Check-Six Forums

Un Hornet des Blue Angels a aspiré un piaf pendant une démonstration.
Jeureusement il s'agissait d'un passage à grande vitesse et non d'une manœuvre lente à haute incidence
Les dégâts sont estimés à 1m$...ça fait cher le piaf

http://www.thedrive.com/the-war-zone/20 ... ird-strike

A 0:03 on voit bien le bestiau. Quand on pense qu'un pigeon peut détruire un réacteur, ça laisse réveur. Pourtant il y a des essais avec des canons à poulets. Je n'ai jamais compris comment c'était possible.

Un piaf oui, mais américain, nourri au burger/coca depuis sa plus tendre enfance

Milos a écrit :A 0:03 on voit bien le bestiau. Quand on pense qu'un pigeon peut détruire un réacteur, ça laisse réveur. Pourtant il y a des essais avec des canons à poulets. Je n'ai jamais compris comment c'était possible.

Ah oui c'est tellement fugitif... avec quelques arrêts sur image on le voit mieux...
Les essais de choc à l'oiseau, dits aussi tir au poulet, se font avec des oiseaux de 4 livres (voire des plus gros pour certains éléments), pour la certification des avions CIVILS... Je ne crois pas qu'ils soient obligatoires pour les avions MILITAIRES...
Cela dit, le "choc à l'oiseau" est dimensionnant sur tous les éléments avion apparents sur une vue de face !

Grâce à BASF, Syngenta et consorts, il n'y a presque plus d'insectes, donc bientôt presque plus de piafs.
Donc bientôt plus de collisions aviaires! Elle est pas belle la vie?
Bon, il n'y aura peut-être plus de pilotes ensuite, mais c'est secondaire...

Milos a écrit :A 0:03 on voit bien le bestiau. Quand on pense qu'un pigeon peut détruire un réacteur, ça laisse réveur. Pourtant il y a des essais avec des canons à poulets. Je n'ai jamais compris comment c'était possible.

Les essais servent avant tout à maîtriser en partie le risque aviaire. La collision avec une masse de plusieurs centaines de grammes fait forcément des dégâts, mais il faut pas que ce soit immédiatement catastrophique (explosion, incendie, perte d'un élément essentiel au vol, etc).
Un réacteur est par nature particulièrement sensible à l'absorption de corps étrangers, principalement parce que les pièces tournantes doivent être légères et que la plupart sont utilisées aux limites de leur résistance mécanique.

ironclaude a écrit : ...
Cela dit, le "choc à l'oiseau" est dimensionnant sur tous les éléments avion apparents sur une vue de face !

Oh punaise ! De la novlangue technocratique... Très en vogue chez les brevetés (officiers ayant réussi l'Ecole de Guerre) et les Sciences-Po.

Ost

Ost a écrit :

ironclaude a écrit : ...
Cela dit, le "choc à l'oiseau" est dimensionnant sur tous les éléments avion apparents sur une vue de face !

Oh punaise ! De la novlangue technocratique... Très en vogue chez les brevetés (officiers ayant réussi l'Ecole de Guerre) et les Sciences-Po.
Ost

Rhhooo...que d' a prioris mal placés !
Rassures toi, je n'ai fait ni l'EG ni Sciences-Po... Juste Ingénieur Aéronautique...
Et au Bureau d'Etudes ou j'ai commencé ensuite, "dimensionnant" est un terme technique qu'on utilisait déjà dans les calculs y a 40 ans... et le "choc a l'oiseau" est quelque chose de très concret aussi, qui n'a guère besoin d'explication...

C'était juste une petite pique avec je l'avoue un peu de malice . J'ai oublié les smileys pour le souligner, mais tu as saisi l'esprit. Je bosse entouré des ces 2 CSP

Ost

Et en bon français donc, "dimensionnant", ça veut dire quoi ? :p "conditionne la taille des éléments" ?

Oui, on peut le dire comme ça... on pense surtout à l'aspect mécanique / résistance de la structure... pour tout avion il faut résister a plusieurs "cas de charge" dont certains sont plus contraignants que les autres, et les plus contraignants, ceux qui imposent la résistance que l'on donne à la structure, on les qualifie de "dimensionnants"
Attention, toutes les parties d'un avion ne sont pas régis par le même "cas dimensionnant", ça serait trop simple... par exemple, pour la voilure, ça peut être la manœuvre sous 9g, et pour le train, le cas d'atterrissage dur... etc...

La force de l’impact dépend aussi grandement de la vitesse de l’avion.