Campagne Stalingrad 42
Publié : mar. déc. 28, 2010 8:44 pm
Campagne « STALINGRAD 1942 »
"La Luftwaffe dans l'enfer blanc"
Par Klaus
Présentation historique :
En Octobre 1942, après une irrésistible progression vers l’Est, les forces allemandes et soviétiques se battent pour la prise de Stalingrad, c’est un véritable combat de rue où chaque mètre conquis se solde par un véritable carnage.
Hitler est confiant et le 14 Octobre, il diffuse sa directive N°1 annonçant aux troupes qu’aux vus des récents combats, et avec l’hiver qui approche, les russes seront amoindris…
En quelques semaines, les évènements vont se précipiter : des bourrasques de neiges et un thermomètre s’effondrant rapidement sous les -15° vont changer considérablement la donne.
Les russes n’attendent que cette occasion et, le 19 Novembre, déclenchent l’opération « Uranus » : en trois jours, ils bousculent les forces allemandes et roumaines au Nord et au Sud-Ouest de Stalingrad et referment le piège sur la 6ème Armée du Gal Paulus. 300 000 hommes sont piégés dans la ville.
D’une situation offensive, Paulus se retrouve à devoir défendre le chaudron, la poche de Stalingrad s’étendant sur une zone de 50x30 km centrée sur la ville.
Ce Général, véritable rat d’état-major proche de Hitler, a été mis à la tête de la 6ème Armée par le chancelier. C’est la première fois qu’il se retrouve sur le terrain à commander des hommes et c’est donc tout naturellement qu’il refuse de lancer une contre-offensive qu’il ne saurait gérer.
Hitler décide donc que Stalingrad doit tenir.
La question du ravitaillement se pose donc rapidement et Paulus demande la mise en place d’un pont aérien.
Les autorités de la Luftwaffe sur place, Fiebig, patron du VIII Fliegerkorps et Richtofen, commandant la Luftflotte IV, n’en croient pas leurs oreilles : ravitailler 300 000 hommes par la voie des airs ne s’est jamais vu et la plupart des appareils de transport Ju52 sont monopolisés en Afrique.
Malgré tout, Hitler, ne voulant pas d’un retrait de Stalingrad, supporte l’idée de Paulus.
Les besoins de la 6ème Armée sont de l’ordre de 500t par jour. En fait, la Luftwaffe la ravitaillera péniblement à raison de 100t/j à peine. A titre indicatif, un Ju52 dispose d’une capacité d’emport de 2t maximum.
Deux terrains principaux restent opérationnels dans la poche : Pitomnik et Gumrak. Le premier est le plus utilisé, équipé d’une radiobalise, le second constituant un terrain de dégagement.
Le terrain de Pitomnik, près de Stalingrad:
Le pont aérien débute véritablement le 25 Novembre. Tous les appareils plus ou moins aptes sont utilisés, Ju52 mais aussi He111, Fw200 et même Ju86 et Ju290.
Les appareils opèrent à partir de Tatsinskaia à l’Ouest de Stalingrad.
La protection est assurée principalement par les Gruppen de la JG3, sur Bf109G2, stationnés à Morozovskaia.
De jour, les transports opèrent par groupe de 5 à 10 escortés par 2 à 6 Bf109 mais, dès que le temps se dégrade, ils volent en groupe plus petit sans escorte. Des navettes sont également exécutées de nuit, les appareils volant individuellement.
De leur côté, les russes ont amassé une quantité importante d’appareils de tous types, IL2, A20 Boston, Yak, La5 et P40 entre autres, appartenant à la VA16, la 16ème Armée aérienne.
Cependant, le pont aérien n’est pas la seule préoccupation des unités navigantes : les soviétiques continuent leur avancée terrestre et la Luftflotte IV se doit de supporter ses troupes.
C’est notamment le cas lors de l’opération russe « Saturne » déclenchée le 8 Décembre et destinée à progresser fortement à l’Ouest de Stalingrad pour repousser les allemands vers le Sud.
A Stalingrad même, le pont aérien ne règle pas le problème de la 6ème Armée et bien entendu, tout va être tenté pour sauver l’armée de Paulus : des contre-offensives terrestres sont lancées depuis l’extérieur de la poche en direction de Stalingrad. La plus marquante est exécutée par le Heeresgruppe Don, commandé par le Gal Hoth, qui tente de percée le chaudron par le Sud à partir du 12 Décembre, supporté en cela par la Luftwaffe dont les bombardiers et chasseurs se désintéressent momentanément du pont aérien le temps de ces opérations, les transports, eux, poursuivant leur tâche.
