Publié : dim. oct. 03, 2004 8:55 pm
En regardant l'épisode de la série télé JAG diffusé ce dimanche sur France 2 ("Touchdown" : épisode 5 de la saison 9), on y voit apponter un C-130 Hercules sur un porte-avion.
Au début, j'ai trouvé ça un peu gros, surtout que cette série est loin d'être d'une grande rigueur aéronautique (comme par exemple le 1er épisode où on voit un pilote assis à la place d'un RIO ramener un F-14 alors qu'il n'y a pas de commandes en place arrière : sans commentaire!)
Toutefois, on voit, à la fin de l'épisode avec le C-130, une courte vidéo réelle retraçant un essai réussi du même type dans les années 60 (afin de donner un peu de crédibilité à cette histoire).
Il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité !
Après quelques "googlifications", il s'avère qu'un KC-130F ait bien réussi plusieurs fois à se poser sur l'USS Forrestal en 1963
Extrait de la FAQ de fr.rec.aviationrec, avec des vidéos
Le sujet a déjà été abordé partiellement ici sur le forum Check six mais j'ai trouvé l'histoire tellement incroyable que j'ai voulu en reparler ici (en tout cas, je ne dois pas être le seul à ignorer cette histoire!)
Les conditions de l'appontage dans la série JAG (je ne connais pas le type exact du C-130 utilisé) :
- Appontage en fin de journée (assez sombre) avec 43 ou 46 noeuds de vent relatif (si j'ai bien retenu)
- Pente de 4%
- Avion vide à l'exception d'une dizaine de passager et délesté de son carburant (à part moins d'une 1/2 tonne) [le KC-130F de 1963 avait un chargement de 42 à 60.5 tonnes]
- Pont vidé de ses avions en 20-25 minutes
- Moteur 1 HS, Moteur 2 à 50 % (suite à incendie), Moteurs 3 et 4 à 100 %
- Panne d'hydraulique partielle et pas de frein à l'atterrisage [le KC-130F de 1963 avait ses freins en plus des reverses]
- Utilisation des reverses dès le toucher des roues
- Démontage des cables d'appontage pour ne pas abimer le train
- Non-utilisation de la barrière d'arrêt car son cable supérieur pourrait blesser les pilotes dans le cockpit du C-130
Bon, les scénaristes ont clairement forcé le trait pour rendre la chose plus "héroique" !
On voit l'avion terminer sa course de manière "hollywoodienne" avec le nez presqu'au dessus du vide à l'autre bout du pont mais il n'y aurait rien d'étonnant sans le secours des freins !
Au début, j'ai trouvé ça un peu gros, surtout que cette série est loin d'être d'une grande rigueur aéronautique (comme par exemple le 1er épisode où on voit un pilote assis à la place d'un RIO ramener un F-14 alors qu'il n'y a pas de commandes en place arrière : sans commentaire!)
Toutefois, on voit, à la fin de l'épisode avec le C-130, une courte vidéo réelle retraçant un essai réussi du même type dans les années 60 (afin de donner un peu de crédibilité à cette histoire).
Il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité !
Après quelques "googlifications", il s'avère qu'un KC-130F ait bien réussi plusieurs fois à se poser sur l'USS Forrestal en 1963
Extrait de la FAQ de fr.rec.aviationrec, avec des vidéos
Le sujet a déjà été abordé partiellement ici sur le forum Check six mais j'ai trouvé l'histoire tellement incroyable que j'ai voulu en reparler ici (en tout cas, je ne dois pas être le seul à ignorer cette histoire!)
Les conditions de l'appontage dans la série JAG (je ne connais pas le type exact du C-130 utilisé) :
- Appontage en fin de journée (assez sombre) avec 43 ou 46 noeuds de vent relatif (si j'ai bien retenu)
- Pente de 4%
- Avion vide à l'exception d'une dizaine de passager et délesté de son carburant (à part moins d'une 1/2 tonne) [le KC-130F de 1963 avait un chargement de 42 à 60.5 tonnes]
- Pont vidé de ses avions en 20-25 minutes
- Moteur 1 HS, Moteur 2 à 50 % (suite à incendie), Moteurs 3 et 4 à 100 %
- Panne d'hydraulique partielle et pas de frein à l'atterrisage [le KC-130F de 1963 avait ses freins en plus des reverses]
- Utilisation des reverses dès le toucher des roues
- Démontage des cables d'appontage pour ne pas abimer le train
- Non-utilisation de la barrière d'arrêt car son cable supérieur pourrait blesser les pilotes dans le cockpit du C-130
Bon, les scénaristes ont clairement forcé le trait pour rendre la chose plus "héroique" !
On voit l'avion terminer sa course de manière "hollywoodienne" avec le nez presqu'au dessus du vide à l'autre bout du pont mais il n'y aurait rien d'étonnant sans le secours des freins !