Utilisation qui m’est toute personnelle (et peut ne pas convenir aux autres)
Pour les maquettes avion 1/72 (Bomber – chasseurs WW2) 1/48 (Jets) 1/32 (WW2) j’utilise des buses fines.
Un Badger 100LG buse fine pour couvrir de la surface (aiguille fine à gauche sur photo) ; un De Vilbiss Super 63 buse ultra fine pour les bordures de camouflage, tâches, et petites surfaces (aiguille fine à droite sur photo).
(La buse du DeVilbiss permet de tirer des traits au mini de 0.2 - 0.3 mm avec de l’encre, avec de la peinture acrylique correctement diluée, on arrive à 0.6 - 0.8 mm – comparer les tailles d’aiguilles "fine" des 2 marques / les diamètres aiguilles sont ~1 mm).
Simple ou double action ?
Pour le travail en art graphique, le double-action est nécessaire parce que l’on doit souvent réaliser des effets.
Pour le maquettisme, il ne me sert pas.
Je bloque la position de l’aiguille afin d’obtenir le débit qui m’est nécessaire dans telle ou telle phase (une bordure de camouflage avec débit faible ou bien le reste de surface du camouflage avec débit un peu plus important par exemple).
Pourquoi ? Il est très fatiguant (voir impossible) de maintenir longtemps la position de recul de l’aiguille constante tout en appuyant sur la gâchette. En bloquant l’aiguille en position, on a juste qu’à appuyer sur la gâchette.
Il me semble que la plupart des aérographes simple action permettent le blocage de l’aiguille dans une position prédéterminée.
Augmenter le débit de peinture par recul de l’aiguille fait élargir le faisceau et va pulvériser partout inutilement sans pour autant couvrir une surface plus important en densité de peinture.
Je préfère couvrir de la surface par allers-retours successifs à faible débit (largeur faisceau de 3 mm à 5 mm selon la surface) qu’utiliser l’aérographe comme une « bombe ».
De toute façon, il faudra au minimum 2 à 3 couches, que le débit soit faible ou plus important.
Je n’utilise que des alimentations de peinture par gravité (godet en partie supérieure pour le Badger ou ouverture simple pour le DeVilbiss).
D’abord cela permet de régler la pression d’air à de très faibles valeurs (0.3 bar relatif), la peinture arrivant par gravité n’a pas besoin d’être aspirée par une dépression importante dans le venturi (ma préférence).
Un jet de peinture à faible pression ne s’éclabousse pas sur la surface à peindre (l’horreur absolu !).
Ensuite un godet en partie supérieure évite de renverser par inattention le contenu sur… la surface à peindre – par détachement du godet lui-même – par mouvement du poignet qui met l’aérographe dans une position inappropriée (dans le feu de l’action on en arrive à oublier l’existence du godet latéral).
Un godet latéral déplace le centre de gravité hors de l’axe dd l’aérographe, et le moindre relâchement des doigts le fait basculer en roulis…
Je n’utilise pas d’eau pour la dilution de la peinture acrylique mais de l’alcool à 90°, ce qui permet une meilleure fluidité du médium à très basse pression et faible débit.
En contre partie cela m’oblige à fluidifier assez souvent le mélange qui est contenu dans le godet (l’alcool s’évaporant très vite).
Le godet est toujours très peu rempli et je le recharge au fur et à mesure (la peinture diluée est stockée dans un petit flacon en plastique souple avec embout verseur), et s’il faut re-fluidifier, je le fais dans le godet avec un petit pinceau imbibé d’alcool.
Il est aussi important d’avoir une buse qui soit cônique en convergence sur la surface à peindre et non pas divergente (un peu comme une mine de crayon), ce qui permet de voir avec plus d’exactitude où le jet de peinture va atterrir sur la surface à la première pression de gâchette, particulièrement lorsque cette buse en est très proche.
Un aérographe léger est un avantage (un Badger est tout métal et pour un travail fin il est trop lourd à mon goût, par contre le tuyau d’air est de petit diamètre et très souple, ce qui est idéal car il n’entrave pas le mouvement du poignet).
Il est important de pouvoir obtenir facilement des pièces de rechange et certaines marques sont archi-représentées dans n’importe quel magasin d’art graphique.
C’est le cas par exemple de Paasche.
Cette marque, avec Iwata, Harder Steenbeck, DeVilbiss, Thayer & Chandler sont très utilisées par des graphistes.
Un Paasche est un choix correct. Cette marque a fait ses preuves depuis des lustres pour ce qui concerne la qualité du matériel (et est bien représentée chez les marchands de couleur).
Après il y a le problème de l’alimentation par gravité (Paasche Talon) ou non.
Il serait intéressant d’avoir l’avis d’autres utilisateurs à ce sujet.
Pour le compresseur, j’utiliser celui à huile (silencieux) de type Sil Air.
A propos des compresseurs à piston sans huile, je ne connais pas. Il faudrait l’avis d’utilisateurs à propos de la fiabilité de l’appareil en fonctionnement intensif.
Il y a en ce moment des promotions très intéressantes sur le matériel.
http://www.aerographe-shop.com/specials.php
http://www.mister-aerographe.com/KIT-AE ... index.html
http://www.mister-aerographe.com/p235/A ... _info.html
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