Qui y va ? Quand, comment depuis ou ?
J'aurais enfin, avec ma copine, l'occasion de m'y rendre cette année. N'ayant pas de voiture on pensait y aller en train depuis lausanne mais le premier arrive ä 10h30. J'ai lu que le site n'est plus accéssible à partir de 13h30... 3h c'est faisable pour monter (j'ai lu qu'il fallait 2-3h pour y monter... ils annoncent du beau mais y aura sûrement de la neige) ? Ou sinon faut partir plus tôt et trouver un taxi mais les chemins d'accès sont-ils également fermés pendant les entrainements ?
Merci d'avance pour les infos
Axalp 2006
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Black Wolf
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#2
Mon train arrive à Brienz à 8H26 le mercredi 11, ensuite les bus permettent a priori d'arriver à l'heure à Axalp pour se lancer dans la petite randonnée.
J'ai l'impression qu'ils ne sont pas pris en compte correctement sur le site de la SBB (chemin de fer suisses) où on ne retrouve pas tous les horaires.
J'ai l'impression qu'ils ne sont pas pris en compte correctement sur le site de la SBB (chemin de fer suisses) où on ne retrouve pas tous les horaires.
#3
Les trains il y'en as a partir de 7h du matin en semaine, ce serait étonnant que tu ne trouves pas plus tôt...
A partir de 8h le passage par la vallée est bouclé donc faut prendre le passage principal, tres escarpé. Mais pour monter ça peut aller, le soucis c'est que si il y'as de la neige avant le jour j, tu peut etre certain que ce sera une marée de boue mercredi et là c'est vraiment casse gueule.
Au fait la haut, chaussures de rando et vetements chauds ainsi que rechange obligatoire!
Si il y as trop d'accidents vous pouvez etre sur que cette année sera la dernière et que le site sera fermé au public les prochaines années.
A partir de 8h le passage par la vallée est bouclé donc faut prendre le passage principal, tres escarpé. Mais pour monter ça peut aller, le soucis c'est que si il y'as de la neige avant le jour j, tu peut etre certain que ce sera une marée de boue mercredi et là c'est vraiment casse gueule.
Au fait la haut, chaussures de rando et vetements chauds ainsi que rechange obligatoire!
Si il y as trop d'accidents vous pouvez etre sur que cette année sera la dernière et que le site sera fermé au public les prochaines années.
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Black Wolf
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#4
Oui Oxi à partir de 7h du mat... mais faut 3h46 de train pour y aller... mais je viens de voir qu'il y avait 35 min d'attente a brienz donc faudrait voir pour les navettes. J'espère juste qu'il y aura pas trop trop de neige. La météo semble bonne à brienz, reste à voir à axalp même
A ceux qui nous ont quittés trop vite : bon vol les gars !
#5
Sur quelle base tu dis ça Oxi ?Si il y as trop d'accidents vous pouvez etre sur que cette année sera la dernière et que le site sera fermé au public les prochaines années.
Naturamque novat
#6
Je me base sur des commentaires de "locaux" et le fait que l'an passé, j'ai vu les secours a l'oeuvre et l'encadrement.
Il y'as une alouette militaire qui s'occupent de l'helitreuillage en cas de soucis. Si il y'as un second pepin au meme moment, c'est la rega qui vient et là, c'est certainement pas le même tarif.
Bref a part l'helico, aucun moyen d'evacuer un bléssé. Ce qui peut s'averer fort cher pour un show intimiste qui s'etend.
David: il paraitrait qu'il y'as de la neige en ce moment on verra bien ce qu'il en sera le jour j. L'axalp par rapport a brienz c'est a coté donc globalement si les nuages ne sont aps bas, ça devrait etre pareil.
Par contre 3h30 de train.. ça fait une sacrée trotte... tu en mettrais une heure et demi de moins en voiture.
Il y'as une alouette militaire qui s'occupent de l'helitreuillage en cas de soucis. Si il y'as un second pepin au meme moment, c'est la rega qui vient et là, c'est certainement pas le même tarif.
Bref a part l'helico, aucun moyen d'evacuer un bléssé. Ce qui peut s'averer fort cher pour un show intimiste qui s'etend.
