quand les T-6 sont de sortis
Publié : lun. sept. 04, 2006 3:57 pm
A la demande de Chouchi, ci-joint un texte que j'ai posté sur FA en rentrant de meeting
Le Jour J est arrivée, une grosse escadrille doit decoller le Vendredi 1er septembre de l'aérodrome de Cerny-La Ferté Allais pour St Quentin où un meeting doit avoir lieu le samedi.
Frédérick et moi même avons rendez vous pour un decollage à 16h. Nous décidons d'arriver à 13h pour la préparation des avions. C'est un Total de 15 avion de l'AJBS qui doivent prendre l'air.
Deux avions partirons en solo, Yak 52 et Yak 55M
ensuite trois box en fonction des vitesses prendront l'air
le premier à partir, les moins rapides le Morane 317 et le Boeing Stearman PT-17
suivront les 5 T-6 dans lequel je serai
ensuite c'est la noria des 2 Se5, 1 Bucker, 1 Stieglitz, 1 Jungster et un autre PT-17 plus puissant et rapide que le premier
certainement le plus gros départ de toute la saison de meeting
Les T-6 doivent prendre l'air à 16h30 finalement, à 16h15 je suis installé et bien attaché. J'ai l'avantage d'être dans un T-6 qui posséde un siege qui pivote sur 180°. Mon pilote est pour ce voyage Edmond Salis. Nous volerons dans son T-6
'Personne devant'...le moteur demarre comme un horloge et le T-6 s'anime d'un fremissement plaisant, un a un les 4 autre T-6 demarre. Pendant qu'Edmond surveille les paramètres moteur, j'en profite pour faire un auto-portrait
les 5 T-6 s'alignent sur la piste, le Berrichon dans le BA-68 sera le leader pour le vol suivi d'Arnaud Granger dans le T-6 emblèmatique de l'AJBS, le 'jaune', en 3 Franck Salis, en 4 JAcques Basté et en elctron libre et numéro 5 nous même
j'entends à la radio le leader annoncé son decollage, un a un les pilotes annoncent leur départ et c'est à nous, le T-6 accelere et prend l'air suivi d'un virage à gauche pour regrouper et faire un passage au dessus de la piste en direction du nord.
Michel et son Yak 52td reforme sur nous pour nous accompagner pour un bout du chemin
tranquilement un a un les 4 autres T-6 prenne une formation en echelon refusé, Michle prend temporairement la position de numéro 4.
Notre première direction sera le terrain de Coulomier, fief d'Amandine
Pour l'instant le ciel est bien gris mais j'en profite pour faire quelques réglage, j'ouvre la canopy et fait quelques rotation de siege pour m'habituer au mécanisme. Par radio je demande aux avions et à Edmond de se positionner pour faire quelques clichés en attendant une percée qui me permettra de faire des photos qui meritent qu'on les regarde. Rassurez vous ce sera le cas mais elles seront dans le forum aviation de collection plus tard.
j'en profite egalement pour faire une serie de photo du T-6 'jaune', voila plus de 5 ans qu'il est en restoration compléte
Arnaud se positionne pendant quelques minutes et prend la pause
A la radio j'entends que nous approchons des installation de Coulomier et qu'un yak 50 viens de decoller pour se rendre à St Quentin, il essaye de nous reperer pour faire la route avec nous.
Le soleil pointe son nez et je m'active pour faire tout ce qu'il faut pour faire de belle photo. La sensation est bizarre, la canopy est ouverte, je suis à 90° par rapport à la direction du vol et Edmond fait des aller retour au dessus de la formation. j'ai l'impression qu'un petite poussé sur mes jambes suffirait à me faire sauter dans le vide que je vois bien au dessous de moi dans les virage. Bien heureusement je suis bien arnaché et tout ce passe en leger G positif qui suffit à laisser mon quintal assis sur le siege ( a l'instant ou j'ecris Baptiste Salis passe au dessus de la maison avec le PT-17 et les deux SE5 en direction de la Ferté).
Nous approchons de St Quentin, l'occasion de croiser un drole de terrain entouré de 4 éoliennes, surement l'occasion de faire de belles courses à la Red Bull mais visiblement le terrain est fermé.
quelques km plus loin c'est St Quentin, l'organisateur nous demande de faire le tour de la ville pour faire un peu de pub pour le meeting qui se deroule le lendemain, c'est avec plaisir que tout le monde rallonge le vol
on change de position et nous nous plaçons en numéro 2. J'appercois à cet instant le Yak 50 de Coulomier qui lui prend la direction de la piste
j'ai l'impression de revoir les têtes brulées ou toutes ces images de film ou l'on voit des avions evoluer en formation, la sensation est grandiose, je ne suis pas pret d'oublier ce vol qui se rajoute à une longue liste de belles expérience.
Après notre tour de St Quentin on repasse en escadrille au dessus du terrain. Puis vient le moment du Break, je ne m'y attends pas et suis encore installé à 180°. Je laisse l'appareil photo tomber sur mes jambe en même temps que je m'enfonce dans mon siege. je m'attend à vivre un grans moment je ne doute pas une seconde que nous allons faire un beau passage sur la piste et dans ma position a 180° cela risque d'être assez interessant. Mais non il y a du traffic et nous nous plaçons sagement en vent arriere pour nous poser. Le temps de faire un dernier cliché des installations avant de repredre une position plus classique et de fermer la canopy pour profiter pleinement de l'atterrissage.
Quelques minutes plus tard Edmond coupe le moteur et je pousse un cri de satisfaction. Quel pied !!!!!
C'est deja fini mais je sais que dés le lendemain je recommence avec le Stieglitz, encore une occasion de vous raconter un autre rêve.
