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reservoirs auto-obturants

Publié : mar. mai 16, 2006 2:31 pm
par morabil
Quelqu'un sait-il comment ca fonctionne :sorcerer:? Quel en est le principe ? Etait-ce la meme technologie pour tous ou y avait-il differentes techniques ?

Publié : mar. mai 16, 2006 2:40 pm
par Shane
bonne question. ca m'interesse aussi. peut etre est un truc du genre des pneus anti crevaisons. ou bien que l'interieur des ailes est recouvert de caoutchouc..
je ne m'etais pas posé la question. mais ca doit etre interessant a savoir.
ca me rappelle qu'il me semble que certains avions sur FB AEP PF ont des reservoirs autoobturants (si je ne me trompe pas) il me semble avoir observé le phenomene sur un bimoteur, dans une mission normandie de Belly.
Je me souviens pas de l'appareil.
j'avais ete touché et j'avais au moins 2 fuites, et au bout de quelques instants en regardant a nouveau les ailes je n'avais plus de fuites et j'ai pu rentrer.
a ce propos d'ailleurs le pe2 n'en as pas ;) j'ai testé pour vous ;)))
par contre il m'a pas semblé non plus qu'il etait possible de mettre en drapeau ses helices. est ce normal ? ou est ce un bug ? car ca m'a fait perdre enormement de vitesse quand je suis tombe en panne de carburant a 2500m. la piste ou je voulais me poser n'etais qu'a 5 ou 6 km. et j'ai failli ne pas l'atteindre tellement je perdais de vitesse a cause de la trainée des helices arretees.
j'ai deja utilisé maintes fois cette fonction, mais sur le pe2 ca n'a pas l'air de marcher. dommage.

Publié : mar. mai 16, 2006 2:51 pm
par ex:Kaos
Revêtement intérieur du réservoir en caoutchouc (Ou un truc du genre) qui réagi à l'échauffement au passage du projectile en rebouchant le trou si le diamètre n'est pas trop important.

Publié : mar. mai 16, 2006 3:03 pm
par Shane
euh, question bete. une balle qui traverse un reservoir plein.. ca doit generer de la chaleur justement.. ca met pas le feu au carburant ?
bon evidemment avec des obus explosifs, la question ne doit meme pas se poser. mais avec des balles "normales" (je ne connais pas le nom que ca porte).
dans les films, a chaque fois lesmecs font peter des bidons pleins d'essence en tirant dedans. c'est réaliste ca ?
j'ai jamais essayé ;)) LOL..
la seule fois de ma vie ou j'ai tiré avec un revolver c'est un 357 Magnum qu'un voisin flic m'a fait essayer dans sa cave.
j'ai failli lacher le flingue d'ailleurs ;)) et la balle s'était toute écrabouillée contre le mur, et ca faisait une jolie marque dans le mur d'ailleurs.
:)

Publié : mar. mai 16, 2006 3:15 pm
par Hasdrubal
Je suppose que plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour la mise à feu de l'essence: type de munition. Si on parle juste de perforants, pas de traceuseurs ou d'explosifs, si l'ogive percute quelque chose de métallique une étincelle se produit et on fini en "chaleur et lumiere". D'ou l'interet des réservoirs blindés. Mais ceci n'est tiré que de mes supputations, mon expérience en combat aérien n'étant que virtuelle.
A ce propos, pourquoi les avions japonais sont ils des briquets volants? Pas de blindage, pas de reservoirs auto-obturants ou bien conjugaison des deux???

Publié : mar. mai 16, 2006 3:31 pm
par Warlordimi
Hasdrubal a écrit : A ce propos, pourquoi les avions japonais sont ils des briquets volants? Pas de blindage, pas de reservoirs auto-obturants ou bien conjugaison des deux???
Les 2!

Publié : mar. mai 16, 2006 3:47 pm
par Hasdrubal
+ pas de parachute= une espérance de survie frolant le zéro absolu.

