Concorde : Last BAW002 comms w/ JFK + devinette
Publié : lun. févr. 28, 2011 10:51 pm
Hello,
Séquence histoire/émotion pour les angliscistes de l'assistance, avec cet enregistrement des comms entre le dernier vol Concorde "Speedbird 002" (JFK-LHR) et les services ATC de Kennedy (et autres trafics en fréquence).
Enjoy.
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Et pour accompagner, sans autre rapport que l'auguste présence de The Lady, une petite anecdote/devinette :
Outre son MMO (M 2.04, pour un Mach "normal" de 2.02 en croisière), Concorde était également limité par des T° max en opération (TMO) (T° du nez, des bords d'attaque...)
Ainsi, à ISA +5, le mach devait être réduit à 2.00. Et ainsi de suite pour ne pas trop chauffer.
La température max du nez de l'avion était fixée à 127°C.
Un pilote raconte :
Pensez-vous que les thermodynamiciens se moquaient du "jeune" pilote ? Que nenni.
A vous de trouver pourquoi ils trouvaient "facile" de calculer la racine ou le carré de 127...
++
Az'
Séquence histoire/émotion pour les angliscistes de l'assistance, avec cet enregistrement des comms entre le dernier vol Concorde "Speedbird 002" (JFK-LHR) et les services ATC de Kennedy (et autres trafics en fréquence).
Enjoy.
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Et pour accompagner, sans autre rapport que l'auguste présence de The Lady, une petite anecdote/devinette :
Outre son MMO (M 2.04, pour un Mach "normal" de 2.02 en croisière), Concorde était également limité par des T° max en opération (TMO) (T° du nez, des bords d'attaque...)
Ainsi, à ISA +5, le mach devait être réduit à 2.00. Et ainsi de suite pour ne pas trop chauffer.
La température max du nez de l'avion était fixée à 127°C.
Un pilote raconte :
Lors des cours de conversion Concorde à Bristol, les futurs équipages du supersonique avaient à l'occasion le privilège de rencontrer quelques-uns des ingénieurs et autres dessinateurs industriels qui avaient travaillé sur le projet Concorde dès son origine.
Au cours d'une de ces conversations, avec un couple de thermodynamiciens, je me suis permis de se demander comment ils avaient fixé les limites (assez difficiles à mémoriser) de température associées à Concorde.
Par exemple, pourquoi une limite de température du nez de +127°C, pourquoi ne pas avoir choisi +130°C, beaucoup plus facile à mémoriser pour un pilote ?
« N'est-ce pas évident ? » me répondit poliment l'un, véritablement surpris par ma question.
« Génération informatique » a commenté son collègue, en pointant le tuyau de sa pipe vers moi.
« Ah oui », a déclaré le premier, « cela doit être ça ».
Ils ont ensuite entrepris de m'expliquer, de façon très aimable, qu'en thermodynamique le carré et la racine carrée de la température absolue d'un matériau sont des termes utilisés dans de nombreuses équations.
Etant pour la plupart "armés" uniquement de règles à calcul (et comme ils étaient dans les environs de 120°C à 130°C comme limite de toute façon), il avait été décidé de se rendre la vie facile et de définir 127°C comme limite de température, ce qui leur permettait de facilement calculer, de tête, la racine carrée et le carré.
Pensez-vous que les thermodynamiciens se moquaient du "jeune" pilote ? Que nenni.
A vous de trouver pourquoi ils trouvaient "facile" de calculer la racine ou le carré de 127...
++
Az'