MiG 17 NVNAF au 1/72
Publié : mar. avr. 14, 2015 3:35 pm
Après le MiG 15 présenté dernièrement, j’ai voulu finir la série des MiG avec le MiG 17, chaînon manquant de l’évolution de l’espèce dans ma collection.
Moins connu que le MiG 15, le MiG 17 fut développé afin de corriger les défauts et limitations de celui-ci. La flèche de la voilure passe de 35 à 45° et le fuselage est rallongé de près d’ 1 mètre. Il est équipé d’un réacteur Klimov VK1F plus puissant, avec post combustion sur les derniers modèles. L’armement principal des premières versions reste la batterie de canons de 37 et de 23 mm du MiG 15. Un total de 6000 MiG 17 furent fabriqués. Certains étaient encore en service à la fin de la guerre froide, en 1991…
Le premier MiG 17 vole en 1950, et entre les essais et les modifications, il entre en service trop tard pour participer à la guerre de Corée. Mais une dizaine d’années plus tard, quand la guerre du Vietnam commence, il forme l’essentiel de l’effectif de l’Armée de l’Air Nord Vietnamienne et va connaitre de nombreux combats contre les avions Américains qui bombardent le Nord.
Bien que ceux-ci soient en général plus modernes et mieux équipés, les MiG 17 arrivèrent à en descendre pas mal, en subissant aussi beaucoup de pertes.
Le MiG 17 est moins bien représenté au niveau maquettes que le MiG 15. J’ai fait l’acquisition sur E Bay d’une édition spéciale du MiG 17 de Hasegawa, avec quelques modifications et une planche de decals permettant de réaliser un avion de la NVNAF. Cette maquette ne date pas d’hier, mais elle est raisonnablement exacte, et prévue pour représenter l’avion d’un As Nord Vietnamien, Nguyen Van Bay. Au niveau documentation, elle aussi moins riche que pour le MiG 15, on trouve pas mal de photos sur internet et quelques petites monographies utiles aux maquettistes. Enfin, je vais agrémenter la maquette avec un bon siège en résine comme sur le MiG 15, des tubes de canon métalliques, et quelques décals en rab du MiG 15 pour l’intérieur du poste de pilotage.
Le montage est assez simple, je commence par aménager le poste de pilotage, sans faire aussi détaillé que pour le MiG 15 car le cockpit ne va pas rester ouvert. Une fois le fuselage refermé, on le complète avec l’entrée d’air spéciale fournie en white metal (la maquette d’origine avait une autre entrée d’air avec un radar). Avantage, plus besoin de lester le nez pour que l’avion ne tombe pas sur le Q ! Le reste du montage, voilure, empennage, train… se termine ensuite sans problème.
Pour la décoration, Hasegawa fournit un plan de camouflage très détaillé, mais je ne trouve qu’une photo en noir et blanc correspondante de cet avion. Il existe bien un MiG 17 « 3020 » au Musée de l’US Air Force, mais ce n’est pas l’avion d’origine et il a été peint après restauration, avec un autre camouflage. On pourrait d’ailleurs très bien peindre la maquette pour représenter cet avion du Musée, mais je préfère faire confiance au plan qui permet de représenter l’avion opérationnel d’époque.
Le camouflage est assez compliqué. Je commence par tout bomber en vert olive foncé, et ensuite je peins au pinceau le réseau de motifs en vert plus clair qui complète le camouflage. Il y a bien une incertitude sur ce second vert, supposé être un mélange de vert foncé et de jaune, difficile à préciser en l’absence de photos couleur, la seule indication utile étant l’illustration du couvercle de la boîte. Le résultat fait un peu l’effet d’un serpent venimeux, ce qui était peut-être le but recherché…
Mauvaise surprise, la planche de decals de la maquette est tellement vieille que ceux-ci sont impossibles à transférer. Alors je plonge dans ma collection de decals et là, bonne surprise, je tombe sur une planche dédiée au MiG 17 ou je trouve les quelques decals correspondant au 3020 ! Moralité : dans ce métier, faut jamais rien jeter !
