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Publié : jeu. janv. 20, 2005 5:44 pm
par SUDAVIATION
:huh: Salut,
Les troupes italiennes ont repousées un raid de 600 commandos et de royal marines à tobrouk (en 1942 je crois), avec quelques artilleurs et des cuisiniers.
à Split en septembre 1943 la division de montagne "BERGOMO" à tenue tête à la division SS "PRINZ EUGEN" pendant 15 jours.
Mon grandpére était sergent dans un régiment d'artillerie Alpine dans la division "CUNEENSE", le régiment d'artillerie alpine de la division "JULIA" c'est le n°3 (attention un regiment d'artillerie de montagne et alpine c'est pas la mçeme chose, une division de montagne ce n'est pas un corp d'élite comme les "ALPINI")

Publié : jeu. janv. 20, 2005 6:47 pm
par UF-hallacar
petite précisions Yoyo et cela non pour polémiquer mais pour clarifier

Oui il s'agissait d'un exercice
Non le déboulé de char n'était pas prévu dans l'exercice
les char nous sont passés dessus par erreur
jamais avec des conscrit on aurait monté une telle manip
houla surtout pas de risque d'accident
et en cela je trouve cela dommage car tu te retrouve le jour dit avec aucune experience ( tout comme le fait de n'avoir jamais assisté à un tir d'artillerie et vu les effets de relativement pres )
la seule fois où on a fait cela c'était au centre d'entrainement commando
avec un amx 13 qui roule pas vite et toi dans une "trou" bétonné le char te passe au dessus et tu vas ensuite lui coller une mine au cul comme le rambo de base( hahahaahah le film ...)

ceci dit
1/ les optiques de maintenant n'ont rien à voir avec ceux des panzer, pas d'intensification de lumière ni le reste et la précision des calculateur de tir
2/ l'engagement des blindés aujourd'hui ( hormis la guerre du golf ) montre la vulnérabilité du char dans un environnement de type européen où les distances d'engagement sont reduites et le combat a lieu quasiement en majorité en type urbain là où le char est plus vulnérable
ce qui faisait la force du blindés a tendance à être minimisé et oblige les EM à rempenser les doctrine d'emploi des chars face à un advsersaire qui a changé et un armement diversifié
3/ en tant que biffin et donc comme il se doit en france méprisé par les cavalos ( c'est de bonne guerre et c'est normal moi ca me faire rire ces petites taquineries) je suis plus rassuré si j'ai un blindé avec moi que sans
Mais cela implique que la coopération soit efficace et bien sur le char est rarement isolé
car ce ne sont pas les chars qui tiennent le terrain mais c'est l'infanterie appelée l'arme des 150 dernier mêtres.
4/ Franchement le taux de mortalité entre un biffin et un tankiste je vois pas l'intérêt de le comparer car c'est pas comparable
de toute façon il y aura pas de respawn et on joue en full real
5/ comparaison amx30 et léopard 2
ben demandons au 3/52 il y a fuchs sur leopard ( armée belge) et kaos sur AMX30
les deux sont cavalos de métier.

Publié : jeu. janv. 20, 2005 6:56 pm
par UF-hallacar
J'ai lu dans bataille de blindés un article sur les combats entre la prince eugen et les italiens. Très instructif sur des événement peu connu de nous français.
On y voit vraiment le décalage entre le niveau de certaines troupes et le comportement inadmissible de certains officiers généraux iltaliens abandonnant leur hommes alors que d'autres étaient fusillés par les allemands pour ne pas avoir voulu désarmer leurs soldats. Il y a une telle confusion dans les état major italiens que les officiers sublaternes sont livrés à eux mêmes amemant des situations dramatiques et très diverses comme en effet les troupes alpines qui s'opposèrent vaillament aux allemands en unités constitués ou certains rejoignent le maquis yougoslave.

Remarquons aussi que Rommel rend homage à certaines divisons italiennes combattant en tunisie lybie egypte estimant qu'il n'a jamais eu à se plaindre d'elles.
Tant sur le front russe que sur le front du désert on ne peut que constater la bonne tenue des troupes italiennes lorsqu'elles étaient bien encadrées et équipées.