David: il paraitrait qu'il y'as de la neige en ce moment on verra bien ce qu'il en sera le jour j. L'axalp par rapport a brienz c'est a coté donc globalement si les nuages ne sont aps bas, ça devrait etre pareil.
Par contre 3h30 de train.. ça fait une sacrée trotte... tu en mettrais une heure et demi de moins en voiture.
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Black Wolf
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#7
oui mais entre 3h30 de train et devoir venir à pied parce que j'ai pas de voiture le calcul est vite fait 
mdr
M'enfin bon si on enlève les 35min d'attente a brienz et les 30 min de train brienz-axalp ca fait toujours que 2h25 + le trajet en navettes...
Bref faut qu'on organise tout ça... cependant si qqun vient en voiture (de préférence pas à 4h du mat ), a 2 places de libres et passe par lausanne ça serait pas de refus (avec une participations aux frais essence + parking bien sûr 
)
mdrM'enfin bon si on enlève les 35min d'attente a brienz et les 30 min de train brienz-axalp ca fait toujours que 2h25 + le trajet en navettes...
Bref faut qu'on organise tout ça... cependant si qqun vient en voiture (de préférence pas à 4h du mat
), a 2 places de libres et passe par lausanne ça serait pas de refus (avec une participations aux frais essence + parking bien sûr )A ceux qui nous ont quittés trop vite : bon vol les gars !
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Black Wolf
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#8
A demain pour ceux qui y seront et bon voyage !
A ceux qui nous ont quittés trop vite : bon vol les gars !
#10
Paris, mardi soir, 21H00.
Mon imprimante se révèle incapable d'imprimer les billets de train qui doivent me faire parvenir à Brienz puis Axalp. Et je doute que les contrôleuirs suisses disposent de portables pour les lire en pdf sur ma clef USB...
Je décide de passer au bureau sur le chemin de la gare. Mon train part à 22H43, je devrais avoir le temps de faire noircir mes bouts de papier avant de l'attrapper.
Je découvre le bureau en chantier : le déménagement était prévu dans une semaine, il a été avancé. Des cartons partout. Dans ce décor d'apocalypse, les grosses imprimantes sont encore là, mais malgré tout non opérantes. Je trouve finalement une vieille jet d'encre à connection directe sur port parallèle qui me sauve la mise. Ne prenons pas de risque, même si l'impression est lente, je vais tirer deux exemplaire de chaque billet de train.
Grave erreur...
Je repart avec ma paperasse vers la gare via le RER. Les minutes s'égrainent bien plus vite que les stations...
Enfin celle la gare du Nord. Ma montre affiche 22H43. Elle avance d'environ quatre minutes. Il faut encore sortir de la gare, traverser quelques rues et descendre sur la gare de l'Est.
Je sors à l'air libre et part en petite foulées au milieu de la circulation. Avec le sac que je porte, impossible d'aller plus vite.
Alors que je vois la gare de l'Est s'étalant sur ma gauche, je commence à penser que j'ai probablement déjà raté mon train.
Ça n'empêche pas pour autant de continuer de courir (ne jamais s'avouer vaincu tant qu'on n'est pas sûr d'avoir perdu ).
L'escalier à descendre prudement, les travaux à contourner. J'entre. Comment trouver le quai ?
Je continue à courir tout en regardant chaque train. Viens enfin le tableau d'affichage général. Le 22H43 est encore affiché, le quai est en face de moi. J'entends un coup de sifflet.
Sprint.
Des contrôleurs me font monter dans le premier wagon. La porte se referme quelques secondes plus tard.
La petite randonnée à Axalp s'annonce bien !
Brienz, mercredi matin, 8H30.
Il y avait longtemps que je n'étais pas allé en Suisse, le dépaysement est toujours aussi agréable.
Même si de toute évidence, ils supportent les même choses que nous...
