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Et il y a même un décollage vertical

Joli !

merci

Lors des atterrissages verticaux, il semble, d'après les vagues, que le navire avance encore. Quant est-il des procédures pour tous ces portes-VTOL, peuvent-ils s’arrêter pour faciliter la tâche des pilotes ?
J'imagine en effet qu'il est tout de même plus facile de se poser sur une surface immobile que légèrement mobile, à moins que la portance générée soit vraiment précieuse ?

flavonoide a écrit : ↑

mer. oct. 23, 2019 8:52 pm

Lors des atterrissages verticaux, il semble, d'après les vagues, que le navire avance encore. Quant est-il des procédures pour tous ces portes-VTOL, peuvent-ils s’arrêter pour faciliter la tâche des pilotes ?
J'imagine en effet qu'il est tout de même plus facile de se poser sur une surface immobile que légèrement mobile, à moins que la portance générée soit vraiment précieuse ?

Il me semble que pour les hélicos d'assistance en mer, il est plus facile d'effectuer un hélitreuillage vers et depuis un navire (ex. : vedette SNSM) qui avance que vers un navire supposément immobile.
Une vitesse constante, mais faible, facilite peut-être la prise de repère, et stabilise la trajectoire du navire ?

flavonoide a écrit : ↑

mer. oct. 23, 2019 8:52 pm

Lors des atterrissages verticaux, il semble, d'après les vagues, que le navire avance encore. Quant est-il des procédures pour tous ces portes-VTOL, peuvent-ils s’arrêter pour faciliter la tâche des pilotes ?
J'imagine en effet qu'il est tout de même plus facile de se poser sur une surface immobile que légèrement mobile, à moins que la portance générée soit vraiment précieuse ?

Il y a plusieurs bonne raisons pour faire avancer le bateau pendant l'appontage.
- effectivement, que ce soit un Harrier ou un hélicoptère, le vent relatif va fournir de la portance et diminuer les contraintes sur les moteurs.
- un bateau immobile subit la houle, il sera moins stable qu'un bateau qui avance. C'est même compliqué de maintenir un bateau immobile s'il n'est pas au mouillage !
Il n'y a guère que des bateaux type BPC avec propulseur en pod + propulseur d'étrave qui sont performant dans cet exercice.
Un bâtiment immobile va tourner, se retrouver avec la houle de travers et va rouler. Hors le plus sûr est de prendre la houle de face, qui est souvent (mais pas toujours) dans le sens du vent.
Je ne sais pas pour ce bâtiment en particulier, mais sur le CDG ou les frégates Française il y a des ailerons de stabilisation qui ont besoin de vitesse pour être efficace.
- faire une stationnaire relatif n'est pas vraiment un problème, c'est juste une question de référence, et sur un gros bâtiment comme celui-ci il y en a.
- donc la "route avia" sera un compromis entre le vent et la houle pour minimiser les mouvements du pont, mais aussi les contraintes de route en transit (PIM). La route avia n'est pas forcément dans la direction de la destination.
C'est souvent face au vent, mais dans l'absolu, Harrier et hélicoptères peuvent se présenter pratiquement dans n'importe quel direction sur la plateforme.

Merci JB et Jojo, vos avis me semblent bien pertinents.

Les italiens appontent plus vite et sur une trajectoire plus tangentielle que les Marines

LA 214 !!!!!!!!!!!!!