J'ai l'impression que les généraux japonais n'ont pas compris que dans un avion il y a un pilote et que ce qui distingue un bon pilote d'un mauvais ( en général) c'est l'expérience. Mauvais calcul...

Publié : mar. mai 16, 2006 4:00 pm
par Pierre Alfaro
Quoiqu'en anglais, une bonne explication sur Wikipedia

Publié : mar. mai 16, 2006 4:02 pm
par Angie
[quote="Hasdrubal"]+ pas de parachute= une espérance de survie frolant le zéro absolu.

[\QUOTE]
Je viens de comprendre l'origine du surnom de avions japonais. Zero chance de survie.. d'accord, d'accord :exit:

Publié : mar. mai 16, 2006 4:07 pm
par Warlordimi
C'est pas cette question là!

- idéologie, sociologie et du point de vue occidental, obscurantisme. Les japonais n'ont pas attendu Onishi pour se faire Seppuku à coup de Zéro sur les porte-avions US. Il valait mieux pour un pilote de mourir que de revenir à la nage et donc battu. Cet état d'esprit se retrouve dans les différentes armes. Et dans tout le peuple japonais en général, voire asiatique (Chine, Corée, Japon en tout cas).

- la maniabilité avant tout! C'est sur cet autel que le blindage, la résistance structurelle, le pilote, la radio, bref tout, à été sacrifié. Avant qu'ils ne se rendent compte de l'avantage et de la sécurité procurés par la vitesse.

Maitenant, ce qui distingue un bon pilote d'un mauvais pilote, c'est surtout de ne pas faire de référence à Hollywood. L'image du pilote crasseux fumant le cigare dans son Corsair qui refoule du fuel dans le pit et qui n'est marqué qu'hygièniquement par les 65 ans de guerre passés dans son zinc pourri, c'est pas très crédible.

- Les américains faisaient un tour d'opération de mémoire de 6mois. Les blessés graves et autres étaient rappatriés par bateaux ravitos/hopitaux. Les japonais restaient sur le navire quel que soit leur état jusqu'à la victoire ou la mort. Bref, jusqu'à ce que le PA rentre au port ou coule. Ensuite, les américains, même au début de la guerre arrivent avec un minimum de 200 heures de vol sur leur appareil. Passé 43, ils passent 400 heures de vol sur leur appareil. Les japonais sortent dans le même temps 3x moins de pilotes d'Etajima que les US de Miramar et autres écoles. Le taux d'échec est de 50%, et un pilote arrive au mieux avec 50heures de vol à partir de 43. Ensuite, le pilote US, s'il est muté dans une escadrille d'un type (chasse, torpillage, etc) n'en reste pas moins polyvalent et peut à l'occasion voler sur un autre type d'appareil que le sien. Un japonais volera toute sa vie militaire sur le même type d'appareil (chasse, etc...) et ne verra jamais d'autres horizons atrificiels.

Si les aviateurs japonais étaient excessivement entrainés au début de la guerre, ils ont perdu le principal de leur élite à Midway où les groupes aériens se sont fait laminer les uns après les autres. Les américains ne sont pas de uber-pilotes contrairement à ce que Pearl Harbor et autres veulent nous faire croire, ils ont de bon pilotes, certains excellents (ceux qui comme partout sortent du lot => AJ? :tongue: ) et les autres, mais surtout, ils ont un entrainement rigoureux et performant. Ils ont un luxe que n'ont pas les japonais, le temps.

Après, ben si certains comme Nishizawa, Sakai et autres Sugita ont fait des cartons monumentaux même sur les Hellcats et Corsair, la grande majorité des pilotes sortait à peines de jupes leur mères et n'était pas beaucoup plus agée que leurs collègues allemands sortant des HitlerJugend à 16ans pour enfourcher un K4. Mais c'est un autre débat!

