Super Hornet au 1/72
Publié : sam. sept. 19, 2015 9:18 pm
Depuis le retrait du légendaire Tomcat, le principal avion de combat embarqué de l’US Navy est le F 18 E/F. La genèse de cet avion remonte au F 18 d’origine, du début des années 80, mais aussi à l’abandon du bombardier furtif embarqué A 12, projet victime d’une trop grande ambition, doublée d’une bonne dose de mauvaise foi de la part du DoD, soucieux à la fin de la guerre froide d’arrêter un programme qui promettait d’être couteux.
Avec cet abandon, la Navy se retrouva en présence d’une flotte aérienne vieillissante, sans perspective de renouvellement. Mc Donnell Douglas proposa alors de réaliser une version améliorée du Hornet : du F 18 de départ, furent conservés sans modification le fuselage avant (le visage de l’avion, tout un symbole) et… la désignation F 18, mais le nouvel avion était en fait bien différent du « Legacy Hornet », avec une voilure agrandie, des moteurs plus puissants, et plein de modifications pour réduire la signature radar.
On ne sait pas si le Congrès fut dupe ou complice… mais cette démarche de « derivative » plus marketing que technologique permit à Mc Donnell Douglas d’obtenir fin 1992 le lancement du programme du « Super Hornet » qui, après un premier vol fin 1995, est, 20 ans après, toujours en production et truste les ponts des Supercarriers. La Navy qui en possède plus de 500 exemplaires semble en être très contente, continue à en commander, et ne semble pas particulièrement pressée de le voir remplacer par le F 35, qui entrera pourtant en service… un jour. Et de son côté Boeing, qui a racheté Mc Donnell Douglas, ne ménage pas ses efforts pour maintenir le « Shornet » en production.
La doc sur le F 18 E/F est abondante, nombreux articles de magazines et nombreuses photos sur Internet, plus une bonne monographie de la série « In detail and scale » justement.
Cet avion a fait l’objet de plusieurs maquettes, dont une très bonne du biplace au 1/72 de Hasegawa, datant d’une dizaine d’années, et qui attendait d’être ressortie du placard. Je la complète avec deux kits de détaillage avec cockpits en résine et planches de photodécoupe d’Aires et d’Eduard, et en avant !
Dès le départ, vu le niveau de détail de la maquette et des kits d’amélioration, et l’abondance de la documentation disponible, je prévois de laisser le cockpit ouvert et de bien le détailler. Dans ce but, je commence par intégrer la « baignoire » en résine, beaucoup plus détaillée que celle de la maquette, dans le fuselage, avant de coller le dessus sur le dessous.
Après je me livre à une sélection entre les pièces et éléments de la boîte et ceux proposés par les kits, pour en retenir ceux qui me paraissent les mieux à utiliser : sièges en résine avec brélages en photodécoupe, tableaux de bord en résine, découpe d’éléments (les écrans) dans les decals du cockpit de la planche de la maquette, etc… Les sièges et le tableau arrière, une fois finis, sont mis de côté pour n’être montés qu’à la fin. Une fois le cockpit terminé, le reste du montage est simple, les empennages, les trains, les trappes, les pylones de la maquette sont de très bonne qualité.
Les Super Hornets sont le plus souvent tout gris, en fait plusieurs gris très peu différents : c’est d’un triste… Heureusement parmi les 3 décorations proposées dans la boîte il y a un « CAG Bird » plus coloré, qui est aussi l’avion qui avait été présenté à Farnborough en 2004 : deux raisons de le sélectionner !
Après un peu de masquage je bombe le dessous de l’avion en gris très clair AS10 puis le dessus avec un gris un peu plus foncé, AS32. L’intérieur des logements de train est blanc brillant, le haut des dérives est jaune vif, et l’encadrement de verrière est totalement noir sur cet avion.
Ensuite, bombage vernis brillant avant de poser les decals. La planche Hasegawa est de grande qualité. Il y a les decals bien colorés spécifiques à l’avion choisi, plus tous les petits decals de servitude communs à tous les avions. Hasegawa nous prévient gentiment qu’il y a sur la planche des decals pas répertoriés sur leur propre plan : donc ne pas s’affoler si on ne voit pas ou les placer ! Par ailleurs, je renonce à poser des dizaines de decals vraiment petits ( < 1mm ) qui sont en plus d’un gris trop peu différent du gris de fond !
