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Comment font-il pour controler lacet et roulis sur le Harrier ou ne serait-ce que la stabilité à l'atterro par vent fort?

http://video.google.com/videoplay?docid ... 6056209993

Vu l'orientation des tuyères, je ne comprends pas.

ben c'est comme pour une vache qui vole : on sait pas pourquoi, mais ça marche!

lolllll,

Hum, le lien n'est pas le bon je pense. Sinon pour le Harrier, il prélève de l'air sous pression sur le moulin et il y a des buses en bout d'ailes et à l'arrière pour donner de l'autorité en roulis/lacet en stationnaire.

C'est schematique mais tout est là : http://www.centennialofflight.gov/essay ... TH28G9.htm

HUM...!! Effectivement, ce n'est pas le bon lien, bien qu'on peut admirer là aussi le travail de roulis et de tangage.... (je le laisse, il est marrant)

le bon lien: http://video.google.com/videoplay?docid ... &q=harrier



Conseil pour Logann: ne reste pas sous une vache en vol, on ne sait jamais ce qui tomber.... !!!

Hood a écrit :Hum, le lien n'est pas le bon je pense. Sinon pour le Harrier, il prélève de l'air sous pression sur le moulin et il y a des buses en bout d'ailes et à l'arrière pour donner de l'autorité en roulis/lacet en stationnaire.

C'est schematique mais tout est là : http://www.centennialofflight.gov/essay ... TH28G9.htm

Tout est clair sur ce lien!! Merci!

Cela me rappelle une histoire qui m'est arrivé il y a quelques années, peut être quinze ans, je ne sais plus. A l'époque la mairie de la ville de Pornichet, organisait un grand meeting aérien gratuit chaque quatorze juillet. Pour situer cette ville, il suffit de dire que c'est à coté de la Baule. C'est donc allongé sur la plage que l'on regardait le spectacle, et quel spectacle !
(Je me souviens encore des decibels du F111 ou de l'incroyable maniabilité du A10).
Les avions qui avaient besoin d'une grande piste se posaient à St Nazaire, les autres a la Baule. Je passait donc souvent par le premier pour apercevoir à travers le grillage les jets puis j'allais à la Baule pour pouvoir approcher et photographier les autres. Avant vigi-pirate, on pouvait s'approcher sans histoire des machines.....

Tout commençait la veille par une répétition grandeur nature du meeting. Avions anciens (dont ceux du musée local de la Baule, caudron luciole, Me 108...) warbirds, patrouilles (avec celle qui fut Martini, avant d'être Ecco puis adecco, brietling et enfin khalifa) pour terminer par les avions d'armes à réaction. Le lendemain même programme avec en plus la patrouille de France en cloture.

Cette année la, il y avait un harrier britanique. La veille, demonstration au dessus de la mer. Vers la fin du programme de démonstration, stationnaire, puis face au public, salut de la foule.
Le lendemain même chose sauf que juste après le salut...l'avion a commencé doucement a se diriger vers la plage. Comme l'altitude de l'avion était très basse a ce moment de la présentation ce fut assez impressionant. A la limite de la sustentation il est passé doucement à quelques mètres de nos têtes. Pas d'appareils numériques à l'époque et de l'endroit ou j'étais c'était plutôt les mains sur les oreilles. Passé la plage, il s'est retrouvé audessus de la route et sans en dévier d'un pouce s'est présenté face aux immeubles qui font face à la mer. A ce moment il a poussé sur la manette des gaz pour pouvoir "sauter" les bâtiments.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'endroit, la hauteur des constructions ne doit pas faire plus de 20 metres.
Silence....Puis reprise du programme comme si de rien n'était...
A la fin du meeting lorsque tout le monde s'en va nous croisons des pilotes sur lequels je reconnais les ailes RAF qui vont en sens inverse... Je pousse un ami qui parle (sans probleme) mieux l'anglais que moi pour avoir une petite explication. Panne d'une pompe qui commande l'inclinaison des tuyères....
Voila, et comme nous étions très nombreux sur cette plage, peut être y a t il eu d'autres personnes sur ce forum qui étaient la.
Pour finir, après de longues années de spectacles aériens, Pornichet a un jour changé de maire et de couleur politique et s'en fut fini des meetings. St Brévin les pins, de l'autre coté du pont de St Nazaire a voulu reprendre le flambeau, mais sans jamais pouvoir rivaliser avec Pornichet. L'année dernière plus de patrouille de France et un show minimaliste.....Domage....

Max

j'imagine bien les tronches des mecs juste sous l'harrier passant à 20m au dessus... un magnifique teint de merguez grillée

TooCool_12f a écrit :j'imagine bien les tronches des mecs juste sous l'harrier passant à 20m au dessus... un magnifique teint de merguez grillée

Le souvenir qui me reste le plus présent c'est plus le bruit que l'odeur de cochon grillé...

[quote="Max.le-rouge"]...Voila, et comme nous &#233]
vivi , j'habitais encore Nantes à cette époque. J'ai appris quelques années plus tard que les toits avaient légèrement "mangés", à cause du souffle et de la chaleur. C'est vrai que c'était un très beau meeting ! Je ne savais pas que c'était une question de changement de mairie qui avait causé l'arrêt du meeting de pornichet:banned: je pensais que c'était plus ou moins lié à cet incident justement .