Publié : mar. mai 16, 2006 4:14 pm
par Warlordimi
Angie a écrit :
Hasdrubal a écrit :+ pas de parachute= une espérance de survie frolant le zéro absolu.

[\QUOTE]
Je viens de comprendre l'origine du surnom de avions japonais. Zero chance de survie.. d'accord, d'accord :exit:
Pour l'explication, Zéro est l'abbréviation usuellement employée par les pilotes US (alors que le code officiel est "Zeke") et correspond au type de l'appareil dans la numérotation de l'IJN.

A6M2-21 Type 0 par exemple:

A= Chasseur embarqué
6= 6° appareil de ce type construit pour la Marine Impériale
M= Mitsubishi
2= 2° version de cet appareil

2= 2° modification de cellule
1= 1° modification de motorisation

Type 0= numéro de série par appareil repris sur base du calendrier Meiji. En 1940, les japonais sont en l'an 0. Donc Type 0. En réalité, en japonais on dit: "chasseur embarqué Type 0".

Si vous voyez souvent le terme "Reisen" à propos du Zéro, c'est l'abbréviation japonaise de "REI-SENTOKI" qui signifie simplement "Type 0"!

Publié : mar. mai 16, 2006 4:32 pm
par Angie
Pour poser ma petite pierre, je tiens à préciser (au passage merci Walordimi pour tes explications), qu'à l'époque de la conception du reisen, il n'y avait pas d'autre moyen.
Le cahier des charges était très (trop?) ambitieux. mitsubishi avait même réalisé l'exploit de dépasser les performances attendues; mais au détriment de la solidité et de la survivabilité de l'appareil.
Au passage aussi, on remarquera que les performances du 'Zeke' étaient si bonnes que l'on surestima; et les japonais abandonnèrent le prgramme de développement de son successeur. Quand ils se rendirent compte de cette erreur, il était trop tard.
Les américains avaient rattrapé leur retard en terme de performances; et les zeros étaient devenus les proies.

Ce fut l'une des plus grosses erreurs des japonais au cours de la seconde guerre mondiale.

Publié : mar. mai 16, 2006 5:02 pm
par Hasdrubal
merci pour la lecon Warlord ;)

Publié : mar. mai 16, 2006 5:30 pm
par hoarmurath
Juste un detail, mais un reservoir plein, n'explose pas. Ce qui explose, ce sont les vapeurs d'essence, combinees a l'air qui a remplace l'essence, ajoutes a l'effet de la balle (tracante ou incendiaire si possible).

Afin de limiter les risques d'explosion des reservoirs, ceux ci etaient remplis non pas d'air au fur et a mesure, mais de gaz inerte, genre monoxyde de carbone preleve sur l'echapement. En fait, le risque d'explosion des reservoirs etait plutot faible.

Le danger, c'etait les fuites de carburant et d'huile. Un reservoir non auto obturant va laisser s'echaper son kerosene, et une fois dehors, c'est la qu'il peut s'enflammer (pas dans le reservoir, pas de combustion sans oxygene). Pour les fuites d'huile, un moteur endommage prenait souvent feu en raison de l'huile entrant en contact avec des parties du moteur tres chaudes (cylindres, echapements).

En fait, du moint de vue du controle des degats, quand vous voyez sur un schema le pilote assis sur un reservoir de carburant auto-obturant, il n'est pas assis sur une bombe, mais au contraire sur un dispositif ayant peu de chances de provoquer la perte de l'appareil si il est touché par des balles. Le reservoir participe ainsi efficacement (je sais, ca fait bizarre), a la protection du pilote.

Quand a des reservoirs blindes, j'en ai jamais vus. Le blindage protegeait essentiellement le pilote, et sur les appareils les mieux proteges, le moteur.

Bien sur, avec l'introduction du canon, nombre de ces dispositifs perdirent de leur efficacite.

