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sauter en parachute
Publié : mer. janv. 03, 2007 11:27 am
par Gaev
bonne année à tous,
quand on clique sur la touche "éjection" dans 1946, on bascule sur une vue externe et on peut voir la verrière être larguée et le pilote sauter en parachute...Comment cela se passait-il dans la réalité historique? Les pilotes pouvaient-ils larguer leur verrière? J'ai entendu dire que sauter de son avion en flammes n'était pas chose facile et qu'à partir d'une certaine vitesse, c'était impossible...le pilote n'ayant pas assez de force pour s'extirper du cockpit à cause de la pression de l'air à grande vitesse?? Il fallait donc ouvrir ou larguer sa verrière, se libérer des sangles du siège, et s'extirper de la carlingue...tout cela devait prendre de précieuses secondes...Et dans un bombardier..? Un membre d'équipage devait-il attendre l'ordre d'évacuation, comme dans la marine? Lorsque un ou deux moteurs étaient en flammes n'y avait-il pas un vent de panique et tout le monde ne se précipitait-il pas pour sauter en parachute? Dans le film "La bataille d'Angleterre" on peut voir de terribles images d'équipage essayant de quitter leur He111 en feu. On raconte le récit d'un mitrailleur allié dont le parachute avait été rendu inutilisable à cause du feu qui prenait dans l'avion et que cet aviateur aurait préféré sauter sans parachute et s'écraser plutôt que de mourir carbonisé..Et pourtant, bien que très grièvement blessé, il aurait eu la vie sauve parce qu'il aurait atteri sur des sapins lourdement chargés de neige qui auraient amorti sa chute...
Quelqu'un peut-il apporté des réponses à ces questions de parachutage? Existe-t-il des liens internet avec des récits d'aviateurs ayant eu la vie sauve grâce à leur parachute?
Merci d'avance pour les réponses.
Publié : mer. janv. 03, 2007 11:43 am
par bandini
Pour l'ejection impossible à grande vitesse, c'est dejà le cas il me semble dans IL2.
Publié : mer. janv. 03, 2007 11:53 am
par Pierre-Yves
oui , exact , le jeu ne permet plus de s'ejecter quand les G sont trop élevés . Il prend aussi en compte l'altitude de l'évacuation , si tu es trop bas c'est la mort du pilote virtuel .
Publié : mer. janv. 03, 2007 12:04 pm
par flavien
Salut,
il me semble aussi que dans Il2 dès que tu passes une certaine vitesse, si tu tentes de sauter, la verrière est larguée mais le pilote reste dans le cockpit.
Pour le type qui s'est balancé de son bombardier sans parachute, il a vraiment eu du bol. L'histoire et l'interview se trouve dans le documentaire "le ciel en feu" (récupéré sur la mule). Une chute de 5000m au départ de son Lancaster pour finir freiné par les sapins enneigés et la couche de poudreuse au sol (2-3m je crois). Le pilote fait l'interview à l'endroit exacte où ca c'est passé.
Elle fait froid dans le dos cette histoire.
Lorsque j'ai fait mon bateme voltige en cap 10, le pilote m'avait briefé en cas de pb. Si ca part en couille tourner et tirer la poignée rouge de la verrière , détacher les sangles et pousser sur ses jambes sans réfléchir pour s'extirper...
EDIT: Y a aussi le fait de bouger les commandes pendant l'ejection qui empeche le pilote de s'ejecter, si je dis pas de bétise.
Publié : mer. janv. 03, 2007 12:09 pm
par zerbull
procédure recommandée dans le cadre de la voltige
http://www.france-voltige.org/Securite/Sauter.htm
Publié : mer. janv. 03, 2007 1:24 pm
par Claymore
A l'époque dans la plupart des cas, pour évacuer l'avion ils larguaient la verrière, se débrêlaient et effectuaient un demi tonneau pour s'en extirper plus facilement...