Photo de la patrouille
et une photo de moi en pleine action dans le 5ieme T6 prise par un ami
Le Jour J est arrivée, une grosse escadrille doit decoller le Vendredi 1er septembre de l'aérodrome de Cerny-La Ferté Allais pour St Quentin où un meeting doit avoir lieu le samedi.
Frédérick et moi même avons rendez vous pour un decollage à 16h. Nous décidons d'arriver à 13h pour la préparation des avions. C'est un Total de 15 avion de l'AJBS qui doivent prendre l'air.
Deux avions partirons en solo, Yak 52 et Yak 55M
ensuite trois box en fonction des vitesses prendront l'air
le premier à partir, les moins rapides le Morane 317 et le Boeing Stearman PT-17
suivront les 5 T-6 dans lequel je serai
ensuite c'est la noria des 2 Se5, 1 Bucker, 1 Stieglitz, 1 Jungster et un autre PT-17 plus puissant et rapide que le premier
certainement le plus gros départ de toute la saison de meeting
Les T-6 doivent prendre l'air à 16h30 finalement, à 16h15 je suis installé et bien attaché. J'ai l'avantage d'être dans un T-6 qui posséde un siege qui pivote sur 180°. Mon pilote est pour ce voyage Edmond Salis. Nous volerons dans son T-6
'Personne devant'...le moteur demarre comme un horloge et le T-6 s'anime d'un fremissement plaisant, un a un les 4 autre T-6 demarre. Pendant qu'Edmond surveille les paramètres moteur, j'en profite pour faire un auto-portrait
les 5 T-6 s'alignent sur la piste, le Berrichon dans le BA-68 sera le leader pour le vol suivi d'Arnaud Granger dans le T-6 emblèmatique de l'AJBS, le 'jaune', en 3 Franck Salis, en 4 JAcques Basté et en elctron libre et numéro 5 nous même
j'entends à la radio le leader annoncé son decollage, un a un les pilotes annoncent leur départ et c'est à nous, le T-6 accelere et prend l'air suivi d'un virage à gauche pour regrouper et faire un passage au dessus de la piste en direction du nord.
Michel et son Yak 52td reforme sur nous pour nous accompagner pour un bout du chemin
tranquilement un a un les 4 autres T-6 prenne une formation en echelon refusé, Michle prend temporairement la position de numéro 4.
Notre première direction sera le terrain de Coulomier, fief d'Amandine
Pour l'instant le ciel est bien gris mais j'en profite pour faire quelques réglage, j'ouvre la canopy et fait quelques rotation de siege pour m'habituer au mécanisme. Par radio je demande aux avions et à Edmond de se positionner pour faire quelques clichés en attendant une percée qui me permettra de faire des photos qui meritent qu'on les regarde. Rassurez vous ce sera le cas mais elles seront dans le forum aviation de collection plus tard.
j'en profite egalement pour faire une serie de photo du T-6 'jaune', voila plus de 5 ans qu'il est en restoration compléte
Arnaud se positionne pendant quelques minutes et prend la pause
A la radio j'entends que nous approchons des installation de Coulomier et qu'un yak 50 viens de decoller pour se rendre à St Quentin, il essaye de nous reperer pour faire la route avec nous.
Le soleil pointe son nez et je m'active pour faire tout ce qu'il faut pour faire de belle photo. La sensation est bizarre, la canopy est ouverte, je suis à 90° par rapport à la direction du vol et Edmond fait des aller retour au dessus de la formation. j'ai l'impression qu'un petite poussé sur mes jambes suffirait à me faire sauter dans le vide que je vois bien au dessous de moi dans les virage. Bien heureusement je suis bien arnaché et tout ce passe en leger G positif qui suffit à laisser mon quintal assis sur le siege ( a l'instant ou j'ecris Baptiste Salis passe au dessus de la maison avec le PT-17 et les deux SE5 en direction de la Ferté).
Nous approchons de St Quentin, l'occasion de croiser un drole de terrain entouré de 4 éoliennes, surement l'occasion de faire de belles courses à la Red Bull mais visiblement le terrain est fermé.
quelques km plus loin c'est St Quentin, l'organisateur nous demande de faire le tour de la ville pour faire un peu de pub pour le meeting qui se deroule le lendemain, c'est avec plaisir que tout le monde rallonge le vol
on change de position et nous nous plaçons en numéro 2. J'appercois à cet instant le Yak 50 de Coulomier qui lui prend la direction de la piste
j'ai l'impression de revoir les têtes brulées ou toutes ces images de film ou l'on voit des avions evoluer en formation, la sensation est grandiose, je ne suis pas pret d'oublier ce vol qui se rajoute à une longue liste de belles expérience.
Après notre tour de St Quentin on repasse en escadrille au dessus du terrain. Puis vient le moment du Break, je ne m'y attends pas et suis encore installé à 180°. Je laisse l'appareil photo tomber sur mes jambe en même temps que je m'enfonce dans mon siege. je m'attend à vivre un grans moment je ne doute pas une seconde que nous allons faire un beau passage sur la piste et dans ma position a 180° cela risque d'être assez interessant. Mais non il y a du traffic et nous nous plaçons sagement en vent arriere pour nous poser. Le temps de faire un dernier cliché des installations avant de repredre une position plus classique et de fermer la canopy pour profiter pleinement de l'atterrissage.
Quelques minutes plus tard Edmond coupe le moteur et je pousse un cri de satisfaction. Quel pied !!!!!
C'est deja fini mais je sais que dés le lendemain je recommence avec le Stieglitz, encore une occasion de vous raconter un autre rêve.
Photo de la patrouille
et une photo de moi en pleine action dans le 5ieme T6 prise par un ami