C'est intéressant et répond a une certaine logique. Pour la précision de la commande en position c'est tout simplement par ce que tu as justement une position physique qui t'oblige a effectuer un mouvement, ca autorise plus de souplesse, nuances et tu as plus d'informations sensorielles rien qu'avec la position de tes membres. Un travail sur 2 axes en particulier autour du neutre est également plus aisé. A partir du moment ou tu commences a "forcer", tu perds naturellement en précision, tu passe plus vers l'effort physique que vers le control précis (une des raison pour laquelle on est pas prêt de voir ce genre de manche sur un helo, faudrait une machine hyper assisté pour ce contenter d'un manche fixe).
Je sais plus trop dans quel reportage mais un instructeur sur F-16, avant le décollage, annonçait systématiquement a ses élèves qu'ils allaient banker involontairement un peu de tel coté juste après la rotation et évidemment, ca ce produisait a coup sur. C'était un des effet pervers du manche fixe pour qui a l'habitude d'un manche a débattement.
Sur Rafale, on a un mix des 2, point de vue contrôle, ca doit être sacrément efficace, par contre pour le pilote, c'est peut être un peu surprenant au départ. La sensation de transition entre la partie a debattement et la butée a due être bien travaillée.
Sur Rafale, on a un mix des 2, point de vue contrôle, ca doit être sacrément efficace, par contre pour le pilote, c'est peut être un peu surprenant au départ. La sensation de transition entre la partie a debattement et a due être bien travaillée.
Je pense qu'au contraire c'est plus intuitif, c'est l'objectif premier des lois de commandes de vol.
Pour le découplage, sans certitude mais il parait cohérent si on veut rester dans l'intuitif de donner un contrôle d'attitude (qui est un état statique) justement via une position du manche et un contrôle d’accélération via une force (vu qu'une force donne une accélération).
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"Un badaud, c'est un passant qui flâne. Au Bourget, ce sont des passants qui payent. Nuance."
Je maintien qu'il y a 0 capteur d'effort (ce qu'on appel jauge de contrainte), mais bien des potentiomètres dans le manche du Rafale, en revanche la loi d'effort n'est pas linéaire et possède ce qu'on appel une buté élastique (uniquement sur l'axe de tangage) c'est en gros une buté montée sur ressort qui augmente d'avantage la raideur du manche, avec éventuellement une "marche" d'effort selon la précharge dudit ressort, en fin de course avant d'arriver en buté mécanique (fixe).
Cette buté élastique se retrouve d'ailleurs également sur la plupart des manches d'avion FBW.
Quand à l'ergonomie de la chose, je n'ai jamais eu l'occasion de piloter de chasseur et encore moins de Rafale mais j'imagine que tout cela à fait l'objet de bien des discussion avec les pilotes d'essai à l'époque.
J'ai eu l'occasion de faire une séance de simu Rafale à Saint Dizier. Le faible débattement du manche est surprenant au départ mais on l'oublie vite.
La séance à consister à prendre le Rafale dans la hangarette à décoller et à faire un petit dogfight avec un autre pots présent dans le simu.
De manière générale j'ai trouvé l'avion très facile à piloter du début à la fin. en dehors de l'affichage sur 360° on aurait pu facilement ce croire sur une séance BMS ou autre.
Je ne parle ici que du vol, je n'ai pas eu le temps de faire autre chose.
MagicJedje a écrit :Cette buté élastique se retrouve d'ailleurs également sur la plupart des manches d'avion FBW.
Sur 2000 et sur F/A-18, oui. Sur F-16 non, et sur F-22 a priori non plus (il semble fonctionner comme un F-16 de ce point de vue).
Aucune idée pour les Su-27 en revanche. Le minimanche du Gripen semble être proche de celui du Rafale dans l'idée (sauf qu'il est monté au milieu, naturellement ).
"If everyone is thinking alike, then somebody isn’t thinking."
Franck66 a écrit :J'ai eu l'occasion de faire une séance de simu Rafale à Saint Dizier. Le faible débattement du manche est surprenant au départ mais on l'oublie vite.
La séance à consister à prendre le Rafale dans la hangarette à décoller et à faire un petit dogfight avec un autre pots présent dans le simu.
De manière générale j'ai trouvé l'avion très facile à piloter du début à la fin. en dehors de l'affichage sur 360° on aurait pu facilement ce croire sur une séance BMS ou autre.
Je ne parle ici que du vol, je n'ai pas eu le temps de faire autre chose.
Franck66 a écrit :J'ai eu l'occasion de faire une séance de simu Rafale à Saint Dizier. Le faible débattement du manche est surprenant au départ mais on l'oublie vite.
La séance à consister à prendre le Rafale dans la hangarette à décoller et à faire un petit dogfight avec un autre pots présent dans le simu.
De manière générale j'ai trouvé l'avion très facile à piloter du début à la fin. en dehors de l'affichage sur 360° on aurait pu facilement ce croire sur une séance BMS ou autre.
Je ne parle ici que du vol, je n'ai pas eu le temps de faire autre chose.
MagicJedje a écrit :Je maintien qu'il y a 0 capteur d'effort (ce qu'on appel jauge de contrainte), mais bien des potentiomètres dans le manche du Rafale, en revanche la loi d'effort n'est pas linéaire et possède ce qu'on appel une buté élastique (uniquement sur l'axe de tangage) c'est en gros une buté montée sur ressort qui augmente d'avantage la raideur du manche, avec éventuellement une "marche" d'effort selon la précharge dudit ressort, en fin de course avant d'arriver en buté mécanique (fixe).
Cette buté élastique se retrouve d'ailleurs également sur la plupart des manches d'avion FBW.
Quand à l'ergonomie de la chose, je n'ai jamais eu l'occasion de piloter de chasseur et encore moins de Rafale mais j'imagine que tout cela à fait l'objet de bien des discussion avec les pilotes d'essai à l'époque.
Quelques infos sur le sujet dans ce docs de 1996 de Patrick Castagnos (que je suis en train de remettre en forme) :
page 12 et suivantes
Dresseur de cochon (sauvage)
).
Rafale ! Rafale ! Rafale !