Après faut voir, si blessure il y a c'est sûrement tout de suite moins facile.
Le mitrailleur de queue du Lancaster n'était pas grièvement blessé il me semble, il a dû être interviewé par Daniel Costelle pour sa série sur l'histoire de l'aviation, je crois me rappeler qu'il était tombé en forêt noire après une chute libre de plus de 4000m et que les sapins plus une généreuse couche de neige fraîche avait "amorti" son "atterrissage" il disait s'en être tiré avec des contusions un peu partout, mais surtout des épines de sapins, plantées un peu partout, en quantité suffisante pour faire un feu de joie...
Publié : mer. janv. 03, 2007 3:22 pm
par -=COS=-LeBorgne
Il y avait quelque fois des surprises , certains sont resté acroché à l' appareil par leur équipement de vol ( plus ou moins longtemps ) , d'autres à peines on ils commencés à se redresser dans leur cockpit que le vent relatif les as expulsés du bord !
Publié : mer. janv. 03, 2007 3:28 pm
par Waroff
Les anglais avaient pour consigne , une fois la verrière ouverte ou larguée, de se débrêler, d'effectuer une montée et de pousser le manche brutalement en avant, ce faisant ils étaient éjectés brutalement vers le haut par l'accélération négative, évitant ainsi le contact avec les empennages.
Publié : mer. janv. 03, 2007 3:39 pm
par Nephtis
En planeur on nous apprend a regarder la poignée avant de tirer dessu pour ouvrir le parachute,car des pilotes sont mort en tirant sur leur chemise au lieu de la poignée.
Publié : mer. janv. 03, 2007 3:57 pm
par Camouflage
Le mitrailleur du Lancaster s'appellait Nick Alkemade.
Alan Magee membre d'équipage d'un B-17 à survécu à une chute de 22.000 pieds au dessus de Saint-Nazaire en 43.
En 1972, une hotesse de l'air de la JAT à survécu à une chute libre de 33.000 pieds, coincée dans son siège, dans la partie arrière qui c'était détachée du reste de son DC9 suite à un attentat... Il semble que ce soit le record du monde en la matière
oops... source wikipedia
Publié : mer. janv. 03, 2007 6:13 pm
par Long Nez
Un site très intéressant parlant des éjections::hum:
http://www.ejection-history.org.uk/index.htm
Cela devrait te fournir quelques réponses Gaev.
Bonne Année!:exit:
Publié : mer. janv. 03, 2007 8:08 pm
par Thierry.C
Les différentes techniques utilisées (demi-tonneau ou méthode britannique) sont bien jolies mais ça ne fonctionne que si l'avion est en suffisamment bonne état...
Dans Il-2 je dois le plus souvent m'éjecter lorsque l'avion devient inpilotable (surface alaire en moins, queue découpée, gouvernes hors services,...) et il est alors impossible de réaliser les dites manoeuvres.
Lorsque l'avion tourne à grande vitesse sur lui même (vrille par exemple), je pense qu'il n'est pas non plus aisé de s'extirper.
Dans le cas on l'avion est pilotable mais hors combat (moteur en panne, grosse fuite d'huile ou autre), j'essaie en général de me poser (en catastrophe).
En réalité, ce n'est peut-être pas le choix que je choisirais. Quoique vue la fiabilité des parachutes de l'époque...
Dans le cas où le moteur est en feu, je pointe généralement le nez vers le haut avant de m'éjecter, mais je cherche avant tout à ne pas perdre de temps, l'avion pouvant exploser à tout moment...
T.
Publié : mer. janv. 03, 2007 11:00 pm
par Milos
Il est exact que si tu touches aux commandes de vol, ça empèche l'éjection (le pilote ne peut pas manier ses commandes et s'éjecter. Vérifiez :il suffit de commander l'éjection et maintenir la commande de tir.
il a dû être interviewé par Daniel Costelle pour sa série sur l'histoire de l'aviation
Oui, je l'avais vu. Très impressionnant.
