2 missions sur la JG 2 (6 juin 1944 et Remagen)
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Topic author - Jeune Pilote
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2 missions sur la JG 2 (6 juin 1944 et Remagen)
#1Salut
euh, voui, deux petites missions sur la JG 2... (rien de bien extraordinaire, mais cela permet quand même de passer une petite soirée sympas en on-line...).
6 juin 1944
Début juin, la veille du débarquement allié en Normandie, la situation est la suivante :
- I./JG 2 : 19 Fw 190 A-8, Major Erich Hohagen, base principale à Cormeilles-en-Vexin, bases secondaires à Boissy-le-Bois et Nancy.
- II./JG 2 : 13 Bf 109 G-6, Hautpmann Georg Schröder, en rafraichissement à Gütersloh
- III./JG 2 : 29 Fw 190 A-8, Hauptmann Herbert Huppertz, base principale : Fontenay-le-Comte.
Seuls deux Gruppen sont immédiatement disponibles le matin du 6 juin, et encore le III./JG 2 envoyé en Vendée quelques jours plus tôt, doit-il d'abord réintégrer son ancienne base avant de pouvoir intervenir. Le II./JG 2 devra interrompre son séjour en Allemagne, mais il lui faudra une semaine pour revenir au front.
Le I./JG 2 est donc le groupe le plus en pointe de la Jagdwaffe pour intervenir dès l'aube au dessus des plages du débarquement. Les Fw 190 A-8 du I./JG 2 décollent à l'aube et se posent à Creil où ils sont armés de lance-fusées sous les ailes.
Le Leutnant Wolfgang Fischer de la 3./JG 2 rapporte le témoignage suivant :
"Vers 09h30, nous avons redécollé avec une douzaine de Focke-Wulf pour une première attaque sur des navirees signalés dans le secteur britannique de Gold en arrière de Bayeux, où les differents rapports faisaient déjà état de nombreux incendies. Sans avoir été repérés - le ciel était couvert aux 7/10ème - nous avons dépassé l'embouchure de la Seine avant d'atteindre notre objectif sur lequel nous avons lancé notre attaque. Après avoir tiré nos fusées, nous aons attaqué des navires de débarquement, puis le rivage, avec les armes de bord et ce, jusqu'en avant du village de Ver-sur-Mer qui les Alliés occupaient déjà.
Lors du vol d'approche, nous avions pu observer un trés grand nombre de chasseurs ennemis concentrés au-dessus des zones de débarquement, ce qui nous avait fait prendre conscience des risques qu'il y avait à poursuivre nos attaques. Aussi subitement que nous étions arrivés, nous avons repris le chemin du retour sans avoir laissé le temps aux défenses antiaériennes de tirer sur nous. En ce qui me conserne, une de mes fusées avait atteint un transport de troupes à la proue. Probablement un navire de la classe Victory. Nos atterrissage se fit non pas à Creil, mais vers Senlis.
(...) Lors du rapport de mission, le Leutnant Walterscheid confirma au Kommandeur mon coup au but, ce qui me valut les félicitations du Major Hohagen."
Au menu : 12 Fw 190 A-8/R6 face à 6 Spitfire MkIX et 6 P-51-5-NT
A noter que dans la mission, quelques libertés ont été prise (comme expliqué dans le briefing pour la jouabilité de la mission...).
Mars 1945
En cette année 1945, la naguère toute puissante JG 2, escadre aux plus de 2 700
victoires sur le Front de l'Ouest et ayant compté dans ses rangs certaines des plus grands experten , est désormais au bord de l'épuissement.
La fin de l'année 1944 fut, en effet, désasteuse pour la Geschwader qui perdit, d'abord durant la Bataille de Normandie 59 tués, 41 disparus et 11 prisonnier (soit pratiquement l'effectif théorique d'une escadre) pour 141 victoires. Le III.Gruppe est même renvoyé vers l'arrière pour y être "rafraîchi". L'offensive des Ardennes n'améliore en rien la
situation et après l'opération Bodenplatte où elle laisse, pas moins, de 23 pilotes tués ou disparus, 10 prisonniers et 4 blessés, soit 40 % des effectifs engagés (la 10.Staffel) perdant à elle seule 7 pilotes dont son staka !), le II.Gruppe perdant même son
Kommandeur... La JG 2 est alors tellement éprouvé qu'elle sera même éloigné du front pendant deux semaines.