Un bus est déjà près à partir pour Axalp. Le chauffeur passe la tête dehors pour découvrir la foule faisant la queue et lâche un "wahou !" révateur. Il s'agit d'un de ces bus supplémentaire (extrafahrt) mis en place spécialement pour le meeting. Contrairement aux bus normaux, on ne peut pas y accèder avec un billet acheté en gare (quand bien même c'est le même prix). Avec mon billet imprimé, je prend donc le bus suivant qui s'annonce déjà et qui lui s'arrêtera à diverses stations (ce qui ne le ralentira finalement pratiquement pas) pour prendre quelques personnes supplémentaires). Je crains un moment le manque de place, mais finalement les derniers se retrouvent tout simplement debout (quand bien même le bus est un autocar, il y a des barres horizontales au plafonds auquelles s'accrocher).
Après 40 minutes de montée sur une route fort étroite donnant le plus souvent sur l'abîme, nous arrivons à Axalp où les parkings pour les téméraires venus en voiture sont déjà à moitié pleins (je dis ça parce que je n'ai pas l'habitude de conduire en montagne).
Axalp, 9H30.
A gauche, la queue pour le télésiège, à droite la marche.
Je ne suis pas venu ici pour faire la queue, je prends à droite.
L'ascension commence sous les rugissement des F-5 puis des F-18 qui cerclent autour de la montagne entre chaque passe de tir (oui, le show a lieu l'après-midi, mais l'entrainement se déroule déjà le matin). Les manoeuvres étaient suffisament complexes pour qu'on ai parfois l'impression que les évolutions étaient réellement destinées à divertir les grimpeurs
Ici, un F-5 qui repart dans la vallée au dessus du Lac de Brienz (il y en avait au moins trois à la queue-leu-leu, mais le temps de sortir l'appareil...)
Mais mais mais ? Des F1 !!! (forcément quand on a oublié d'emporter le programme , ça surprend...)
Ça monte... Une randonnée correcte si on partait d'Axalp sans le télésiège, qui m'a rappelé ma jeunesse lorsque je jouais au chasseur de lapin. Pour info, j'ai mis 2H30 pour arriver au point 1, en faisant quelques courtes pauses pour boire et prendre des photos évidement ratées puisque j'étais alors dans la partie ombragée de la montagne. Un temps à relativiser par rapport à ma corpulence réduite (si je n'ai pas un sac dans le dos pour faire lest, je m'envole ) et à ma condition physique tout de même assez sportive...
En prenant le télésiège, le meeting devenait pratiquement accessible à toute la famille (à condition d'être en bonne santé et correctement équipé bien sûr, il fallait quand même gravir la dernière pente), d'ailleurs j'ai vu des enfants de tous âges sauter partout comme des chamois. Je suppose quand même que la majeure partie du public était Suisse donc un tant soit peu habitué à la montagne.
(pour ceux qui se poseraient la question, le machin bleu à gauche, ce sont des toilettes)
A gauche, le télésiège qui part d'Axalp. De l'autre côté du lac, Brienz.
Le point 1, vu depuis le point 2. On voit les premières structures de la zone des cibles à l'extrême gauche.
Justement les voilà, les cibles, avec un Cougar qui passe au dessus
Une vue du point 2 depuis le point 1 (où je m'étais installé) avec entre les deux la landing zone des hélicos de secours. De gauche à droite, une alouette III (il y avait une deuxième qui se posait de temps en temps), un Agusta A-109K-2 et une mouche-abeille décidée à me convaincre que qu'elle outrepassait largement les performances des deux premiers en manoeuvrabilité
L'alouette III et le A-109K-2 d'un peu plus près.
Point 1, 14H00 précises.
Le show a traditionnellement commencé par un cougar lachant une floppée de flares devant nous pour lancer sa démo (pas de photo, mais j'ai entendu suffisament de déclics de déclenchement à ce moment là pour être sûr qu'on va en avoir plein de splendides dans les prochains jours ).
Ensuite, une simulation d'évacuation de blessé par une alouette III
Contrairement à ce que j'avais vu en France où, je cite un commentateur "personne n'est volontaire pour jouer le rôle du blessé", il y avait bien quelqu'un dans le brancard, que l'hélico est venu déposer sur le toit de ce petit bâtiment d'arrivée du téléphérique (qui pour l'occasion transportait des provision pour le petit stand de vente de bière et de saucisses dont on devine la tente en bas à gauche
)
Suivaient des parachutistes qui descendaient en file indienne, chacun avec un drapeau.
