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Des Rafales pour les Brit en remplacement des F35 ?... à suivre

Publié : sam. févr. 25, 2006 12:14 pm
par SGR_Rakk
Un article très intéressant:
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Le JSF britannique, ou comment être forcé de s’en sortir…

Un dernier aspect, cette fois en se référant au rapport North/CPS. Il concerne la position britannique. Le rapport de North est une dénonciation complètement paradoxale de la politique de défense de Blair, dénoncée comme secrètement pro-européenne et liquidatrice de la vraie coopération avec les USA.

North décrit comment les Britanniques seraient peut-être conduits à devoir quitter le programme JSF à cause de l’impossibilité d’obtenir les codes d’accès à la maîtrise du système. Cela laisserait les Britanniques dans une situation épouvantable, éventuellement face à la nécessité de devoir se touner vers le … Rafale français. (A noter que North, manifestement bien informé par certaines sources au MoD, évoque la probabilité que les Américains placeraient dans l’architecture électronique des JSF non-US des “virus” [“sleeper viruses”] leur permettant d’interrompre le fonctionnement du système si le comportement, notamment opérationnel et politique, de l’utilisateur leur déplaît. Cette pratique est en général assez courante avec des acheteurs du Tiers-Monde, mais par contre assez inhabituelle entre “alliés” occidentaux. La confiance règne en maîtresse.)

(Le rapport Norh/CPS est du plus haut intérêt, pour toutes sortes de raisons paradoxales. Nous y reviendrons pour présenter un commentaire de ce rapport qui fait de Blair un pro-européen caché en matière de défense, et l’homme qui aurait liquidé les special relationships avec les USA dans ce domaine. Le paradoxe est réjouissant.)

« In addition to the pull of the “Europeanisation” programme, there are other influences at play which are tending to push the UK in the direction of Europe. In this, a single project is coming to epitomise the strains that are emerging, combining all the political and economic elements. That project is the “next-generation” F-35 Joint Strike Fighter.

» Led by the US, this is nevertheless a truly international project. In January 2001, the UK signed a memorandum of understanding to co-operate in the development of the aircraft, electing for a short take-off and variable landing variant to equip its two proposed carriers. It was joined by Australia, Canada, Denmark, Italy, Netherlands, Norway, Singapore and Turkey. What makes this aircraft different – and brings it into the realms of high politics – is its extremely advanced computer technology. In this, the design, like that of many modern combat aircraft, is such that it is physically not possible for a human to fly the machine. It relies on a sophisticated computer, which interprets the pilot’s commands before transmitting them to the control surfaces – the so-called “fly-by-wire” concept.

» The maker of the F-35, the US aerospace giant Lockheed Martin, has taken this concept further and integrated mission functions into the computer system, in effect turning the aircraft into an enormously sophisticated flying computer. Therein lies the problem. To drive a computer requires software and an estimated 2.5 million lines of computer code, increasing eventually to 4.5 million – the so-called source codes – have to be written to make the system operable. For security and obvious economic reasons, the manufacturers (and the US Government) have been unwilling to disclose these codes to their partners in the programme. On the other hand, potential users, and especially the UK Government, are demanding access to these codes, to give them operating autonomy. The analogy is buying a desktop computer – which has an operating system such as Windows – and being unable to repair it if it goes wrong. That is fine if you can get an engineer in to fix it, but unacceptable if it drives combat-critical systems which are under the control of another nation. There is also the possibility – some think likelihood – that the software contains embedded “sleeper viruses” which can be activated by remote control (over a satellite link) to make an aircraft inoperable in the event of it being used for purposes of which the US Government does not approve.

» At the British end, the CEO of BAE Systems, which is the industrial development partner, noted: “It is fundamentally important for UK sovereignty that technology transfer should take place related to the JSF to ensure that the UK has the ability to provide sovereign support and to maintain and upgrade the aircraft during its long in-service life.” With a £2.6 billion project ($4.9bn) for 150 aircraft at risk, British officers were also worried. As Air Chief Marshall Sir Brian Burridge, head of the RAF’s fighter force, said: “With any airplane in my inventory, I need the capability rapidly to modify for different circumstances, whether it be its software or hardware.”

» Time is now running out. The development phase is coming to a conclusion and JSF partner countries must place orders for the aircraft by late 2006. Without release of the source codes, there is a possibility that the UK will pull out of the programme altogether, with catastrophic results for the aircraft carrier project. Having already retired her ship-borne Harriers, there is no ready replacement. The only possible alternative is the Rafale, which has been selected to equip the new French carrier. »
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source : Dedefensa.org

Publié : sam. févr. 25, 2006 12:28 pm
par MayDay-MayDay
Un rideau de fumée. Ils essayent de forcer la main à l'oncle Sam.

