avec actions sur la manette des gaz et le manche à balai… le FMS prends le relais ensuite pour le reste du vol, avec juste quelques interventions de ma part pour tourner des boutons permettant d’ajuster l’altitude et la vitesse, selon les indications de Maurizio. Les manettes de gaz bougent toutes seules : elles suivent les variations de puissance demandées à travers les afficheurs… Quant au manche à balai, on n’y touche plus en temps normal (il y a quand même dessus un bouton / interrupteur qui permet au pilote de reprendre en manuel en cas d’urgence !) . L’avion suit à 300 kts son itinéraire préprogrammé, que l’on voit progresser sur un des écrans. A part quelques ajustements sur les boutons, c’est maintenant plus du monitoring que du pilotage.
Pour pimenter le vol, Maurizio nous fait passer en mode « temps nuageux », puis en mode « nuit » pour la fin du vol. La représentation de l’extérieur est correcte mais pas très détaillée (beaucoup moins que celle du Constellation qui était exceptionnelle), ce n’est pas grave car l’essentiel de l’action se situe à l’intérieur du cockpit avec les visus et les afficheurs.
Bon, maintenant on arrive sur Genève, on va dépasser la piste et aller faire un 180° pour se présenter dans l’axe de la piste. On va laisser l’avion se poser tout seul en automatique, en faisant juste varier la vitesse a travers l’afficheur. Marrant : la vitesse d’approche, comme celle de décollage, sont pratiquement identiques à celles du Super Constellation !
Par rapport au simulateur A 320 comparable, qu’on trouve maintenant un peu partout, j’ai l’impression que le simulateur 777 est un peu plus récent (1 an dans ce domaine, ça fait une différence) et aussi qu’il est plus « pro » et plus rigoureux, avec l’accent mis sur la préparation du vol.
Par rapport au Constellation, on voit bien les dizaines d’années d’écart sur le concept et la technologie : Le « Constell » est « labor intensive », avec tout le temps des actions et réglages à faire, le 777 c’est plus, une fois la préparation / programmation du vol effectuée, du monitoring de la façon dont l’avion exécute...