Passage de deux super-puma en configuration anti-incendie.
Ensuite ont commencé les passes de tir, dont je n'ai pas vraiment de cliché exploitable (il faut dire que mon appareil est loin d'être adapté comme celui de la photo et que j'avais plus le réflexe d'attrapper mes jumelles), voici toujours le résultat d'une rafale de 20 mm sur la falaise en face de nous. L'avion nous dépassait alors par la gauche (par rapport à la photo) après avoir tiré, faisaient une chandelle devant la montagne, passait sur le dos et disparaissait derrière la crète enneigée
Crête enneigée que voici. Le but de cette photo est aussi de montrer, même s'ils sont quasiment invisibles, qu'il y avait des gens tout là-haut (sur la crète, oui oui !), qui devaient avoir une vue imprenable sur l'ensemble du dispositif (on était à peu près au même niveau que les avions au points 1 et 2, mais alors être carrément au dessus, c'est le rève
J'avoue que j'aimerais bien étudier la question pour une prochaine fois, bien que se rendre là-haut soit certainement une toute autre affaire que la petite randonnée de moyenne montagne qui m'a amené au meeting 
)
Les passes de tir et les démos s'enchaînèrent avec F-5, F-18 (dont un piloté par un français en échange), puis mirages F-1CR (dont un piloté par un suisse en échange). La démonstration de la patrouille suisse clôtura le show à 15H30.
Et ce fût la ruée vers le bas...
Vue de la descente sur le flanc du point 2.
La foule descendant sur le flanc du point 2. On apperçoit les bâtiments du point 1 à l'arrière plan.
La deuxième alouette III stationnée au point 3. Un des nombreux chocs de la journée pour le français que je suis : IL N'Y AVAIT PAS DE BARRIERE DEVANT !
C'est d'ailleurs sur cette impression que je concluerai : Axalp est l'exemple même de quelque chose de techniquement faisable en France (nous aussi on a les Alpes (et même les Pyréenée) et on a les moyens) mais incompatible avec notre esprit.
Pourtant on peut difficilement faire mieux comme concrétisation du lien armée-nation tant à la mode en France de nos jours (vous me direz que si ce concept est tellement mis en avant, c'est justement parce qu'il a régressé au niveau de concept, souvent abstrait, dans la société française, mais c'est une autre histoire...). La confiance des autorités dans le bon comportement du public était énorme (et va probablement de soi en Suisse), et il est de toute façon probable que l'accès tout de même difficile (j'entends par là qu'on ne vient pas à Axalp par hasard) filtre les "touristes" (encore que j'ai vu quelques inconscient(e)s en tennis ou chaussures de course auto, mais c'était tout de même très limité (j'en ai vu une dizaine en cherchant bien...) et d'ailleurs je n'ai été témoin d'aucun accident).
Plus qu'une épreuve pour accèder aux présentations, l'ascension de la montagne est une élément faisant partie intégrante de l'évément, qui est finalement autant une randonnée qu'un meeting aérien, une sorte de combinaison exceptionnelle à vivre au moins une fois dans sa vie et même à faire vivre à ceux à qui on veut faire partager la passion de l'aviation (oui oui emmenez-vos gosses, la décision de l'âge à partir duquel ils sont aptes à venir est de votre ressort bien sûr, ça peut même nécessiter d'y aller une année sans pour se faire une idée de la chose).
Pour ma part, j'ai bien envie de voir les choses de plus haut l'année prochaine. Si un tel événément mérite qu'on se mette à l'alpinisme, il apprend également que l'alpinisme lui-même mérite d'être pratiqué (que c'est beau la montagne...).
Mon imprimante se révèle incapable d'imprimer les billets de train qui doivent me faire parvenir à Brienz puis Axalp. Et je doute que les contrôleuirs suisses disposent de portables pour les lire en pdf sur ma clef USB...
Je décide de passer au bureau sur le chemin de la gare. Mon train part à 22H43, je devrais avoir le temps de faire noircir mes bouts de papier avant de l'attrapper.
