A part quelques prob de skins (j'ai du éditer la mission pour assigner aux avions IA les bonnes skins, pour les Heinkel et le Douglas), c'est nickel!
"L'officier de renseignement vient nous réveiller en gesticulant fort! P'tain, Ramon et moi, on vient de se taper deux missions à la c.., et voilà que l'aut' blaireau nous demande de repartir!!
Bon, encore une fois, nos services secrets auraient récupéré une info de première bourre! Bilan: Ramon et moi, sommes promus de facto, "éléments indispensables destinés à assurer une mission capitale gnagnagnagnagnagna..."
En résumé, on doit descendre un Douglas, "probablement" escorté, avant que ce dernier ne se pose sur le terrain nationaliste de Castel del Sul! P'tain, optimiste le blaireau!! Ca pululle de Fiat dans le coin!!
"Probablement escorté", tu parles!
Après avoir vérifié nos montures, on grimpe à bord. Essence, Magnéto, contact, le moteur tousse... Je vérifie les commandes, puis je lève le bras à l'attention de Ramon "Ok?" Geste élégant de l'Espagnol "Ok, pour moi!"
Je serre les freins, je mets les gaz à moitié, le moulin monte en tours, puis je lache les freins, mon zinc cahote, puis roule lentement sur le terrain bosselé.
Je mets les gaz à fonds progressivement, puis après quelques petits bonds, mon Polikarpov décolle. Je rentre le train, puis je prends le cap du Castel del Sul.
Avec un battement d'ailes, j'invite Ramon à me suivre et à serrer la formation.
On suit le cours du fleuve, puis on vire enfin vers l'Ouest. Nous sommes en terrain fasciste.
Je me désarticule le cou pour apercevoir notre cible. Rien. Soudain, à 11 heures, j'aperçois un point en bas. D'un signe de la main, j'avertie Ramon. C'est un gros poisson, sûrement le Douglas. Pas d'escorte!! Avec un sourire carnassier aux lèvres, je bascule mon zinc et pique plein gaz sur la proie fasciste. Merd
!!! Un Junkers!! Qu'est-ce que fout cette grosse dondon ici?? Pas le temps de réfléchir, je passe sous sa queue, pour éviter le tir du mitrailleur, puis je lache une longue raffale avec toutes mes armes, et boum!! Touché! il prend feu!!
Je le suis un instant avant de remonter, Ramon dans mes talons!
Ou est ce foutu Douglas?? On grimpe à bloc, car ce Junkers nous a fait perdre de l'altitude. Coup d'oeil aux instruments, nickel!
Je vire vers le sud ouest, et je distingue trois points au loin...
Des Biplans, trains fixes!! Des Fiat....
"Probablement escorté"!!! Pignouf!
Je signale à Ramon, par un battement de plans, l'arrivée des chasseurs fascistes. Puis, d'un geste, je lui indique la manoeuvre: frontal puis virage serré, on profitera de la supériorité de nos machines.
Les Fiat nous croisent à fonds, je vire sec et je choisis le plus à gauche, je le serre, puis soudain, il bascule et effectue un tonneau, je tire, puis je bascule à mon tour:
Le Fiat est touché....
Je continue ma manoeuvre, tout en piquant à mort:
Le Fiat se dégage, et s'enfuit au ras des cîmes!! Mauvais joueur!
Je grimpe, puis vire à gauche. Ramon est aux trousses d'un autre Fiat. Bon! Où est le troisième? Bong Bong Bong!!
Juste derrière moi! Je vire serré, gaz à fonds, je le rattrappe, et hop me voilà dans son dos, il gesticule, il dérape, mais trop tard!Je le poivre, et boum! Il explose!!
Je grimpe et aperçois Ramon qui finit le sien, je grimpe:
Pas de Douglas en vue! Comme le coin me parrait malsain, je décide de rentrer à la base, cap au 150. Le retour est calme:
Au dessus du terrain, sans lumière
, je me pose un peu durement, et fauche mon train droit pour finir en glissade... Je m'arrête à 5 mètres d'une cuve d'essence!!Ouf!
Deux victoires, mais pas de Douglas!!
"Probablement escorté!!" J't'en foutr'ais moi!!
Demain, on volera sur Mosca! Ca va barder!