Publié : mar. mai 16, 2006 5:55 pm
par UF_Josse
Essayez, par curiosité, de mettre le feu à du kérozène ou du gasoil :hum:

Pas si simple, en fait ;) et.... oui, un bidon peut exploser, avec les vapeurs,...

vue des image par exemple de tirs de balles et d'obus sur du napalm....... ben, il ne se passe rien, ça coule, c'est tout ;)

A part le phosphore et certains produits trouvés dans les munitions incendiaires, il est plutot normal qu'une balle ou un obus traverse un réservoir sans y mettre le feu....

Publié : mar. mai 16, 2006 6:35 pm
par Waroff
il me semble que les réservoirs auto obturants étaient composés de deux parois entre lesquelles se trouvait un liquide épais autovulcanisant, genre braie ou caoutchouc.
En ce qui concerne l'explosion d'un réservoir par une simple balle, il faut, comme ila déjè été dit une proportion bien précise air/essence ( de l'ordre de 20/1, et 1g d'air fait environ 1000litres...un mélange détonant assurant la combustion est de 15/1, au delà le mélange est explosif et destructif - cas des mélanges pauvres provoquant le cliquetis), ensuite il faut que cette balle conserve une température suffisante pour l'ignition, plusieurs centaines de degré, ou provoque une étincelle. Les balles tracantes par la combustion du phosphore peuvent plus facilement déclencher un incendie dans un réservoir partiellement rempli, mais vite étouffé par manque de comburant(air)....après il reste les balles incendiaires et explosives.
les bandes de munition alternaient sucessivement, perforantes, tracantes, incendiares, cela faisait de jolies couleurs dans les bandes, jaunes, rouges, noires...identifiant la caractéristique de la balle.
Les aluminiums utilisés en aviation sont fortement alliés de magnésium, il n'est pas étonnant de voir les avions s'embraser trés rapidement comme des torches de flash et il est possible que pour gagner en légèreté et en rigidité les alu japonais soient à teneur plus élevée en magésium. Il est trés difficile de mettre le feu à de l'alu/magnésium, mais une fois qu'il a pris .......

Publié : mar. mai 16, 2006 6:44 pm
par LAL_R-One
Sympa ton rappel sur le zéro, Warlordimi.
M comme Mistubishi. Mais je croyais que les zeros étant construits autant par Mitsubishi que Nakajima. D'ailleurs en fonction des usines, les couleurs intérieures du cockpit nétaient pas les mêmes (à base de vert pour Mitsu, et bleu pour Nakajima).
Qu'en est t-il ?

Publié : mar. mai 16, 2006 7:04 pm
par UF_Josse
Vi, aussi les peintures, le schéma de camo variaient aussi ;) comme beaucoup d'avions en fait, même les macchis, les 109, les doras etc.... étaient construits par plusieurs constructeurs....

Publié : mar. mai 16, 2006 8:23 pm
par TooCool_12f
un autre détail concernant l'inflammabilité importante des zincs japonais est qu'ils utilisaient des alliages de magnésium, très léger, mais brulant à très haute température...

s'il était touché par des incendiaires, le zinc se transofmait en torche en un rien de temps

Publié : mar. mai 16, 2006 8:40 pm
par DR Dauntless
Pour l'absence de blindage sur les chasseurs Nippon d'avant 1943, ajoutons la faiblesse de l'industrie aéronautique impériale quand à la conception de moteurs puissants : aucun moteur en ligne d'origine purement nationale, et des moteurs en étoile pas tellement puissant (ou alors pas fiables) avant 1944. Et un avion lourd manquant de chevaux, ça donne pas grand chose niveau performance.

Les ricains avaient des moteurs de 2000cv en milieu de conflit, ils pouvaient se permettre de charger leurs cellule avec des dispositifs de survie comme du blindage ou offensif comme des batteries de mitrailleuses. Avec ses 1000cv, le Zéro ne pouvait pas se permettre d'embarquer le même type de gilet pare-balle.

