Tu remarqueras à l'usage, que certains moteurs ne demandent pas la même richesse à une altitude donnée.
Ton seul moyen d'ajuster celle-ci au mieux est de la régler en observant le compte tour. Tu l'affines jusqu'à obtenir le plus de tours possible (si possible en palier).
Certains piafs comme le N28 ne sont pas evidents au début, parceque le compte tour est caché derriere le manche...
En combat avec de grands changements d'altitude, c'est quasi impossible de toujours vérifier l'aiguille du compte tour, surtout avec un gugus qui te colle au train en tirant
Mais avec l'habitude, on arrive à gérer ça à l'oreille, au feeling des reprises du moteur, et à la vitesse que l'on a.
Si on tarde trop à donner au moteur la bonne richesse, on finira sans aucun doute par l'endommager...
Quant aux radiateurs, c'est plus facile: toujours ouvert à fond sauf en piqué prolongé (fermé à fond mais ne pas oublier de le réouvrir après).
Là où c'est moins facile, c'est que plein d'avions n'ont pas de thermomètre pour verifier la dite temperature
En cas d'oubli d'ouverture de radiateur (ça nous est tous arrivé au moins une fois!) et que de la fumée blanche s'échappe par le bouchon du radiateur, ce n'est pas forcément trop tard: ouverture immédiate de celui-ci, et piqué prolongé (jusqu'au raz des arbres si nécéssaire) avec les gaz réduits. La température devrait chuter rapidement pour reprendre la mission en cours! (déjà testé par ma bêtise, et aucune casse moteur).
Les rotatifs n'ont pas de radiateurs et en general n'ont pas de soucis de surchauffe. Par contre en cas de piqué prolongé...
impérativement blipper le berlingot en relachant de temps en temps! (pour éviter le surrégime aussi)
Perso, je prefere même casser la descente par une boucle en palier si je peux...histoire de ne pas finir en planeur, comme ça m'arrive plein de fois avec le Camel