Publié : jeu. janv. 20, 2005 10:32 pm
par takatakatak
Cher PBO_yoyo

146 ème, 3ème bataillon, 2ème compagnie, 1ère section. Ah, les charme d'Avon l'hiver, ses fermes à courants d'air, ses paysages gorgés d'eau, sa franche camaraderie virile (malgré la présence de la 317 et 329....). Souvenir souvenir. Civil maintenant et informaticien.

Quand je dit bête aveugle, c'est que tu ne vois pas en mouvement ce qui reste immobile avec un minimum de camouflage. Bref la surprise reste pour l'antichar, la survie est un autre débat.

Pour la tête dehors, j'aurais préciser qu'il s'agissait des bestioles qui parcouraient nos campagnes il y a quelques décennies (quoique, c'est encore vrai sur pas mal de blindés, tout le monde n'a pas la chance de se promener en Leclerc ou en 30 refitté, vainard va!)

A tchô

Publié : jeu. janv. 20, 2005 10:45 pm
par PB0_YoYo
;) 106 ème promo ( la derniere entre hommes :cheers:) 2ème bataillon AHHH les fermes du poitou... :wub: :angry: :P

Cul de plomb par accident..1RHP/13RDP ;)

Les cavalos...Comme partout du bon et du moins bon.... Civil aussi et dans l'artisanat. Après le clairon j'fais dans l'art B)

@++


ps:Hally on a du se croiser....

Publié : jeu. janv. 20, 2005 10:45 pm
par Milos
Pegase Rama, vachement interessant ton post. Je ne connaissais le panzerfaust en détail. Ce qu'on appelle charge de dépotage est une charge propulsive (comme pour les mortiers ou le premier étage des satcp). Je ne pensais pas que la charge était autopropulsée.
Yoyo, plutôt impressionnant ton truc. Il est vrai qu'on oublie souvent que les blindés sont une arme de brisure, employés pendant une attaque lourde, et non pas deux ou trois dinausaures à moitié aveugles qui balladent dans un coin.
Pour la Russie (ça se croise dans tous les sens dans ce post ;) ), les historiens discutent encore sur le changement d'axe : la première année, les Allemands ont attaqué Moscou. La deuxième année, direction le Caucase et ses champs de pétrole. En fait, il y avait une autre raison : pour attaquer Moscou, les Allemands auraient étiré leurs lignes de ravitaillement sur des distances empéchant leur protection contre les partisans (soldats Russes dépassés par l'avance WH) et une énorme armée se préparait sur leur flanc droit, largement équipée (l'aide US était massive) et des régiments entiers arrivaient de Sibérie par trains complets. Le danger était trop grand et les Russes avaient profité de l'hiver pour préparer la protection de Moscou : il n'y avait pas moins de huit lignes de défense successives.

Publié : ven. janv. 21, 2005 12:45 pm
par Gerfaut
Originally posted by UF-hallacar@20 Jan 2005, 10:04
En effet, les plan était bien connu des russes et cela même sans l'intervention des russes grace à leur espion au sein de l'OKW dont on n'a jamais connu la véritable identité ( Gerfaut si tu peux confirmer)
ils savaient tout : la date, les unités engagées, les axes d'attaques
bref de quoi contrer le plan allemand

Pour autant que je sache, tout cela est exact. Et on en sait un peu plus maintenant sur l'identité du fameux "Werther", de très sérieuses études ont été faites et les anciens ont rédigé leurs mémoires...

Factuellement :
- Werther avait accès aux conférences de l'OKW
- Il utilisait du matériel radio forcément détectable par le Sipo-SD pour transmission vers l'Orchestre Rouge
- il n'a jamais été officiellement inquiété, ce qui signifie qu'il était très haut placé et disposait de moyens considérables.

Donc ? Que les moyens utilisés étaient ceux de la Gestapo. Il s'agissait d'un "Funkspiel", au départ officiellement un jeu d'intox mutuels entre services secrets ennemis...

Müller, le patron de la Gestapo n'assistait pas aux conférences de l'OKW ! Donc ?
Les agents radio transmetteurs étaient alimentés par une source y assistant !