Moins connu que le MiG 15, le MiG 17 fut développé afin de corriger les défauts et limitations de celui-ci. La flèche de la voilure passe de 35 à 45° et le fuselage est rallongé de près d’ 1 mètre. Il est équipé d’un réacteur Klimov VK1F plus puissant, avec post combustion sur les derniers modèles. L’armement principal des premières versions reste la batterie de canons de 37 et de 23 mm du MiG 15. Un total de 6000 MiG 17 furent fabriqués. Certains étaient encore en service à la fin de la guerre froide, en 1991…
Le premier MiG 17 vole en 1950, et entre les essais et les modifications, il entre en service trop tard pour participer à la guerre de Corée. Mais une dizaine d’années plus tard, quand la guerre du Vietnam commence, il forme l’essentiel de l’effectif de l’Armée de l’Air Nord Vietnamienne et va connaitre de nombreux combats contre les avions Américains qui bombardent le Nord.
Bien que ceux-ci soient en général plus modernes et mieux équipés, les MiG 17 arrivèrent à en descendre pas mal, en subissant aussi beaucoup de pertes.
Le MiG 17 est moins bien représenté au niveau maquettes que le MiG 15. J’ai fait l’acquisition sur E Bay d’une édition spéciale du MiG 17 de Hasegawa, avec quelques modifications et une planche de decals permettant de réaliser un avion de la NVNAF. Cette maquette ne date pas d’hier, mais elle est raisonnablement exacte, et prévue pour représenter l’avion d’un As Nord Vietnamien, Nguyen Van Bay. Au niveau documentation, elle aussi moins riche que pour le MiG 15, on trouve pas mal de photos sur internet et quelques petites monographies utiles aux maquettistes. Enfin, je vais agrémenter la maquette avec un bon siège en résine comme sur le MiG 15, des tubes de canon métalliques, et quelques décals en rab du MiG 15 pour l’intérieur du poste de pilotage.
Le montage est assez simple, je commence par aménager le poste de pilotage, sans faire aussi détaillé que pour le MiG 15 car le cockpit ne va pas rester ouvert. Une fois le fuselage refermé, on le complète avec l’entrée d’air spéciale fournie en white metal (la maquette d’origine avait une autre entrée d’air avec un radar). Avantage, plus besoin de lester le nez pour que l’avion ne tombe pas sur le Q ! Le reste du montage, voilure, empennage, train… se termine ensuite sans problème.
Pour la décoration, Hasegawa fournit un plan de camouflage très détaillé, mais je ne trouve qu’une photo en noir et blanc correspondante de cet avion. Il existe bien un MiG 17 « 3020 » au Musée de l’US Air Force, mais ce n’est pas l’avion d’origine et il a été peint après restauration, avec un autre camouflage. On pourrait d’ailleurs très bien peindre la maquette pour représenter cet avion du Musée, mais je préfère faire confiance au plan qui permet de représenter l’avion opérationnel d’époque.
Le camouflage est assez compliqué. Je commence par tout bomber en vert olive foncé, et ensuite je peins au pinceau le réseau de motifs en vert plus clair qui complète le camouflage. Il y a bien une incertitude sur ce second vert, supposé être un mélange de vert foncé et de jaune, difficile à préciser en l’absence de photos couleur, la seule indication utile étant l’illustration du couvercle de la boîte. Le résultat fait un peu l’effet d’un serpent venimeux, ce qui était peut-être le but recherché…
Mauvaise surprise, la planche de decals de la maquette est tellement vieille que ceux-ci sont impossibles à transférer. Alors je plonge dans ma collection de decals et là, bonne surprise, je tombe sur une planche dédiée au MiG 17 ou je trouve les quelques decals correspondant au 3020 ! Moralité : dans ce métier, faut jamais rien jeter !