Publié : mar. mai 16, 2006 9:55 pm
par morabil
Je suis alle comme suggere plus haut sur wikipedia. En gros ils disent qu'il y a du caoutchouc autour du reservoir, et que quand le fuel fuit par un trou, il va gonfler le caoutchouc, comme une eponge, et ca va donc refermer le trou.

Publié : mar. mai 16, 2006 11:42 pm
par Claymore
hoarmurath a écrit :Juste un detail, mais un reservoir plein, n'explose pas. Ce qui explose, ce sont les vapeurs d'essence, combinees a l'air qui a remplace l'essence, ajoutes a l'effet de la balle (tracante ou incendiaire si possible).

Afin de limiter les risques d'explosion des reservoirs, ceux ci etaient remplis non pas d'air au fur et a mesure, mais de gaz inerte, genre monoxyde de carbone preleve sur l'echapement. En fait, le risque d'explosion des reservoirs etait plutot faible.

Le danger, c'etait les fuites de carburant et d'huile. Un reservoir non auto obturant va laisser s'echaper son kerosene, et une fois dehors, c'est la qu'il peut s'enflammer (pas dans le reservoir, pas de combustion sans oxygene). Pour les fuites d'huile, un moteur endommage prenait souvent feu en raison de l'huile entrant en contact avec des parties du moteur tres chaudes (cylindres, echapements).

En fait, du moint de vue du controle des degats, quand vous voyez sur un schema le pilote assis sur un reservoir de carburant auto-obturant, il n'est pas assis sur une bombe, mais au contraire sur un dispositif ayant peu de chances de provoquer la perte de l'appareil si il est touché par des balles. Le reservoir participe ainsi efficacement (je sais, ca fait bizarre), a la protection du pilote.

Quand a des reservoirs blindes, j'en ai jamais vus. Le blindage protegeait essentiellement le pilote, et sur les appareils les mieux proteges, le moteur.

Bien sur, avec l'introduction du canon, nombre de ces dispositifs perdirent de leur efficacite.
Tout à fait, il y a même un procédé qui consiste à prelever une partie des gaz d'échappements pour "inerter" le reservoir, voire aussi à réchauffer la culasse des armes pour eviter le givrage en altitude, utilisé sur D-520 mais peu efficace et provoquant des réactions dangereuses avec certaines munitions (un comble)

Publié : mer. mai 17, 2006 8:54 am
par Warlordimi
LAL_R-One a écrit :Sympa ton rappel sur le zéro, Warlordimi.
M comme Mistubishi. Mais je croyais que les zeros étant construits autant par Mitsubishi que Nakajima. D'ailleurs en fonction des usines, les couleurs intérieures du cockpit nétaient pas les mêmes (à base de vert pour Mitsu, et bleu pour Nakajima).
Qu'en est t-il ?
On va dire "conception par le bureau d'étude" de Mitsubishi, puisqu'en effet des appareils pouvaient être construits sous licence par un autre fabricant.

Publié : mer. mai 17, 2006 9:09 am
par Hasdrubal
Je viens de lire "rendez vous avec la chance" et il apparait que Raymond Lallemant ne choisissais que les Typhoons sortis de la maison mère car leur finition étaient mieux réalisée il faisait la difference au niveau de la verrière.

Publié : mer. mai 17, 2006 9:58 am
par Pink_Tigrou
La fabrique sous license était monnaie courante pendant la guerre. Les "Corsair", par exemple, étaient fabriqués par la maison mère Vought (F4U), mais aussi par Good Year (F2G) et Brewster (F3A), avec des qualités de fabrication très variables... Mais qui dit maison-mère, ne dit pas automatiquement qualité... Ainsi, les Bf109 fabriqués par Messerschmitt dans les dernières années de guerre souffraient de problèmes d'approvisionnement en matières premières, de conditions de fabrications délicates suite aux bombardements et de sabotages divers. Ainsi, les meilleurs "109" restaient encore ceux fabriqués en Hongrie ! Image