Au moins de février, l'escadre est transformé, en totalité, sur Fw 190 D-9 mais continue de subir de trés lourde perte. Ainsi, le II.Gruppe perd en moins d'un mois 2
Kommandeure (le premier grièvement blessé et le second tué au bout de 20 jours).
En cette fin mars, la JG 2 reçoit l'ordre d'envoyer ses Dora comme bombardiers en
piqué contre le pont de Remagen (avec peu de réussite et encore de lourdes pertes). Cette opération marquera, quasiment la fin, de l'ancienne toute puissante JG 2, qui ne peux alors plus qu'aligner 16 appareils. Ainsi, à courant avril , les trois Gruppen et le Strab sont repliés en Tchécoslovaquie, le II.Gruppe étant dissous rapidement. Les derniers éléments de la Richthofen sont captués par la 3éme armée de Patton.
Pour des raisons lié au simulateur, l'attaque du pont sera effectués par des Me 262 (le Fw 190 D-9 n'ayant pas la possibilité de prendre des bombes..., ses derniers seront donc chargés d'une mission de chasse). Et puis, pour une fois, les pilotes d'attaque au sol iront plus vite que les chasseurs (ça change du stuka... ).
Voilà, à noter que ces 2 missions sont faites pour être joués en on-line (une version off-line sera préparé dès qu'il ne fera plus 38° dans ma pièce ordinateur).
euh, voui, deux petites missions sur la JG 2... (rien de bien extraordinaire, mais cela permet quand même de passer une petite soirée sympas en on-line...).
6 juin 1944
Début juin, la veille du débarquement allié en Normandie, la situation est la suivante :
- I./JG 2 : 19 Fw 190 A-8, Major Erich Hohagen, base principale à Cormeilles-en-Vexin, bases secondaires à Boissy-le-Bois et Nancy.
- II./JG 2 : 13 Bf 109 G-6, Hautpmann Georg Schröder, en rafraichissement à Gütersloh
- III./JG 2 : 29 Fw 190 A-8, Hauptmann Herbert Huppertz, base principale : Fontenay-le-Comte.
Seuls deux Gruppen sont immédiatement disponibles le matin du 6 juin, et encore le III./JG 2 envoyé en Vendée quelques jours plus tôt, doit-il d'abord réintégrer son ancienne base avant de pouvoir intervenir. Le II./JG 2 devra interrompre son séjour en Allemagne, mais il lui faudra une semaine pour revenir au front.
Le I./JG 2 est donc le groupe le plus en pointe de la Jagdwaffe pour intervenir dès l'aube au dessus des plages du débarquement. Les Fw 190 A-8 du I./JG 2 décollent à l'aube et se posent à Creil où ils sont armés de lance-fusées sous les ailes.
Le Leutnant Wolfgang Fischer de la 3./JG 2 rapporte le témoignage suivant :
"Vers 09h30, nous avons redécollé avec une douzaine de Focke-Wulf pour une première attaque sur des navirees signalés dans le secteur britannique de Gold en arrière de Bayeux, où les differents rapports faisaient déjà état de nombreux incendies. Sans avoir été repérés - le ciel était couvert aux 7/10ème - nous avons dépassé l'embouchure de la Seine avant d'atteindre notre objectif sur lequel nous avons lancé notre attaque. Après avoir tiré nos fusées, nous aons attaqué des navires de débarquement, puis le rivage, avec les armes de bord et ce, jusqu'en avant du village de Ver-sur-Mer qui les Alliés occupaient déjà.