Qui y assistait ?
Ben l'OKW et... 2 secrétaires de Bormann prenant en sténo toutes les discussions et décisions...
Bormann est le seul dignitaire suffisamment haut placé et informé pour avoir lâché les infos que le Centre de Moscou recevait.

Walther Schellenberg, chef du SD-Inland au RSHA - donc le contre-espionnage - explique dans ses mémoires qu'il n'avait aucun recours possible contre les opérations "spéciales" de Müller, d'autant plus que Bormann le couvrait. Il savait que le "Funkspiel" était d'une ampleur sans précédent, mais n'avait aucune prise dessus.

Reynhardt Gehlen - ancien patron du Heeresfremde Ost (Abwehr armées étrangères de l'est) - désigne nommément Bormann dans ses mémoires. Lui aussi précise que Bormann était intouchable.

Alors pourquoi Bormann et Müller ?
Parce que dans les hautes sphères allemandes, deux clans s'opposent entre les tenants d'une paix séparée à l'ouest et ceux d'un accord avec l'Union Soviétique.

D'un côté Schellenberg, Himmler et bcp d'officiers supérieurs veulent s'entendre avec l'ouest.
De l'autre côté, la tendance 'prolétarienne' - beaucoup moins représentée - veut la paix avec la Russie : comme par hasard, ce sont Bormann et Müller.

Maintenant : qui a "disparu" à Berlin quand les Russes sont entrés dans la ville, et qui n'a jamais été retrouvé ? Bormann et Müller !

L' agent russe (en Suisse il me semble) qui recevait les rapports de "Werther" n'a jamais voulu dévoiler l'identité de "Werther", même après avoir reçu des menaces de mort de sa hiérarchie, et Léopold Trepper lui-même (donc le patron de l'Orchestre Rouge) l'ignorait. C'est dire le niveau élevé de la taupe dans la hiérarchie allemande...

Mais ce qui est certain, c'est que le 'Centre' à Moscou recevait le détail des conférences de l'OKW en quelques heures seulement, avec les avis de chacun des participants !

5 bouquins pour plus de détail :

- Le labyrinthe - mémoires de W. Schellenberg.

- Le grand jeu - mémoires de L. Trepper.

- Les mémoires de R. Gehlen (patron du renseignement allemand après la guerre, désignant nommément Bormann comme la taupe).

- Hitler's Traitor. Martin Bormann and the Defeat of the Reich. By Louis Kilzer. Presidio Press, 2000. 307 Pages. $29.95.

- Inside Hitler's High Command. By Geoffrey P. Megargee. University Press of Kansas, 2000. 327 Pages. Reviewed by Colonel Christopher Timmers, U.S. Army, Retired.

As one might expect, Adolf Hitler is the central character in both of these excellent studies. Louis Kilzer painstakingly establishes a convincing case that Martin Bormann, the Fuehrer's top advisor and confidant, was actually a spy working in the service of Russian intelligence. Geoffrey Megargee advances the not implausible theory that the German general staff was of the collection of military intellectuals most of us have commonly accepted. In fact, after reading these two works, one is almost moved to remark, sarcastically, that it was a miracle (and a tribute to the German fighting man) that the Reich lasted as long as it did, especially after Stalingrad.

Hitler's casual regard for intelligence security made him and his staff almost blind to the machinations of a mole, "Werther" was his code name, and ultimately brought the Reich to grief on the battlefield. Kilzer's tale of network spies operating from Switzerland, Germany, and the USSR, and feeding Russian intelligence critically important details of German high command plans and intentions (often disregarded by Stalin) is proof that fact is often stranger than fiction. To help us understand all the players in this drama, Kilzer provides a compendium of 28 spies, networks, and abbreviations at the opening of his book. This is a needed feature as it is difficult to follow the narrative without a listing of the players who were part of this intelligence effort. At first, one cannot tell these players without a program.

