Le premier Mirage
Publié : ven. avr. 04, 2014 5:20 pm
L’histoire des Mirage III a commencé il y a 60 ans, avec un petit avion qui s’appelait, au début, Mystère Delta.
Le MD 550, son premier nom officiel, fut commandé en Mars 1954. C’était un tout petit avion, symptomatique des programmes d’ « intercepteur léger » du moment, propulsé par deux réacteurs Viper de 740 kg de poussée chacun (le dixième de la motorisation d’un Rafale d’aujourd’hui !), et baptisé au début Mystère Delta du nom de la nouvelle forme de son aile. Il fit son premier vol le 25 Juin 1955.
Après une première série d’essais, l’avion fut modifié en 1956 avec une nouvelle dérive, deux réacteurs de… 1 tonne de poussée chacun ! avec une PC développée par Dassault, puis un moteur fusée SEPR, et « last but not least », fut rebaptisé Mirage I. Avec ces modifications et malgré ses entrées d’air fixes, il put atteindre Mach 1,6. C’était bien parti et comme on le sait ça n’allait plus s’arrêter : avec un moteur Atar le Mirage I devint le Mirage III, et 60 ans après, il y en a encore en service…
Il existe une maquette au 1/72 de ce précurseur, proposée par le maquettiste Jean Pierre Dujin au milieu d’une gamme prolifique de maquettes en résine d’avions peu connus (mais surtout Français), produite et diffusée dans les années 70 – 80. Après sa disparition il y a quelques années, un groupe d’amis « JFR Team » a continué de diffuser ses maquettes, en les améliorant avec des planches de photo découpe et de decals. Dans le cas du Mirage, il existe même maintenant deux boîtes distinctes, une pour l’avion d’origine et l’autre pour l’avion modifié. J’ai choisi de réaliser celle de la toute première version.
Pour la documentation, on arrive à trouver quelques photos sur le web et surtout, dans le livre « des Mirage et des hommes », le premier chapitre est consacré à « l’ancêtre ».
La maquette accuse un peu son âge, normal, c’est une réalisation en résine d’il y a 30 ans. Il y a beaucoup de ponçage et d’ajustage à faire. "c'est du brutal", certaines pièces sont à peine utilisables. Heureusement la planche de photo découpe fournit, entre autres des trappes de train plus agréables. Je remplace les trains principaux par des trains de Mirage III pris dans l’indispensable « boîte à rabiots », pareil pour les roues, et je mets aussi un siège en résine du commerce, avec difficulté car il y a peu de place dans le cockpit, comme dans l’original ! Il n’y a pas de charges extérieures et le montage est assez vite terminé.
Pour la peinture, finition « aluminium » de rigueur : pour moi c’est un bombage général avec une bombe alu, puis la reprise de quelques zones avec une peinture alu en pot, de tonalité légèrement différente. La planche de decals est simple mais suffisante : on ne faisait pas dans la fantaisie à l’époque…
En résumé, une maquette pas facile à faire, mais qui en vaut bien la peine pour compléter une collection. Je prévois d'en faire d'autres du même producteur...
On peut la comparer avec celle d’un Mirage IIIC et aussi avec celles de deux autres Deltas expérimentaux contemporains, le XF 91 et le Fairey Delta 2 : Incontestablement, l’aile Delta était tendance à l’époque !
Le MD 550, son premier nom officiel, fut commandé en Mars 1954. C’était un tout petit avion, symptomatique des programmes d’ « intercepteur léger » du moment, propulsé par deux réacteurs Viper de 740 kg de poussée chacun (le dixième de la motorisation d’un Rafale d’aujourd’hui !), et baptisé au début Mystère Delta du nom de la nouvelle forme de son aile. Il fit son premier vol le 25 Juin 1955.
Après une première série d’essais, l’avion fut modifié en 1956 avec une nouvelle dérive, deux réacteurs de… 1 tonne de poussée chacun ! avec une PC développée par Dassault, puis un moteur fusée SEPR, et « last but not least », fut rebaptisé Mirage I. Avec ces modifications et malgré ses entrées d’air fixes, il put atteindre Mach 1,6. C’était bien parti et comme on le sait ça n’allait plus s’arrêter : avec un moteur Atar le Mirage I devint le Mirage III, et 60 ans après, il y en a encore en service…
Il existe une maquette au 1/72 de ce précurseur, proposée par le maquettiste Jean Pierre Dujin au milieu d’une gamme prolifique de maquettes en résine d’avions peu connus (mais surtout Français), produite et diffusée dans les années 70 – 80. Après sa disparition il y a quelques années, un groupe d’amis « JFR Team » a continué de diffuser ses maquettes, en les améliorant avec des planches de photo découpe et de decals. Dans le cas du Mirage, il existe même maintenant deux boîtes distinctes, une pour l’avion d’origine et l’autre pour l’avion modifié. J’ai choisi de réaliser celle de la toute première version.
Pour la documentation, on arrive à trouver quelques photos sur le web et surtout, dans le livre « des Mirage et des hommes », le premier chapitre est consacré à « l’ancêtre ».
La maquette accuse un peu son âge, normal, c’est une réalisation en résine d’il y a 30 ans. Il y a beaucoup de ponçage et d’ajustage à faire. "c'est du brutal", certaines pièces sont à peine utilisables. Heureusement la planche de photo découpe fournit, entre autres des trappes de train plus agréables. Je remplace les trains principaux par des trains de Mirage III pris dans l’indispensable « boîte à rabiots », pareil pour les roues, et je mets aussi un siège en résine du commerce, avec difficulté car il y a peu de place dans le cockpit, comme dans l’original ! Il n’y a pas de charges extérieures et le montage est assez vite terminé.
Pour la peinture, finition « aluminium » de rigueur : pour moi c’est un bombage général avec une bombe alu, puis la reprise de quelques zones avec une peinture alu en pot, de tonalité légèrement différente. La planche de decals est simple mais suffisante : on ne faisait pas dans la fantaisie à l’époque…
En résumé, une maquette pas facile à faire, mais qui en vaut bien la peine pour compléter une collection. Je prévois d'en faire d'autres du même producteur...
On peut la comparer avec celle d’un Mirage IIIC et aussi avec celles de deux autres Deltas expérimentaux contemporains, le XF 91 et le Fairey Delta 2 : Incontestablement, l’aile Delta était tendance à l’époque !
. L'est déjà pas grand à coté du III 
, j'ose à peine l'imaginer à coté d'un autre biréacteur : le IV 
