On ne présente plus le presque jumeau du Rafale, qui a mis aussi longtemps que lui à se développer, et qui est lui aussi enfin en service en quantité significative.
Par rapport au Rafale, le Typhoon reste en retard du point de vue polyvalence. Evidemment la cellule serait capable d’accueillir toutes sortes d’équipements supplémentaires et d’armements, mais il faut bien constater que cela tarde à se concrétiser. Il y a plusieurs raisons à cela, la principale étant qu’il est construit par 4 pays et que donc les décisions sont plus longues à venir et plus compliquées à prendre à l’unanimité… Les Italiens et les Espagnols sont fauchés, les Allemands n’ont pas l’air motivés par le développement des capacités offensives de l’avion (personnellement, je m’en réjouis…), il n’y a guère que les Anglais qui semblent intéressés, mais… ils se sont engagés sur le JSF qui fera (…un jour… ! ) les missions que pourrait faire avant lui un Typhoon polyvalent… et, indeed, ils ne veulent pas payer 2 fois !
Au 1/72, j’avais été attiré par la sortie d’une maquette du Typhoon chez Hobbyboss, valeur sûre habituellement, mais déception cette fois-ci : la maquette est exacte mais simpliste et dépourvue de détails et d’emports. Heureusement j’ai trouvé une bonne maquette diffusée par Revell et qui, elle, est nettement meilleure que la réputation habituelle de cette marque.
La documentation ne manque pas, les principales revues d’aviation ont publié des Numéros ou supplément spéciaux sur le Typhoon, ou on trouve toutes les infos et photos nécessaires.
Shot at 2012-07-21
J’ai encore sauté la phase photos en cours de montage… alors je vais droit au résultat final. La maquette est vraiment très exacte et détaillée, avec cependant un problème sérieux au niveau du cockpit, ou le pare-brise est trop long de plusieurs mm : il faut le retailler, mais du coup la verrière n’est plus raccord, ce qui « oblige » à la représenter ouverte : « obligation » pas désagréable car l’aménagement du cockpit est très complet, surtout en y mettant un beau siège Mk16 en résine.
Shot at 2012-07-21
Le reste du montage ne pose pas de problème, la peinture est simple, presque tout est en gris clair passé à la bombe après masquage, plus quelques retouches locales et une couche de vernis brillant avant pose des decals. Au niveau des emports, je retiens les deux bidons, les 2 ASRAAMS sous voilure et les 4 AMRAAMS sous fuselage.
Shot at 2012-07-21
La planche de decals est remarquable et très complète. Elle est séparée en plusieurs parties : une commune à tous les avions, une par nationalité (les 4 Air Forces sont proposées, avec des immatriculations et insignes pour plusieurs avions différents), d’autres communes à 2 ou 3 variantes, et enfin des zones rassemblant les decals des différents emports. Elle permet de vraiment personnaliser l’avion qu’on choisit de représenter (un avion du Sqn 29 dans ce cas).
Après pose des decals, bombage en vernis mat, puis dernières reprises ponctuelles de peinture (feux de position, antennes, vernissage des transparents), et c’est fini :
Shot at 2012-07-21
Shot at 2012-07-21
Shot at 2012-07-21
Shot at 2012-07-21
Shot at 2012-07-21
Trois « Delta-Canards » contemporains : le Typhoon, le Rafale, et le J10 :
Shot at 2012-07-21
Et enfin… le secret du Typhoon, révélé par son insigne d’escadrille : un carburant spécial ?
Shot at 2012-07-21