Je découvre le bureau en chantier : le déménagement était prévu dans une semaine, il a été avancé. Des cartons partout. Dans ce décor d'apocalypse, les grosses imprimantes sont encore là, mais malgré tout non opérantes. Je trouve finalement une vieille jet d'encre à connection directe sur port parallèle qui me sauve la mise. Ne prenons pas de risque, même si l'impression est lente, je vais tirer deux exemplaire de chaque billet de train.
Grave erreur...
Je repart avec ma paperasse vers la gare via le RER. Les minutes s'égrainent bien plus vite que les stations...
Enfin celle la gare du Nord. Ma montre affiche 22H43. Elle avance d'environ quatre minutes. Il faut encore sortir de la gare, traverser quelques rues et descendre sur la gare de l'Est.
Je sors à l'air libre et part en petite foulées au milieu de la circulation. Avec le sac que je porte, impossible d'aller plus vite.
Alors que je vois la gare de l'Est s'étalant sur ma gauche, je commence à penser que j'ai probablement déjà raté mon train.
Ça n'empêche pas pour autant de continuer de courir (ne jamais s'avouer vaincu tant qu'on n'est pas sûr d'avoir perdu
).L'escalier à descendre prudement, les travaux à contourner. J'entre. Comment trouver le quai ?
Je continue à courir tout en regardant chaque train. Viens enfin le tableau d'affichage général. Le 22H43 est encore affiché, le quai est en face de moi. J'entends un coup de sifflet.
Sprint.
Des contrôleurs me font monter dans le premier wagon. La porte se referme quelques secondes plus tard.
La petite randonnée à Axalp s'annonce bien !
Brienz, mercredi matin, 8H30.
Il y avait longtemps que je n'étais pas allé en Suisse, le dépaysement est toujours aussi agréable.
Même si de toute évidence, ils supportent les même choses que nous...
Un bus est déjà près à partir pour Axalp. Le chauffeur passe la tête dehors pour découvrir la foule faisant la queue et lâche un "wahou !" révateur. Il s'agit d'un de ces bus supplémentaire (extrafahrt) mis en place spécialement pour le meeting. Contrairement aux bus normaux, on ne peut pas y accèder avec un billet acheté en gare (quand bien même c'est le même prix). Avec mon billet imprimé, je prend donc le bus suivant qui s'annonce déjà et qui lui s'arrêtera à diverses stations (ce qui ne le ralentira finalement pratiquement pas) pour prendre quelques personnes supplémentaires). Je crains un moment le manque de place, mais finalement les derniers se retrouvent tout simplement debout (quand bien même le bus est un autocar, il y a des barres horizontales au plafonds auquelles s'accrocher).
Après 40 minutes de montée sur une route fort étroite donnant le plus souvent sur l'abîme, nous arrivons à Axalp où les parkings pour les téméraires venus en voiture sont déjà à moitié pleins (je dis ça parce que je n'ai pas l'habitude de conduire en montagne).
Axalp, 9H30.
A gauche, la queue pour le télésiège, à droite la marche.
Je ne suis pas venu ici pour faire la queue, je prends à droite.
L'ascension commence sous les rugissement des F-5 puis des F-18 qui cerclent autour de la montagne entre chaque passe de tir (oui, le show a lieu l'après-midi, mais l'entrainement se déroule déjà le matin). Les manoeuvres étaient suffisament complexes pour qu'on ai parfois l'impression que les évolutions étaient réellement destinées à divertir les grimpeurs
Ici, un F-5 qui repart dans la vallée au dessus du Lac de Brienz (il y en avait au moins trois à la queue-leu-leu, mais le temps de sortir l'appareil...)
Mais mais mais ? Des F1 !!!