Lors du vol d'approche, nous avions pu observer un trés grand nombre de chasseurs ennemis concentrés au-dessus des zones de débarquement, ce qui nous avait fait prendre conscience des risques qu'il y avait à poursuivre nos attaques. Aussi subitement que nous étions arrivés, nous avons repris le chemin du retour sans avoir laissé le temps aux défenses antiaériennes de tirer sur nous. En ce qui me conserne, une de mes fusées avait atteint un transport de troupes à la proue. Probablement un navire de la classe Victory. Nos atterrissage se fit non pas à Creil, mais vers Senlis.
(...) Lors du rapport de mission, le Leutnant Walterscheid confirma au Kommandeur mon coup au but, ce qui me valut les félicitations du Major Hohagen."
Au menu : 12 Fw 190 A-8/R6 face à 6 Spitfire MkIX et 6 P-51-5-NT
A noter que dans la mission, quelques libertés ont été prise (comme expliqué dans le briefing pour la jouabilité de la mission...).
Mars 1945
En cette année 1945, la naguère toute puissante JG 2, escadre aux plus de 2 700
victoires sur le Front de l'Ouest et ayant compté dans ses rangs certaines des plus grands experten , est désormais au bord de l'épuissement.
La fin de l'année 1944 fut, en effet, désasteuse pour la Geschwader qui perdit, d'abord durant la Bataille de Normandie 59 tués, 41 disparus et 11 prisonnier (soit pratiquement l'effectif théorique d'une escadre) pour 141 victoires. Le III.Gruppe est même renvoyé vers l'arrière pour y être "rafraîchi". L'offensive des Ardennes n'améliore en rien la
situation et après l'opération Bodenplatte où elle laisse, pas moins, de 23 pilotes tués ou disparus, 10 prisonniers et 4 blessés, soit 40 % des effectifs engagés (la 10.Staffel) perdant à elle seule 7 pilotes dont son staka !), le II.Gruppe perdant même son
Kommandeur... La JG 2 est alors tellement éprouvé qu'elle sera même éloigné du front pendant deux semaines.
Au moins de février, l'escadre est transformé, en totalité, sur Fw 190 D-9 mais continue de subir de trés lourde perte. Ainsi, le II.Gruppe perd en moins d'un mois 2
Kommandeure (le premier grièvement blessé et le second tué au bout de 20 jours).
En cette fin mars, la JG 2 reçoit l'ordre d'envoyer ses Dora comme bombardiers en
piqué contre le pont de Remagen (avec peu de réussite et encore de lourdes pertes). Cette opération marquera, quasiment la fin, de l'ancienne toute puissante JG 2, qui ne peux alors plus qu'aligner 16 appareils. Ainsi, à courant avril , les trois Gruppen et le Strab sont repliés en Tchécoslovaquie, le II.Gruppe étant dissous rapidement. Les derniers éléments de la Richthofen sont captués par la 3éme armée de Patton.
Pour des raisons lié au simulateur, l'attaque du pont sera effectués par des Me 262 (le Fw 190 D-9 n'ayant pas la possibilité de prendre des bombes..., ses derniers seront donc chargés d'une mission de chasse). Et puis, pour une fois, les pilotes d'attaque au sol iront plus vite que les chasseurs (ça change du stuka... ).
Voilà, à noter que ces 2 missions sont faites pour être joués en on-line (une version off-line sera préparé dès qu'il ne fera plus 38° dans ma pièce ordinateur).
- Pièces jointes
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#3
Chouette tout cela !
Sinon une petite interrogation: les D-9 disposaient-ils vraiement d'un pylone de bombes? Je croyais qu'ils n'en avaient pas?
Sinon une petite interrogation: les D-9 disposaient-ils vraiement d'un pylone de bombes? Je croyais qu'ils n'en avaient pas?
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Topic author - Jeune Pilote
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#4
Ben en tout cas, dans les deux ouvrages que j'ai consulté, il est indiqué à chaque fois que les Fw 190 D-9 de la JG 2 furent utilisés contre le pont de Remagen comme chasseur-bombardier avec des bombes de 250 kg.J.j. a écrit :Chouette tout cela !
Sinon une petite interrogation: les D-9 disposaient-ils vraiement d'un pylone de bombes? Je croyais qu'ils n'en avaient pas?