Cette ultime tentative de libérer la 6ème Armée est un échec et les soviétiques redoublent d’ardeur et prennent les terrains de Morozovskaia et Tatsiskaia, clef de voûte des opérations aériennes de la Luftflotte IV sur Stalingrad, le 24 Décembre. Les avions allemands sont redéployés dans l’urgence à plus de 300km du chaudron, beaucoup trop loin pour assurer convenablement le ravitaillement de la ville.
C’est le début de la fin. Une longue agonie commence pour la 6ème Armée qui capitule officiellement fin Janvier.
Au cours des opérations sur Stalingrad du 25 Novembre 1942 au 31 Janvier 1943, la Luftwaffe perdra 266 Ju52, 165 He111, 42 Ju86, 9 Fw200, 5 He177 et 1 Ju290, c'est-à-dire 488 appareils dédiés alors au transport détruits en deux mois environ, sans compter les pertes de la chasse !
Présentation de la campagne sur IL2
Je vous propose de vivre quelques jours sur ce théâtre au sein du I./JG3 stationné à Morosovskaia et évoluant sur Bf 109 G2.
Des pilotes de la JG3:
9 missions montées sur IL2 4.09 UP 2.01.
Source: divers doc dont "Aéro Journal" N°17.
La carte utilisée : Stalingrad hiver.
Les missions collent à la réalité et sont exécutées dans les conditions météo du moment, c’est à dire souvent exécrables. Autant dire que la navigation tient une part importante.
L'opposition soviétique est matérialisée par des IA.
Les missions retracent les moments forts, pont aérien comme support des troupes au sol ou attaque d’objectifs stratégiques, suivant les opérations importantes en cours.
Chaque mission « Stalingrad 1942 » peut être effectuée SEUL offline ou EN GROUPE online par l’intermédiare de la fonction « Multiplayer » .
EN TELECHARGEMENT ICI:
http://rapidshare.com/files/439699942/C ... _Klaus.zip
Copier/coller les missions dans votre répertoire IL2 : Missions/Net/Coop/…fichier de votre choix.
Bon vol à tous !
Klaus.
Klauil2@laposte.net
N'hésitez pas à faire vos rapports de vol sur le site de la Staffel 3./JG:
http://monsite.orange.fr/3JG/
"La Luftwaffe dans l'enfer blanc"
Par Klaus
Présentation historique :
En Octobre 1942, après une irrésistible progression vers l’Est, les forces allemandes et soviétiques se battent pour la prise de Stalingrad, c’est un véritable combat de rue où chaque mètre conquis se solde par un véritable carnage.
Hitler est confiant et le 14 Octobre, il diffuse sa directive N°1 annonçant aux troupes qu’aux vus des récents combats, et avec l’hiver qui approche, les russes seront amoindris…
En quelques semaines, les évènements vont se précipiter : des bourrasques de neiges et un thermomètre s’effondrant rapidement sous les -15° vont changer considérablement la donne.
Les russes n’attendent que cette occasion et, le 19 Novembre, déclenchent l’opération « Uranus » : en trois jours, ils bousculent les forces allemandes et roumaines au Nord et au Sud-Ouest de Stalingrad et referment le piège sur la 6ème Armée du Gal Paulus. 300 000 hommes sont piégés dans la ville.
D’une situation offensive, Paulus se retrouve à devoir défendre le chaudron, la poche de Stalingrad s’étendant sur une zone de 50x30 km centrée sur la ville.
Ce Général, véritable rat d’état-major proche de Hitler, a été mis à la tête de la 6ème Armée par le chancelier. C’est la première fois qu’il se retrouve sur le terrain à commander des hommes et c’est donc tout naturellement qu’il refuse de lancer une contre-offensive qu’il ne saurait gérer.
Hitler décide donc que Stalingrad doit tenir.
La question du ravitaillement se pose donc rapidement et Paulus demande la mise en place d’un pont aérien.
Les autorités de la Luftwaffe sur place, Fiebig, patron du VIII Fliegerkorps et Richtofen, commandant la Luftflotte IV, n’en croient pas leurs oreilles : ravitailler 300 000 hommes par la voie des airs ne s’est jamais vu et la plupart des appareils de transport Ju52 sont monopolisés en Afrique.
Malgré tout, Hitler, ne voulant pas d’un retrait de Stalingrad, supporte l’idée de Paulus.