(forcément quand on a oublié d'emporter le programme , ça surprend...)Ça monte... Une randonnée correcte si on partait d'Axalp sans le télésiège, qui m'a rappelé ma jeunesse lorsque je jouais au chasseur de lapin. Pour info, j'ai mis 2H30 pour arriver au point 1, en faisant quelques courtes pauses pour boire et prendre des photos évidement ratées puisque j'étais alors dans la partie ombragée de la montagne. Un temps à relativiser par rapport à ma corpulence réduite (si je n'ai pas un sac dans le dos pour faire lest, je m'envole
) et à ma condition physique tout de même assez sportive... En prenant le télésiège, le meeting devenait pratiquement accessible à toute la famille (à condition d'être en bonne santé et correctement équipé bien sûr, il fallait quand même gravir la dernière pente), d'ailleurs j'ai vu des enfants de tous âges sauter partout comme des chamois. Je suppose quand même que la majeure partie du public était Suisse donc un tant soit peu habitué à la montagne.
(pour ceux qui se poseraient la question, le machin bleu à gauche, ce sont des toilettes)
A gauche, le télésiège qui part d'Axalp. De l'autre côté du lac, Brienz.
Le point 1, vu depuis le point 2. On voit les premières structures de la zone des cibles à l'extrême gauche.
Justement les voilà, les cibles, avec un Cougar qui passe au dessus
Une vue du point 2 depuis le point 1 (où je m'étais installé) avec entre les deux la landing zone des hélicos de secours. De gauche à droite, une alouette III (il y avait une deuxième qui se posait de temps en temps), un Agusta A-109K-2 et une mouche-abeille décidée à me convaincre que qu'elle outrepassait largement les performances des deux premiers en manoeuvrabilité
L'alouette III et le A-109K-2 d'un peu plus près.
Point 1, 14H00 précises.
Le show a traditionnellement commencé par un cougar lachant une floppée de flares devant nous pour lancer sa démo (pas de photo, mais j'ai entendu suffisament de déclics de déclenchement à ce moment là pour être sûr qu'on va en avoir plein de splendides dans les prochains jours
).Ensuite, une simulation d'évacuation de blessé par une alouette III
Contrairement à ce que j'avais vu en France où, je cite un commentateur "personne n'est volontaire pour jouer le rôle du blessé", il y avait bien quelqu'un dans le brancard, que l'hélico est venu déposer sur le toit de ce petit bâtiment d'arrivée du téléphérique (qui pour l'occasion transportait des provision pour le petit stand de vente de bière et de saucisses dont on devine la tente en bas à gauche
)Suivaient des parachutistes qui descendaient en file indienne, chacun avec un drapeau.
Passage de deux super-puma en configuration anti-incendie.
Ensuite ont commencé les passes de tir, dont je n'ai pas vraiment de cliché exploitable (il faut dire que mon appareil est loin d'être adapté comme celui de la photo et que j'avais plus le réflexe d'attrapper mes jumelles), voici toujours le résultat d'une rafale de 20 mm sur la falaise en face de nous. L'avion nous dépassait alors par la gauche (par rapport à la photo) après avoir tiré, faisaient une chandelle devant la montagne, passait sur le dos et disparaissait derrière la crète enneigée
Crête enneigée que voici. Le but de cette photo est aussi de montrer, même s'ils sont quasiment invisibles, qu'il y avait des gens tout là-haut (sur la crète, oui oui !), qui devaient avoir une vue imprenable sur l'ensemble du dispositif (on était à peu près au même niveau que les avions au points 1 et 2, mais alors être carrément au dessus, c'est le rève
J'avoue que j'aimerais bien étudier la question pour une prochaine fois, bien que se rendre là-haut soit certainement une toute autre affaire que la petite randonnée de moyenne montagne qui m'a amené au meeting )Les passes de tir et les démos s'enchaînèrent avec F-5, F-18 (dont un piloté par un français en échange), puis mirages F-1CR (dont un piloté par un suisse en échange). La démonstration de la patrouille suisse clôtura le show à 15H30.
Et ce fût la ruée vers le bas...
Vue de la descente sur le flanc du point 2.
La foule descendant sur le flanc du point 2. On apperçoit les bâtiments du point 1 à l'arrière plan.
La deuxième alouette III stationnée au point 3. Un des nombreux chocs de la journée pour le français que je suis : IL N'Y AVAIT PAS DE BARRIERE DEVANT !
C'est d'ailleurs sur cette impression que je concluerai : Axalp est l'exemple même de quelque chose de techniquement faisable en France (nous aussi on a les Alpes (et même les Pyréenée) et on a les moyens) mais incompatible avec notre esprit.
