Pour éviter de faire une ânerie
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Pour éviter de faire une ânerie
#1Faire s'affronter des P-38 et des Me-210, est-ce que c'est plausible (historiquement) ?
#2
Oui, sur la Hongrie.
Il me semble bien que sur le front occidental les bimoteurs "zestorer" étaient en retrait des escorteurs US, jusqu'à l'apparition du P51.
Mais bon je peux me tromper, je suis certain que quelqu'un a des infos plus précises
Il me semble bien que sur le front occidental les bimoteurs "zestorer" étaient en retrait des escorteurs US, jusqu'à l'apparition du P51.
Mais bon je peux me tromper, je suis certain que quelqu'un a des infos plus précises
L'avion, l'avion, l'avion, ça fait lever les yeux, etc...
#3
Vu la longueur du "stream" de bombardiers, la Luftwaffe choisissait en général de manière préférentielle d'attaquer là où les escorteurs ne se trouvaient pas (si c'était possible).
Les streams étaient suivis de presque A jusqu'à Z, à partir du moment où les stations d'écoute allemandes détectaient les pics de communication radio révélateurs des tests de fonctionnement des coms au moment du décollage.
Les streams étant aussi monitorés au radar, et accompagnés de loin par des Ju88 ou Bf110 souvent, faisant du renseignement sur justement, la position de l'escorte, de manière à renseigner le contrôle au sol de la chasse.
De jour, les bimoteurs se risquaient rarement à attaquer sachant la chasse d'escorte à proximité. Pour la nuit, c'est différent avec les équipements et les contre-mesures.
Ceux qui l'ont fait de manière plus systématique étaient les unités d'interception en Me262, profitant de leur vitesse en appliquant la tactique du rouleau-compresseur : arriver de plus haut trois par trois, et piquer sous les bombardiers puis remonter plein gaz vers eux en tirant presque à bout portant. Cela leur permettait d'attaquer librement sans être gêné par l'écran de chasse, puisque pour intercepter les Me262, l'escorte devait pour avoir une petite chance d'arriver à temps, couper directement vers le bas à travers les boxes serrés de bombardiers lourds, ce qu'ils évitaient précisément de faire.
Les streams étaient suivis de presque A jusqu'à Z, à partir du moment où les stations d'écoute allemandes détectaient les pics de communication radio révélateurs des tests de fonctionnement des coms au moment du décollage.
Les streams étant aussi monitorés au radar, et accompagnés de loin par des Ju88 ou Bf110 souvent, faisant du renseignement sur justement, la position de l'escorte, de manière à renseigner le contrôle au sol de la chasse.
De jour, les bimoteurs se risquaient rarement à attaquer sachant la chasse d'escorte à proximité. Pour la nuit, c'est différent avec les équipements et les contre-mesures.
Ceux qui l'ont fait de manière plus systématique étaient les unités d'interception en Me262, profitant de leur vitesse en appliquant la tactique du rouleau-compresseur : arriver de plus haut trois par trois, et piquer sous les bombardiers puis remonter plein gaz vers eux en tirant presque à bout portant. Cela leur permettait d'attaquer librement sans être gêné par l'écran de chasse, puisque pour intercepter les Me262, l'escorte devait pour avoir une petite chance d'arriver à temps, couper directement vers le bas à travers les boxes serrés de bombardiers lourds, ce qu'ils évitaient précisément de faire.