IES2:No Pasaràn,Juillet 1938, La bataille de l'Ebre.
Publié : mar. sept. 29, 2015 10:35 pm
Suite et fin des aventures de ce jeune pilote républicain que nous avions laissé précédemment se soustrayant à la nasse nationaliste se refermant sur Bilbao.Après un séjour dans les geôles françaises Le revoilà en Catalogne, sur les rives de l'Ebre, l'impétueux fleuve réputé infranchissable par une armée. Cette fois ci, il ne s'agit pas de répondre aux coups de l'adversaire, mais bien de mener le jeu, de passer à l'offensive, pour dégager Valence, menacé par les rebelles nationalistes, et de persuader, s'il est encore temps, les démocraties européennes que la république d'Espagne peut encore l'emporter.
29 missions simples,un survol de la bataille de l'Ebre, en pilotant le R5 pendant la phase offensive des premiers jours de l'attaque, puis le Chato, quand le front se stabilise et qu'il faut déloger les factieux de leurs trous, et que la Légion Condor, l'Aviazione Legionaria et l' Aviacion Nacionale lancent leurs raids dévastateurs sur l'Ebre, les villes et ports de l'arrière. Il faut alors disputer âprement la maîtrise du ciel, alléger les souffrances des soldats, qui en bavent sous les bombes ... C'est vrai qu'il faut être partout à la fois, sur l'Ebre, pour protéger des ponts sans cesse démolis par les Stukas et sans cesse réparés, protéger les ports qui acheminent au compte goutte l'indispensable ravitaillement en tout, les routes, les bombardiers (ceux qui restent), en intercepter d'autres...tellement partout à la fois, qu'on fini par ne voir plus nulle part ces Ailes Rouges, surnommées :"arc en ciel", par les fantassins, parce qu'on les voit qu'après la pluie
Le "mosca" modèle 5 et 6, est bien faible face aux versions successives du Messerchmitt, et même sa version "boostée" par un moteur américain, ne peut changer le cours de la lutte. Exsangues, démoralisées, les survivants regagnent les positions de départ, qu'ils avaient quittés 3 mois plus tôt. Le repli devient retraite, qui devient débâcle, sous la protection des quelques appareils et pilotes survivants des combats.
29 missions dans le camp qui s'en plein la trogne, c'est toujours moins facile qu'il n'y parait, puisque le joueur est censé survivre tout en respectant le cours (défavorable) de la bataille, de l'engagement. Ce qui est demandé le plus souvent comme objectif de mission, c'est surtout et d'abord de revenir vivant, plus personne ne se faisant vraiment d'illusions sur la tournure des événements, quelques semaines après l'euphorie du début et la portée stratégique du rôle de l'Ejercito del Aire, l'armée de l'air républicaine. Il y a bien quelques objectifs secrets et plus ou moins secondaires, tout devient secondaire quand il faut sauver sa peau....
Remerciements à tous les Moddeurs, templaters mappeurs et skinners dont j'ai emprunté les oeuvres pour "coloriser" un peu cette épisode sombre de l'histoire Espagnole et Française. merci à eux et à l'équipe de IES2 pour tout ce travail. Chapeau.
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