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Est-ce que quelqu'un aurait des infos sur la chasse de nuit allemande ou alliée pendant la Première Guerre svp?
A part du côté anglais pour intercepter les zeppelins je n'ai pas trouvé grand chose.
Il y a bien eu quelques interceptions de raids de nuit mais cela semble assez rare, est-ce que c'était vraiment anecdotique, ou y a t'il eu vraiment une opposition de la chasse pour intercepter ces raids?

Je cherche ces infos pour essayer de faire des missions de bombardement crédibles, je ne sais pas s'il y a vraiment eu d'opposition la nuit, même en faible nombre, et si c'était rare ou fréquent.

Merci!

Il y a un article là dedans.
Je ne sais pas du tout ce qu'il vaut mais c'est tout ce que j'ai trouvé...

http://www.crossandcockade.com/store/shopexd.asp?id=33

Le titre de l'article: Night Fighters 1918.

pour les français (et a fortiori les allié de la france je suppose)

cela vient d'un manuel citant les types de missions et les tactiques d'application mais je ne l'ai plus sous la main, donc c'est de mémoire.

Des missions pouvait être lancé en mono ou biplace de chasse. Il n'etait pas indiquer qu'il s'agissait de sortie en escadrille ou en groupe, le texte ne disait rien mais il semblait parler d'avion isolé, ou en groupe mais chacun pour soi.

Le texte s'attardait surtout sur les procédures pour les phases difficile comme l'atterrissage.

Par principe il s'agissait de nuits claires, surtout les pleines lune. certain facteurs pouvaient jouer pour aider a la vision, comme au bord des cotes car il était indiqué qu'on pouvait détecter les avions qui se détachaient par rapport a la surface de l'eau, ou avec des nuages qui reflétaient la lumière de la lune et la diffusaient.

Ces missions étaient lancées sur des itinéraire connus pour être empruntés par les vols de nuit de l'ennemi, dans le cadre donc, d'actes récurrents de l'adversaire. pour faire simple on sait que presque tous les soir si le temps s'y prête l'ennemi passe par ici . on envois pas de chasse libre avec une chasse a vue comme en plein jour. De plus on va privilégier les endroits stratégiques comme des repères de navigation visible, des couloirs entre les batterie de DCA etc.. la nuit tous les chats sont gris).

Il n'y avait rien sur les méthodes de combat, comme souvent a l'époque même en plein jour s'était a la démerde et au bon sens du pilote.

il était indiquer que pour atterrir (c'était la phase la plus difficile du vol, combat compris) des essais avait été fait pour éclairer les terrains, avec des phares ou des feux, mais ceci était inefficace et peu indiqué (tout terrain éclairé ce serait trouver sous le feu de l'artillerie longue portée ou attaqué par des bombardiers ennemi la nuit suivante, si l'ennemi c'était amusé a allumer des feux sur son terrain gageons qu'on aurait envoyé des bombardiers sur ces cibles faciles)

de plus cela éblouissait le pilote et surtout il n'avait pas de repère sur la hauteur qui le séparait du sol ce qui était la chose la plus difficile a appréhender de nuit et les éclairages comme les feux ou les phares pouvaient même se révéler trompeur.

la méthode appliquée fut d'équiper l'avion de lance fusée éclairante incliné, sous l'aile basse d'un coté de l'avion. En approche finale le pilote tirait la fusée vers le sol et lui devait regarder de l'autre coté pour préserver sa vision de nuit. il semble que c'était la meilleure façon trouvée pour jauger de sa hauteur par rapport au terrain.

il y avait quelque infos sur les signaux depuis le sol par les équipes de terrains, rien sur la navigation, si j'ai accès au bouquin je pourrais peut-être en dire plus.

Merci!
Bon je partir sur des interceptions isolées ou avec un petit nombre d'appareils, avec plus de chances d'être intercepté si on attaque près de cibles habituelles ou à proximité d'aérodromes actifs.
A mon avis ça devait quand même exciter un peu de monde en bas, même si le temps de prendre de l'altitude dans le noir les interceptions réussies devaient être plus que limitées!

EFG_Richy a écrit :Merci!
Bon je partir sur des interceptions isolées ou avec un petit nombre d'appareils, avec plus de chances d'être intercepté si on attaque près de cibles habituelles ou à proximité d'aérodromes actifs.

J'ai déjà vu ce type de mission dans un bouquin.
Un Halberstadt CL.II s'amusait à visiter un aérodrome français de nuit. Il profitait des lumières éclairant la piste pour choisir ses proies au moment du décollage et de l’atterrissage.
De mémoire, il me semble que le pilote à reçu la Blue Max pour cette mission.


Après des "vrais" interceptions en altitudes devaient être très rares avec les moyens de l'époque.
Je sais qu'au moins un des Fokkers D.VII de la Kest 1a était équipé d'une sorte de radio pour communiquer avec les troupes au sol.
Après je ne sais pas si cela était utilisé de nuit mais c'est tout à fait possible vu que les Kests était là pour contrer l'IAF.