The Red Army sometimes knew movement orders to German units in the field within hours of their release to German commanders. Stalin's paranoia at times prevented him from trusting these reports, and Kilzer offers the often repeated example of Stalin's mistrust of his subordinates that justified his purges: The fact that there was no evidence of a conspiracy against him was absolute proof that there was a plot to depose him. Indeed, Stalin doesn't come off much better than Hitler in terms of his inability to differentiate valid information from misinformation or propaganda. The Wehrmacht's initial successes on the Russian front, as both authors point out, was due in no small part to Stalin's liquidation (read: mass execution) of many top officers in the Soviet army during the late 1930s. Without experienced leaders and competent staff officers in the field to lead and guide Russian soldiers, the Red Army was a fruit ripe to be plucked by German forces.

While scholars have speculated on a highly placed traitor within Hitler's inner circle, Kilzer is the first to come out and identify him. His case is as compelling as it is complete. Megargee, on the other hand, also breaks new ground in a way that may dismay fans of the vaunted German General Staff For his contention is that Hitler's generals, far from being detached intellectual soldiers who only followed the Fuehrer out of loyalty--or in some cases fear--were themselves frequently complicit in the schemes launched by the Wehrmacht that frequently ended in failure (Stalingrad comes to mind). The generals might have been hesitant in various campaigns, but had an undying faith in their soldiers, not entirely misplaced; this faith clouded their judgments, especially in regard to the fighting ability and sheer tenacity of the Russian soldier. A contempt of one's enemies can often be the precursor to defeat.

Publié : ven. janv. 21, 2005 1:35 pm
par Gerfaut
Originally posted by PB0_YoYo@20 Jan 2005, 17:33
Faux! Le plus grand ennemi du char c'est un autre char !

Mais c'est bien sûr :P Et tu t'imagines qu'un char ne fait pas parti d'un peloton d'autres chars faisant eux même parti d'un escadron qui lui même fait parti d'un régiment ect....Et donc que tout ce beau monde ce balade n'importe comment sans se soucier de son lead ni de son ailier..... :rolleyes:


C'est clair TAKATAKATA ;) Toi aussi t'as creusé dans notre beau marais poitevin !? :lol: Quelle promo?

@+

Ouaip, ce n'était que mon avis perso qui n'engage que moi !
Je connais moins le combat char que le combat antichar, mais je me souviens bien des cours Renseignement que je donnais : un char n'est jamais seul, etc etc..., le BC de DB n'a pas les mêmes moyens que le BC de DFM, etc etc.... !!

Ayant fait un stage au 294è Panzerbataillon (Stetten akM) jumelé avec le 3èRD, j'ai pu effectivement constater que la tourelle du 30B2 est bien mieux que celle du Léopard question visu : les cavalos m'avaient dit que l'idéal aurait été un char avec la caisse du Léopard et la tourelle du 30B2 !
Je me rappelle aussi avoir démonté là-bas une MG3 (MG42 améliorée) par -20°C couché dans la neige à côté d'un tankiste allemand qui m'expliquait tranquillement comment faire le démontage/remontage : sauf que lui avait l'équipement hiver qui va bien et moi je me les caillais grave avec mes petits gants TTA. Au bout de 25mn, impossible de faire le remontage, tant les doigts étaient engourdis.

Le colonel du 294 nous avait dit à l'apéro : "en cas d'attaque russe, notre mission est de tenir sur place sans espoir de recul !". ça calme !

Au fait en ce qui me concerne : 115è Promo (S/C Grote) en 1985, 2è Bat à la 212, puis EAI, CNEC, 3/39RI et CAC 2èDB.
:rolleyes:

Publié : ven. janv. 21, 2005 1:51 pm
par UF-hallacar
Tu étais à la CAC de la 2eme DB
merde on a du se croiser
vu que j'étais au 39ème ri à rouen
chef de section instruction en 1989 puis
1ere compagnie de combat chef de la 3ème section
de 1990 à 91

Publié : ven. janv. 21, 2005 2:24 pm
par Merlin (FZG_Immel)
Mon grandpére était sergent dans un régiment d'artillerie Alpine dans la division "CUNEENSE", le régiment d'artillerie alpine de la division "JULIA" c'est le n°3 (attention un regiment d'artillerie de montagne et alpine c'est pas la mçeme chose, une division de montagne ce n'est pas un corp d'élite comme les "ALPINI")
autant pour moi, lapsus.. il faisait bien partie de la Julia.

