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Et un article en FR sur LE MONDE.FR

C'est une bonne surprise

Zero strikes again !

Attendez... Il a annulé le programme précédent pour finalement en relancer un presque pareil (Lune, puis Mars) ?

Non, plus de Lune....

Mouais...

Il donne du rêve tout en ne se mouillant pas... 2035 c'est loin, c'est très loin politiquement.
Il lance le programme et laisse à ses successeurs le soin de devoir faire face aux réalités (budgets à financer).

Ça devient presque une habitude chez les présidents US (je pense à Bush père et fils notamment sans compter Nixon en son temps)... on essaye de lancer un grand programme grâce à une grande "vision" mais on sait pertinemment que ça n'ira jamais à terme, mais ça c'est pas grave puisque c'est le prochain qui devra annuler. (Et à ce moment là on pourra le lui reprocher)

LighTning a écrit :Mouais...

Il donne du rêve tout en ne se mouillant pas... 2035 c'est loin, c'est très loin politiquement.
Il lance le programme et laisse à ses successeurs le soin de devoir faire face aux réalités (budgets à financer).

Ça devient presque une habitude chez les présidents US (je pense à Bush père et fils notamment sans compter Nixon en son temps)... on essaye de lancer un grand programme grâce à une grande "vision" mais on sait pertinemment que ça n'ira jamais à terme, mais ça c'est pas grave puisque c'est le prochain qui devra annuler. (Et à ce moment là on pourra le lui reprocher)

Tout à fait d'accord avec toi LighTning, tu m'as enlevé les mots de la bouche

LighTning a écrit :Mouais...

Il donne du rêve tout en ne se mouillant pas... 2035 c'est loin, c'est très loin politiquement.
Il lance le programme et laisse à ses successeurs le soin de devoir faire face aux réalités (budgets à financer).

Mais quel discours ! Comment tu veux motiver le petit Yves-Marie en parlant comme ça ?

LighTning a écrit :Mouais...

Il donne du rêve tout en ne se mouillant pas... 2035 c'est loin, c'est très loin politiquement.

C'est pas évident 'politiquement' de relancer un programme spatial plus ambitieux que le précédent et qui va engloutir un paquet de dollars alors que cet argent pourrait servir à aider la reconstruction de l'économie du pays qui tente de sortir de la crise.

En France, cette crise a coupé pas mal de subventions venant de l'état à certaines œuvres culturelles, sans compter ce qui touche à l'aviation, nos dirigeants ne se sont pas gênés, loin de là.

Bref, il a dit: "relancer un programme spatial autrement", c'est encourageant, surtout que beaucoup d'américains se plaignent disant que la NASA est la plus gourmande des pompe à fric du sol ricain.

Je vois vraiment pas où est sa couardise là....?


Sinon, une photo que je trouve amusante, les 3 papy's réunis avec le président, à noter qu'Aldrin est d'accord pour le programme d'Obama, tout le contraire d'Armstrong qui, comme il se dit dans les milieux autorisés, serait toujours sur la lune et on attend patiemment qu'il descende.

J'ai pas dit qu'il était couard, si il était il aurait rien dit...
Peut être qu'il y croit vraiment mais avec ce qu'on fait ses prédécesseurs j'ai des doutes....
De même on nous à présenté START III comme un truc génial alors qu'en fait ça change rien, bref du bruit qui permet d'améliorer sa côte.

Je suis cynique aujourd'hui, désolé...

Ça n'ira pas plus loin (en tout cas venant de ma part). ;-)

le truc, pour ce que j'ai compmris, ce'st que le programme constellation était un gouffre à pognon utilisant des recettes d'il y a 30 ans...


obama l'a zappé pour rechercher un moyen plus "flexible" d'y aller (je cherche encore ce que ça veut dire, j'ai pas étudié le bazar à donf, je l'avoue)

les critiques d'obama ont sauté sur l'occasion pour parler d'un abandon de la nasa, histoeir d'écorner obama, et c'est surtout ça qu'on a entendu

TOPOLO a écrit :Non, plus de Lune....

Je n'ai pas écouté le discours, j'avoue, mais d'après l'article du monde, "M. Obama a affirmé qu'il était toujours question de retourner sur le satellite naturel de la Terre. "Nous devrions entreprendre un retour à la surface de la Lune d'abord, comme cela était prévu auparavant. Mais, disons-le franchement, nous y sommes déjà allés. Buzz y est déjà allé", a expliqué le président."

Donc, si retour sur la Lune d'abord, et Mars après, "comme c'était prévu auparavant". Bref, c'était bien la peine d'annuler le programme pour le relancer après...

La méthode plus "flexible" consiste à "suciter l'initiative du privé" en espérant qu'elle ouvrira un accès à l'espace à bas coût, utilisable par la suite comme support pour des programmes lourds (la Lune, Mars, etc).
La pilule semble un peu grosse pour nous autres européens, mais pour un américain libéraliste (pléonasme), elle peut être gobée. D'autant plus que mine de rien, le tourisme spatial privé se développe.

Barak prend la seule décision possible dans la situation présente : le retour à la Lune en fanfare de Bush coûte trop cher et draine inutilement les ressources de tous les autres programmes de la NASA (l'exploration robotique, la science, tout). Aller sur la Lune ne se justifiait que politiquement parce que les Chinois la pointait comme objectifs (un peu comme à l'époque, poser un américain sur la Lune était l'obligation pour contrer Youri Gagarine, premier homme (soviétique) dans l'espace). Les chinois pâtissent de la crise mondiale et réduisent/retardent logiquement leurs ambitions : plus de justification pour les américains.

Evidement lorsqu'un Taikonaute ira faire un petit tour en orbite lunaire sans crier gare, il est tout à fait probable qu'on assiste à un crash programme US à l'image d'Appolo pour aller remettre les pieds rapidement sur notre satellite.

Pour l'instant, Obama a pour mission de naviguer dans la tempête et d'en sortir. Mais évidement, en bon politique, il est obligé d'annoncer mieux que son prédécesseur ("bon ben on ira sur Mars en 2035 alors", soit un jour peut-être - Clinton avait fait la même annonce pour 2020). Si ça peut permettre à la NASA d'arrêter de gaspiller son budget dans un retour à la Lune hypothétique et continuer de soutenir des missions scientifiques certes robotisées mais utiles et très enrichissantes niveau connaissances, c'est tout bon.

Accessoirement, l'objectif majeur de l'exploration spatiale actuelle est, bien au delà d'une exploration humaine, d'étudier les planètes rocheuses proches (Mars, Venus) pour comprendre leur passé (pourquoi à partir d'une base relativement proche, elles ont évolué vers des environnements invivables) et, par planétologie comparée, décoder les lois de notre propre planète, en particulier celles qui régissent son climat.
Pour cet objectif, l'exploration humaine est sans doute un plus, mais l'exploration robotique proposera toujours un rapport qualité/prix largement supérieur et bien plus abordable...

envisager la "solution" privée n'est pas si farfelu. Il suffit de regarder: si on avait demandé à la nasa de réaliser un engin pour envoyer des touristes dans l'espace, le cout aurait été dix fois celui de la "solution Rutan" pour le moins. enter la recherche, le développement, les essais en vol et les solutions choisies...

A la rigueur, si on demandait à Burt Rutan de faire un bidule pour aller sur la Lune, il serait probablement capable de nous sortir un concept tout à fait apte à remplir cette mission et à un cout intéressant d'ici une paire d'années