Il y a une éjection qui m'avait marqué aussi. Il s'agit de celle de Charles Demoulin. Touché par un 88, le moteur de son Typhoon se détache et l'avion tombe en vrille à plat. Il essaie d'ouvrir le hood, rien à faire. Il tire sur la manette de largage qui lui reste dans la main. Il se rend compte qu'il a ses huit roquettes et il veut s'en débarrasser (réflexe idiot). Il appuie sur le bouton de tir. Explosion et il se retrouve au bout de son pépin. Mitraillé par la flack puis capturé.
Publié : mer. janv. 03, 2007 11:09 pm
par Gaev
ben merci pour les réponses. Impressionant le site sur les éjections Long Nez!!!
Publié : jeu. janv. 04, 2007 5:38 pm
par fight69
[quote="-=COS=-LeBorgne"]Il y avait quelque fois des surprises , certains sont resté]
C'est Douglas Bader qui était resté "accroché" à son Spitfire alors qu'il tentait de s'éjecter, son pied était resté coincé dans un recoin du cockpit et il n'avait eu la vie sauve que parce que la courroie de sa prothèse avait cédé (Pour les rares qui l'ignoreraient, D. Bader avait été amputé des 2 jambes en 1931, suite à un accident d'avion, et il portait des prothèses artificielles).
Grand pilote ce Bader, un de mes pilotes préférés.
Publié : jeu. janv. 04, 2007 6:21 pm
par MSDomino
Quelque chose qui joue pas mal je trouve, dans le cas de perte du morceau du zinc avec donc risque de mise en vrille très rapide, juste avant de frénétiquement taper Ctrl+E, réduisez les gazs à 0%....
Je trouve l'éjection plus rapide (logique puisque le "moulin" ne vient plus alimenter ou aggraver la rapidité de la vrille) !
Sais pas si c'est un bug ou si c'est voulu mais j'ai essayé hier soir et ca marche bien (bon j'étais à 300m d'alti donc splash mais l'éjection a été plus rapide) !
Publié : ven. janv. 05, 2007 7:14 am
par Camouflage
note... L'atterrissage aussi du coup
... Jusqu'ici tout va bien...
... Jusqu'ici tout va bien...
...
Publié : ven. janv. 05, 2007 9:44 am
par oli
... Jusqu'ici tout va bien...
... Jusqu'ici tout va bien...
...
Tiens, on devrait faire un pack de missions 7 mercenaires.
Publié : ven. janv. 05, 2007 11:32 am
par heinz
pour Magee , mitrailleur du 303 BG , il est effectivement tombé sans parachute de son B17 de 22000 pieds ( 6600 metres) mais en plus , il est tombé sur le toit en verre de la gare de St Nazaire . il eut 28 blessures mais survécu a ces dernières et termina la guerre dans un camp de prisonnier en Autriche .
C'était le 3 janvier 1943.
B17 F 41-24620 "Snap! Crackle ! Pop! 303 BG, 360 BS
Alan Magee est décédé recemment .
Publié : ven. janv. 05, 2007 12:08 pm
par Thierry.C
MSDomino a écrit :juste avant de frénétiquement taper Ctrl+E, réduisez les gazs à 0%....
Oui et mettre le pas d'hélice à 0% aussi (voire éteindre le moteur, ça j'ai jamais essayé).
Note, en général je presse d'abord Ctrl+E et ensuite je fais rapidement les manip si le pilote ne s'est pas déjà éjecté.
Dans tous les cas (je ne sais pas si ça accélère l'éjection), ça permet de gagner du temps puisque l'avion chute moins vite (et ça évite aussi parfois de ne plus pouvoir s'éjecter à cause d'une trop grande vitesse).
P'tain hallucinant ! Tomber de 6600 mètres sur une surface assez dur et rester vivant
!!!
C'était vraiment pas son heure.