Je vais essayer de retrouver les détails (compagnie etc.)

Publié : ven. janv. 21, 2005 3:22 pm
par Gaston
En tous cas, chapeau bas pour ces troupiers italiens qui se sont battus dans des conditions qui étaient, sur tous les fronts, loin d'être idéales !!! :god:

Publié : ven. janv. 21, 2005 3:29 pm
par PB0_YoYo
LOL Gerfaut, comme le monde est décidement petit !

Ptain ! STETTEN ( la ptite sibérie ) on à très certainement du se les geler en même temps Gerfaut..... :wacko: :rolleyes:

la 106 de 1983 2e bat également et aussi 222 :ph34r: :) On a du aussi avoir les même peau de vache d'instructeur...lol

Pour les culs de plomb, 6eme Dragons à Saarburg (RFA).

@+

Publié : ven. janv. 21, 2005 3:54 pm
par Gerfaut
Originally posted by UF-hallacar@21 Jan 2005, 13:51
Tu étais à la CAC de la 2eme DB
merde on a du se croiser
vu que j'étais au 39ème ri à rouen
chef de section instruction en 1989 puis
1ere compagnie de combat chef de la 3ème section
de 1990 à 91

Avec Buda ?! J'ai fait le CEC Breisach avec la 1ère Cie (section Cagé, S/C Durieux) en 89, je crois. Tu étais encore à la 11 en 89 ?

Faudra que je te scanne une archive d'époque !
^_^ :rolleyes:

Publié : ven. janv. 21, 2005 4:28 pm
par Gerfaut
Originally posted by PB0_YoYo@21 Jan 2005, 15:29
LOL Gerfaut, comme le monde est décidement petit !

Ptain ! STETTEN ( la ptite sibérie ) on à très certainement du se les geler en même temps Gerfaut..... :wacko: :rolleyes:

la 106 de 1983 2e bat également et aussi 222 :ph34r: :) On a du aussi avoir les même peau de vache d'instructeur...lol

Pour les culs de plomb, 6eme Dragons à Saarburg (RFA).

@+

J'étais avec Ivanovitch, tu dois forcément connaître s'il était déjà là !

Publié : ven. janv. 21, 2005 5:35 pm
par takatakatak
:lol: Dingue, c'est mars attack le forum C6. Tous les petits hommes verts s'y donnent rendez-vous!

Pour en revenir à Koursk, c'est vrai que les allemands était attendus, et que cette bataille c'est transformée en bataille d'attrition que les allemands ne pouvaient plus gagner. Le dispositif en profondeur a parfaitement joué son rôle et le fait que les soviétiques restent maître du terrain a limité leur pertes en matériel (statistiquement, seul un char sur trois considéré comme détruit l'était réellement, les atelier de campagne faisant des miracles dans la récupération des matériels. A noter d'ailleurs que de ce côté là, les russes faisaient mieux que les allemands, leurs matériels étant beaucoup plus standardisé. Le matériel est une arme méconnue du grand public, méprisée par les autres armes, mais ô combien essentielle sur les théatres d'opérations).

Publié : ven. janv. 21, 2005 6:14 pm
par PB0_YoYo
Ivanovitch
Yo ça me dit quelque chose, va falloir que je fasse des recherches. Mes neurones depuis ont subi quelques dégâts... :lol:

Je te tiens au courant ;)

@+

ps: Désolé pour le dérapage topic, une vieille affaire de famille :P

Publié : ven. janv. 21, 2005 9:10 pm
par UF-hallacar
gerfaut tu parles du lieutenant CAGé ?
qui est ensuite devenu capitaine adjoint à la 1ere compagnie
j'ai eu des "mots" avec lui après qu'il m'ai tiré dessus à 500m au frf1 pendant que j'allais relever des résultats sur le champs de tire
en 89 je finis Montpellier et j'arrive à rouen en juin89
moi j'ai fait le CEC à Givet avec toute la 1ere compagnie

Publié : ven. janv. 21, 2005 9:26 pm
par Merlin (FZG_Immel)
svp.. on essaye de continuer tout ca par MP. merci.