St Brévin c'est autre chose ...
... c'était franchement le pied , assis ou allongé sur la plage une glace à la main et les filles en bikini
ça change de la ferté avec sa boue

J'y etais , j'y etais aussi !

tres impressionnant, je m'etais dit à l'epoque: "tiens c'est marrant qu'il passe au-dessus de la foule comme ca, d'habitude ils evitent...."

puis j'ai oublié jusqu'à ce que recemment je tombe sur le forum Pegase ou B.Chabbert decrit ce meeting avec sa verve habituelle.

C'etait lui le commentateur et seuls les organisateurs ont reellement su à quel point on etait passé pres du crash. Il me semble que c'est l'injection d'eau qui ne fonctionnait plus , et le harrier n'avait alors pas assez de punch pour s'elever verticalement. Le pilote a alors choisi de prendre de la vitesse en se laissant glisser jusqu'à ce qu'il puisse sauter les immeubles avec la vitesse acquise.

Ce qui est etonnant c'est que bien que je me pique de m'y connaitre en aviation, jamais je ne me suis imaginé qu'il puisse y avoir un pb !! Un grand bravo au pilote !

a+

Fanch

On se sent tout de suite moins seul... Y en aurai pas un par hasard qui aurait une p'tite photo souvenir ?:Jumpy:

Non pas de photos, mais j'ai retrouvé le texte de B.Chabbert:

...De retour à la maison, je lis le Jeff avec un vrai régal, et ça me remet en tête le pire des souvenirs de meetings aériens, celui où je faisais le commentaire d'un Harrier à La Baule, voici une grosse dizaine d'années...
Piloté par un esthète absolu en la matière (c'est un fabuleux avion de meeting), par ailleurs instructeur chez l'unité de transformation sur l'engin de la RAF, notre Harrier du jour (dernier modèle, gris, superbe) termine la première moitié de sa démo par un stationnaire face à nous qui sommes sur la plage, à 200 mètres en mer. La seconde moitié est bâtie autour de la capacité de l'avion à imiter un hélico.
Bon, il est là, arrêté, crachant les gaz chauds, le nez un peu bas, et il nous regarde. Et ça dure, et au bout d'un moment, je trouve ça étrange. Je me retourne vers l'autre pilote de la RAF venu avec un Harrier d'accompagnement, debout derrière moi, qui porte le casque radio et est en liaison avec son copain, et je le vois blêmir, et il m'accroche l'épaule et me plante ses doigts dans l'omoplate.
"Water injection...", il me souffle.
Je reviens sur l'avion, qui commence à se traîner au ras de l'eau, venant lentement vers nous, vaporisant des embruns jusqu'à vingt mètres de haut, et je comprends vite: pour monter franchement, à la masse où il est, il lui faut ce petit extra de poussée donné par l'injection d'eau. On sait que ça fonctionne quand s'allume dans le viseur un W majuscule. Or notre ami, là-bas, dans l'avion, a appuyé sur la commande d'injection, et pas de W dans le viseur... Il lui manque le poil de poussée qui peut le faire monter, il peut tout juste conserver le stationnaire avec ce qu'il a, et s'il incline le vecteur-poussée, hé bé il descend...Je comprends en un éclair qu'il va essayer de laisser accélérer l'avion décimètre-seconde après décimètre-seconde, venant vers nous, afin de prendre suffisamment de vitesse pour que la portance naisse sur l'extrados, et que l'avion consente finalement à monter un peu, un peu.
Il se rapproche, gueulant l'enfer de ses quatre tuyères, et je vois les petites pressions de la main droite qui, au fur et à mesure que la vitesse monte, descend le nez par incréments d'un quart de degré, afin d'accélérer encore...
Le public, bluffé et inconscient, salue et regarde ce monstre qui vient désormais franchement vers nous, et l'autre, derrière, me perfore littérallement l'épaule, au ras du collapsus.
Le Harrier se met soudain à dériver vers sa gauche, notre droite, et après un rapide coup d'oeil, je comprends qu'il va essayer de se glisser dans l'intervalle entre le casino et un autre immeuble, dans notre dos, vers le parc municipal. Maintenant, il avance bien, et se rapproche prestement.
Un gros instant de temps suspendu, il gagne une petite vingtaine de noeuds peut être, et d'une pression souple et mesurée de manche arrière il s'installe en montée paresseuse, et se glisse comme un voleur dans la boîte à lettres entre les immeubles du front de mer, puis disparaît au-dessus du parc, semant ses décibels à grand fracas.
Fin du film.
Il s'est récupéré un vrai badin un demi-kilomètres plus loin, et est rentré se poser paisible à Nantes.
Le soir, on a bu le champagne. Puisz il m'a invité à venir faire ma transfo Harrier, façon journaliste, mais malheureusement j'ai pas eu le temps de bien monter ça.
J'aurais bien fait deux ou trois tours là-dedans...
BC

Merci beaucoup Fanch, ça m'a fait bien plaisir de revivre cet épisode. D'en bas on c'est bien douté qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas....mais habitué a la haute technicité de l'aviation et de la virtuosité des pilotes, je pense que peu de personnes ont du se rendre compte de la gravité de la situation.
Le court moment de pause de la part de B.Chabert dans les commentaires, puis la reprise du programme comme si de rien n'était, a sans doute contribué a cela.

Merci encore

Max

merci fanch

Merci Fanch! Y'a pas, le Chabert, c'est un conteur de premier choix, j'en ai eu des frissons!

En voila un pour qui ca vraiment mal tourne, heureusement le pilote s'ejecte

http://www.youtube.com/watch?v=1YX6D_u_5vk