Une fois les decals posés, comme d’habitude je rebombe l’ensemble de la maquette en vernis mat, et pour finir, après démasquage, je revernis les verrières et finis au pinceau très fin quelques détails en peintures brillantes : feux de position, amortisseurs, détails du train…
Enfin au niveau armements, parmi les équipements proposés, je retiens deux Sidewinder dernier modèle AIM-9 X en bout d’aile, deux AMRAAM sur le fuselage et deux réservoirs sous voilure, et c’est fini.[/size]
Avec cet abandon, la Navy se retrouva en présence d’une flotte aérienne vieillissante, sans perspective de renouvellement. Mc Donnell Douglas proposa alors de réaliser une version améliorée du Hornet : du F 18 de départ, furent conservés sans modification le fuselage avant (le visage de l’avion, tout un symbole) et… la désignation F 18, mais le nouvel avion était en fait bien différent du « Legacy Hornet », avec une voilure agrandie, des moteurs plus puissants, et plein de modifications pour réduire la signature radar.
On ne sait pas si le Congrès fut dupe ou complice… mais cette démarche de « derivative » plus marketing que technologique permit à Mc Donnell Douglas d’obtenir fin 1992 le lancement du programme du « Super Hornet » qui, après un premier vol fin 1995, est, 20 ans après, toujours en production et truste les ponts des Supercarriers. La Navy qui en possède plus de 500 exemplaires semble en être très contente, continue à en commander, et ne semble pas particulièrement pressée de le voir remplacer par le F 35, qui entrera pourtant en service… un jour. Et de son côté Boeing, qui a racheté Mc Donnell Douglas, ne ménage pas ses efforts pour maintenir le « Shornet » en production.
La doc sur le F 18 E/F est abondante, nombreux articles de magazines et nombreuses photos sur Internet, plus une bonne monographie de la série « In detail and scale » justement.
Cet avion a fait l’objet de plusieurs maquettes, dont une très bonne du biplace au 1/72 de Hasegawa, datant d’une dizaine d’années, et qui attendait d’être ressortie du placard. Je la complète avec deux kits de détaillage avec cockpits en résine et planches de photodécoupe d’Aires et d’Eduard, et en avant !
Dès le départ, vu le niveau de détail de la maquette et des kits d’amélioration, et l’abondance de la documentation disponible, je prévois de laisser le cockpit ouvert et de bien le détailler. Dans ce but, je commence par intégrer la « baignoire » en résine, beaucoup plus détaillée que celle de la maquette, dans le fuselage, avant de coller le dessus sur le dessous.
Après je me livre à une sélection entre les pièces et éléments de la boîte et ceux proposés par les kits, pour en retenir ceux qui me paraissent les mieux à utiliser : sièges en résine avec brélages en photodécoupe, tableaux de bord en résine, découpe d’éléments (les écrans) dans les decals du cockpit de la planche de la maquette, etc… Les sièges et le tableau arrière, une fois finis, sont mis de côté pour n’être montés qu’à la fin. Une fois le cockpit terminé, le reste du montage est simple, les empennages, les trains, les trappes, les pylones de la maquette sont de très bonne qualité.
Les Super Hornets sont le plus souvent tout gris, en fait plusieurs gris très peu différents : c’est d’un triste… Heureusement parmi les 3 décorations proposées dans la boîte il y a un « CAG Bird » plus coloré, qui est aussi l’avion qui avait été présenté à Farnborough en 2004 : deux raisons de le sélectionner !
Après un peu de masquage je bombe le dessous de l’avion en gris très clair AS10 puis le dessus avec un gris un peu plus foncé, AS32. L’intérieur des logements de train est blanc brillant, le haut des dérives est jaune vif, et l’encadrement de verrière est totalement noir sur cet avion.
Ensuite, bombage vernis brillant avant de poser les decals. La planche Hasegawa est de grande qualité. Il y a les decals bien colorés spécifiques à l’avion choisi, plus tous les petits decals de servitude communs à tous les avions. Hasegawa nous prévient gentiment qu’il y a sur la planche des decals pas répertoriés sur leur propre plan : donc ne pas s’affoler si on ne voit pas ou les placer ! Par ailleurs, je renonce à poser des dizaines de decals vraiment petits ( < 1mm ) qui sont en plus d’un gris trop peu différent du gris de fond !
Une fois les decals posés, comme d’habitude je rebombe l’ensemble de la maquette en vernis mat, et pour finir, après démasquage, je revernis les verrières et finis au pinceau très fin quelques détails en peintures brillantes : feux de position, amortisseurs, détails du train…
Enfin au niveau armements, parmi les équipements proposés, je retiens deux Sidewinder dernier modèle AIM-9 X en bout d’aile, deux AMRAAM sur le fuselage et deux réservoirs sous voilure, et c’est fini.[/size]