Publié : ven. janv. 21, 2005 9:56 pm
par Alain-James
Merci Merlin. Même avis :)

Par contre Gerfaut, extrêmement enrichissant ton petit speech sur Werther, merci beaucoup!

Publié : sam. janv. 22, 2005 4:16 am
par Gerfaut
Mais de rien, c'est un des sujets qui me titille le plus sur la WWII !!
Je te recommande de lire le bouquin de Louis Kilzer, une très bonne investigation.
;)

Checkez MP les autres !

Publié : sam. janv. 22, 2005 6:38 pm
par Milos
Dis moi Gerfaut, j'avais entendu parler de Canari. Mais tu as l'air plus calé que moi sur le sujet.

Publié : dim. janv. 23, 2005 3:15 am
par Gerfaut
Canaris c'était l' Abwehr, donc le renseignement militaire (dont dépendait Gehlen) tandis que la Sipo-SD c'était la SS.
Canaris et Schellenberg s'appréciaient mutuellement et Schellenberg dans ses mémoires nous dit que ses soupçons sur la loyauté de Müller face à l'URSS datent de début 43, quand il a eu la preuve que des contacts étaient établis entre Gestapo et Orchestre Rouge. Cependant il ne pouvait rien faire face à son dangereux collègue (Müller et Schellenberg avaient le même rang).
La prudence de Schellenberg s'explique par les liens entre Bormann et Müller (donc les pro-russes) et la destabilisation de Himmler (pro-occidental comme Schellenberg) entreprise par Bormann.

D'après Schellenberg, suite à une discussion avec lui, Müller ne croyait plus en la victoire allemande dès 43 et est passé à l'est en 45 (avec Bormann ?). Il cite le témoignage d'un officier prisonnier en Russie qui a reconnu Müller en 48 à Moscou.

En bref, on se rend compte que dès 43, plus personne ne croit en la victoire parmi les grands responsables, sauf Hitler évidemment, autour duquel s'agite un véritable panier de crabes.
On notera aussi que seuls les pro-occidentaux ont été poursuivis, c'est... Müller qui les faisait arrêter ! Si Canaris avait été pro-russe, il est probable qu'il s'en serait tiré...
:wacko:

Publié : dim. janv. 23, 2005 6:33 pm
par Milos
Canaris n'était pas pro-russe en effet. Cependant, on dit qu'il a trahi assez tôt, notamment en donnant des renseignements complètements faux sur les troupes présentes en Crête.

Publié : lun. janv. 24, 2005 3:08 pm
par psyduck
Originally posted by Mosca@14 Jan 2005, 14:32
Ce n'est pas un livre "historique" mais une bonne BD traitant la bataille de KURSK que je vous engage à lire : KURSK Tourmente d'acier par Dimitri
;)
un bon auteur dimitri.

Publié : ven. févr. 04, 2005 6:07 pm
par Gerfaut
Euh, au fait Merlin, tu connaitrais pas le nom du Groupe d'Arty de la Julia dans lequel était ton grand-père ?

L' un d'entre eux était rattaché au XXIV° Panzerkorps... Il me semble qu'ils portaient des noms/devises originaires du Frioul comme "TIRE E TAS" par exemple ("Tire et tais-toi").

Ils ont combattu à 1 contre 10/15, et la Julia a connu je crois, 65-70% de pertes, ses artilleurs ont été quasiment exterminés lors des assauts pour rompre les encerclements russes (du style, chaque patelin à traverser était occupé par l'ennemi qu'il fallait déloger pour progresser vers l'ouest !).

Et ils ont réussi, mais à quel prix... il fallait abandonner les blessés car intransportables, et presque toutes les mules ont été mangées.

Le Général autrichien EIBL disait : "Mes Panzer, ce sont les Gebirgsjäger italiens !", c'est dire la réputation qu'ils avaient, et l'artillerie de montagne en premier lieu.

Les troupes italiennes ont été celles qui ont le plus bénéficié de l'aide de la population ukrainienne pendant la retraite de l'hiver 42-43, car ils avaient donné des soins et aidé aux travaux des champs quand ils le pouvaient l'été précédent.

Je dois aussi avoir à la maison des insignes d'unités d'arty de la Julia en couleur que je pourrais scanner, dans mes archives...