T.
Publié : ven. janv. 05, 2007 1:45 pm
par CrazyFry
Mettre le pas a 0% je suis pas sur, mieux vaut le mettre a 100% l'helice offrira une plus grande resistance a l'air donc ralentira la chute de l'appareil.
Dans le meme esprit j'ouvre le radiateur, sors les volet et le train d'atterissage.
Mais je le fais apres avoir demandé l'ejection, c'est pas forcement plus rapide ( ben oui avec toutes les manips que l'on peut faire:sweatdrop ou alors choisir celles qui seront le plus efficace style couper les gaz sortir le volet et le train ) par contre ça freine bien l'avion dans sa chute et reduit les fait de rester coicé dans le pit.
Publié : ven. janv. 05, 2007 2:16 pm
par -=COS=-LeBorgne
fight69 a écrit :C'est Douglas Bader qui était resté "accroché" à son Spitfire alors qu'il tentait de s'éjecter, son pied était resté coincé dans un recoin du cockpit et il n'avait eu la vie sauve que parce que la courroie de sa prothèse avait cédé (Pour les rares qui l'ignoreraient, D. Bader avait été amputé des 2 jambes en 1931, suite à un accident d'avion, et il portait des prothèses artificielles).
Grand pilote ce Bader, un de mes pilotes préférés.
La meme aventure est arrivée à un pilote du NN il me semble , c' est ca botte qui l' a retenu plaquée le long du fuselage , celle ci a fini par se déchirer libérant ainsi son propriétaire !
Je pense que cela devait etre courant quand on regarde tout le bordel qu' il y a dans un pit ( manivelles , manettes , cables ) . On a vite fait de coincer sa combinaison de vol dedans .
Publié : ven. janv. 05, 2007 4:47 pm
par Max.le-rouge
Dieppe, aout 194, hurricane touché par la flak, Dereck Leyland Stevenson, DFC decide de sauter en parachute....extrait:
Je fis doucement basculer l'avion sur la droite, dans l'idée de me laisser tout bonnement glisser hors du cockpit une fois le hurricane sur le dos. C'est alors que les choses se gatèrent. J'avais complètement oublié deux détails plutôt importants, un mes bretelles de sécurité étaient déjà libérées (il avait hésité une premiére fois à sauter quelques minutes plus tôt) deux, j'avais oublié d'enlever mon serre-tête, lequel était racordé à l'avion par le cordon ombilical du casque radio et la chenille du masque à oxigène !
Dès que le Hurricane fut passé sur le dos, je commençai à glisser hors de mon siège, mais la glissade fut brutalement arrêtée par les raccords de mon casque. Pendant un horrible moment, je me retrouvai pendu sous l'avion, pendu sous l'avion, balloté de droite à gauche, et apparement condamné à accompagner mon cher avion jusqu'a son plongeon définitif dans les flots...
La suite dans son livre "et cinq de chute"
Max
Publié : ven. janv. 05, 2007 6:19 pm
par Thierry.C
CrazyFry a écrit :Mettre le pas a 0% je suis pas sur, mieux vaut le mettre a 100% l'helice offrira une plus grande resistance a l'air donc ralentira la chute de l'appareil.
Ben disons que ça dépend si le nez pointe vers le bas ou vers le haut.
Quand tu fais un piquer et que tu ne veux pas prendre trop de vitesses, tu réduis le pas (entre autres), non ?
Edit : Selon Rama : tu réduis le régime moteur en fait
En tout cas, pour moi, testé et approuvé.
Thierry
Ps : mmh, il est peut-être important de préciser que c'est avec moteur en marche mon raisonnement. Si on l'arrête, effectivement, 100% sont peut-être préférable.
Publié : ven. janv. 05, 2007 6:23 pm
par LAL_R-One
Si tu mets le "pas d'hélice" à 0%, tu ralentiras forcément puisque ça agit directement sur le régime moteur.