Les besoins de la 6ème Armée sont de l’ordre de 500t par jour. En fait, la Luftwaffe la ravitaillera péniblement à raison de 100t/j à peine. A titre indicatif, un Ju52 dispose d’une capacité d’emport de 2t maximum.
Deux terrains principaux restent opérationnels dans la poche : Pitomnik et Gumrak. Le premier est le plus utilisé, équipé d’une radiobalise, le second constituant un terrain de dégagement.
Le terrain de Pitomnik, près de Stalingrad:
Le pont aérien débute véritablement le 25 Novembre. Tous les appareils plus ou moins aptes sont utilisés, Ju52 mais aussi He111, Fw200 et même Ju86 et Ju290.
Les appareils opèrent à partir de Tatsinskaia à l’Ouest de Stalingrad.
La protection est assurée principalement par les Gruppen de la JG3, sur Bf109G2, stationnés à Morozovskaia.
De jour, les transports opèrent par groupe de 5 à 10 escortés par 2 à 6 Bf109 mais, dès que le temps se dégrade, ils volent en groupe plus petit sans escorte. Des navettes sont également exécutées de nuit, les appareils volant individuellement.
De leur côté, les russes ont amassé une quantité importante d’appareils de tous types, IL2, A20 Boston, Yak, La5 et P40 entre autres, appartenant à la VA16, la 16ème Armée aérienne.
Cependant, le pont aérien n’est pas la seule préoccupation des unités navigantes : les soviétiques continuent leur avancée terrestre et la Luftflotte IV se doit de supporter ses troupes.
C’est notamment le cas lors de l’opération russe « Saturne » déclenchée le 8 Décembre et destinée à progresser fortement à l’Ouest de Stalingrad pour repousser les allemands vers le Sud.
A Stalingrad même, le pont aérien ne règle pas le problème de la 6ème Armée et bien entendu, tout va être tenté pour sauver l’armée de Paulus : des contre-offensives terrestres sont lancées depuis l’extérieur de la poche en direction de Stalingrad. La plus marquante est exécutée par le Heeresgruppe Don, commandé par le Gal Hoth, qui tente de percée le chaudron par le Sud à partir du 12 Décembre, supporté en cela par la Luftwaffe dont les bombardiers et chasseurs se désintéressent momentanément du pont aérien le temps de ces opérations, les transports, eux, poursuivant leur tâche.
Cette ultime tentative de libérer la 6ème Armée est un échec et les soviétiques redoublent d’ardeur et prennent les terrains de Morozovskaia et Tatsiskaia, clef de voûte des opérations aériennes de la Luftflotte IV sur Stalingrad, le 24 Décembre. Les avions allemands sont redéployés dans l’urgence à plus de 300km du chaudron, beaucoup trop loin pour assurer convenablement le ravitaillement de la ville.
C’est le début de la fin. Une longue agonie commence pour la 6ème Armée qui capitule officiellement fin Janvier.
Au cours des opérations sur Stalingrad du 25 Novembre 1942 au 31 Janvier 1943, la Luftwaffe perdra 266 Ju52, 165 He111, 42 Ju86, 9 Fw200, 5 He177 et 1 Ju290, c'est-à-dire 488 appareils dédiés alors au transport détruits en deux mois environ, sans compter les pertes de la chasse !
Présentation de la campagne sur IL2
Je vous propose de vivre quelques jours sur ce théâtre au sein du I./JG3 stationné à Morosovskaia et évoluant sur Bf 109 G2.
Des pilotes de la JG3:
9 missions montées sur IL2 4.09 UP 2.01.
Source: divers doc dont "Aéro Journal" N°17.
La carte utilisée : Stalingrad hiver.
Les missions collent à la réalité et sont exécutées dans les conditions météo du moment, c’est à dire souvent exécrables. Autant dire que la navigation tient une part importante.
L'opposition soviétique est matérialisée par des IA.
Les missions retracent les moments forts, pont aérien comme support des troupes au sol ou attaque d’objectifs stratégiques, suivant les opérations importantes en cours.
Chaque mission « Stalingrad 1942 » peut être effectuée SEUL offline ou EN GROUPE online par l’intermédiare de la fonction « Multiplayer » .
EN TELECHARGEMENT ICI:
http://rapidshare.com/files/439699942/C ... _Klaus.zip
Copier/coller les missions dans votre répertoire IL2 : Missions/Net/Coop/…fichier de votre choix.
Bon vol à tous !
Klaus.
Klauil2@laposte.net
N'hésitez pas à faire vos rapports de vol sur le site de la Staffel 3./JG:
http://monsite.orange.fr/3JG/