Pourtant on peut difficilement faire mieux comme concrétisation du lien armée-nation tant à la mode en France de nos jours (vous me direz que si ce concept est tellement mis en avant, c'est justement parce qu'il a régressé au niveau de concept, souvent abstrait, dans la société française, mais c'est une autre histoire...). La confiance des autorités dans le bon comportement du public était énorme (et va probablement de soi en Suisse), et il est de toute façon probable que l'accès tout de même difficile (j'entends par là qu'on ne vient pas à Axalp par hasard) filtre les "touristes" (encore que j'ai vu quelques inconscient(e)s en tennis ou chaussures de course auto, mais c'était tout de même très limité (j'en ai vu une dizaine en cherchant bien...) et d'ailleurs je n'ai été témoin d'aucun accident).
Plus qu'une épreuve pour accèder aux présentations, l'ascension de la montagne est une élément faisant partie intégrante de l'évément, qui est finalement autant une randonnée qu'un meeting aérien, une sorte de combinaison exceptionnelle à vivre au moins une fois dans sa vie et même à faire vivre à ceux à qui on veut faire partager la passion de l'aviation (oui oui emmenez-vos gosses, la décision de l'âge à partir duquel ils sont aptes à venir est de votre ressort bien sûr, ça peut même nécessiter d'y aller une année sans pour se faire une idée de la chose).
Pour ma part, j'ai bien envie de voir les choses de plus haut l'année prochaine. Si un tel événément mérite qu'on se mette à l'alpinisme, il apprend également que l'alpinisme lui-même mérite d'être pratiqué (que c'est beau la montagne...).
-
raoul volfoni
- Chef de patrouille
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#14
Juste une pour ce soir, vu que je viens juste de rentrer avec quelques autres.
Enorme spectacle de la part des f1, pour ceux qui voulait bien etre la haut tres tot.
Enorme spectacle de la part des f1, pour ceux qui voulait bien etre la haut tres tot.
#15
Tin me la faut en grand format celle la .....
Dommage que j y ai pas été tiens......( En F1 je voulais dire )
Dommage que j y ai pas été tiens......( En F1 je voulais dire )
#avionmoche : Mais le F35 reste moche ...
#18
Superbe photo Oxitom, le cadrage et la mise en page sont trés dynamiques !
Il existe une version plus grande pour fond d'ecran ?
Il existe une version plus grande pour fond d'ecran ?
[SIGPIC][/SIGPIC]
Ce profil provient du site N-N virtuel
"Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, alors raccroche."
JC Van Damme
Ce profil provient du site N-N virtuel
"Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, alors raccroche."
JC Van Damme
#19
Je réserve mes dates pour l'année prochaine. Chaque année j'ai un truc "mariage, fête de famille, ect.."
[INDENT]
[/INDENT]
[/INDENT] 
#21
Bien sur, en mp uniquement, tu me donneras tes dimensions.Furie a écrit :Superbe photo Oxitom, le cadrage et la mise en page sont trés dynamiques !
Il existe une version plus grande pour fond d'ecran ?
Knell: avec le cadre?
Sinon trois autres un peu au hasard de ma recherche dans les dossiers.
Alouette du matin, dépose d'homme et de materiel a coté de la tour de contrôle à 8h.
Solo display f/a 18 suisse dans ses oeuvres. Démo toujours aussi époustouflante.
#22
Hé hé, on passe aux choses sérieuses
Est-ce que quelqu'un aurait réussi à capturer ce genre d'instant, lorsque l'avion disparait derrière la crète après sa passe de tir ?
Est-ce que quelqu'un aurait réussi à capturer ce genre d'instant, lorsque l'avion disparait derrière la crète après sa passe de tir ?
#23
Juste une cette année, mais elle est floue donc non montrable.E-crew a écrit :Est-ce que quelqu'un aurait réussi à capturer ce genre d'instant, lorsque l'avion disparait derrière la crète après sa passe de tir ?
Par contre j'en ai une juste avant:
Le matin encore, la lumière etait plus intérréssante.