Publié : sam. févr. 25, 2006 1:00 pm
par Duderino27
n'importe quoi.... le jour ou les anglais acheteront français (militaire), les poules françaises auront des dents... propagande pour forcer la main de leur maitre à penser comme dit mayday....

Publié : sam. févr. 25, 2006 1:12 pm
par Miles teg
Surtout que les poules françaises sont plutôt mal barrées en ce moment. :hum:

Publié : sam. févr. 25, 2006 1:35 pm
par TooCool_12f
bah... on verra bien...


ceci dit, si les anglais (et n'importe quelle autre nation par ailleurs) accepte d'oncle sam leur vende du matos qu'il peut désactiver quand bon lui semble, c'est que, vraiment, leur souveraineté ne les intéresse pas plus que leurs premières chaussettes...


ceci étant, tant qu eles british se contentent de gesticuler et achètenent toujours du matos US, les ricains continueront comme ils le veulent... le jour ou ils placeront des commandes pour le rafale, je vous parie ce que vous voulez que les ricains se mettront en quattre pour ls récupérer.. les les fameux codes sseront tout de suite beaucoup moins sensibles pour "ce cher partenaire historique qu'est la grande bretagne"... :hum:



;)

Publié : sam. févr. 25, 2006 1:52 pm
par jakive
Duderino27 a écrit :n'importe quoi.... le jour ou les anglais acheteront français (militaire), les poules françaises auront des dents... propagande pour forcer la main de leur maitre à penser comme dit mayday....
es-tu sur de ce que tu avances? y a pas que le Rafale et les Leclers dans l'armee...

Publié : sam. févr. 25, 2006 1:52 pm
par PiF
no comment :hum:

Publié : sam. févr. 25, 2006 1:54 pm
par PiF
jakive a écrit :es-tu sur de ce que tu avances? y a pas que le Rafale et les Leclers dans l'armee...
Oui, il y avait les Jaguars et il y aura le CVF.

Publié : sam. févr. 25, 2006 1:55 pm
par jdaou
ceci étant, tant qu eles british se contentent de gesticuler et achètenent toujours du matos US,
On m'aurai menti, le tornado, L'eurofoufoune, le Hawk et le jaguar, c'est du matos ricain... Mince alors :)

Publié : sam. févr. 25, 2006 2:04 pm
par TooCool_12f
jdaou, quand je dis "toujours", j'entend "ils continuent encore et encore"


quant aux exemples que tu cites, il s'agit d'appareils qu'ils ont développés eux-mêmes, seuls ou en coopération... ils le sont pas achetés ailleurs


si les british veulent obtenir des US ce qu'ils veulent, il faut qu'ils leur mettent la pression en leur faisant clairement comprendre qu'ils sont prets à acheter ailleurs... et pour ça, il suffit pas de le dire

Publié : sam. févr. 25, 2006 2:20 pm
par SGR_Rakk
Je viens de trouver d'autres éléments:

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JSF versus “Anglosphère”

L’année 2006 sera une année décisive pour le programme JSF. Elle a commencé d’une façon à la fois inattendue et inhabituellement dramatique, par deux interventions, directe ou indirecte, des deux principaux pays coopérants (non-US) du programme, et deux pays anglo-saxons qui sont d’une façon générale des alliés fidèles et très proches de Washington. Ces deux interventions donnent le ton : 2006 sera une année décisive et sera aussi une année dramatique. Les vieilles amitiés, les engagements les plus prononcés vont être soumis au test suprême des espoirs proclamés et des promesses répétées.

Plus encore, ce que mettent en évidence ces deux interventions anglo-saxonnes, c’est la perspective désormais avérée que le programme JSF dans sa dimension internationale devienne une affaire politique de la plus haute importance. « C’est un événement très particulier et très inattendu observe une source européenne de très haut niveau. Aujourd’hui, tout le monde parle de ‘l’affaire JSF’ dans les milieux européens. Les incertitudes du programme, les menaces pesant sur la coopération internationale, et surtout transatlantique, impliquée par ce programme, sont aujourd’hui évoquées à haute voix, même et surtout hors des milieux spécialisées. C’est devenu une affaire politique pour l’Europe. »

Il existe désormais une très forte possibilité que le débat dont nous fûmes privés en 2002, lorsque les pays coopérants non-US furent embarqués dans le programme, se développe d’une façon appuyée et très politique. D’ores et déjà, il est ouvert dans les deux pays que nous évoquons.

# En Australie, où une source officielle du MoD (Ministry of Defence) a déclaré, le 7 Janvier : « If costs of the Joint Strike Fighter program go up, Australia's plans to buy 100 F-35s could shrink to a procurement as small as 50 aircraft ». Cette déclaration avait lieu, d’une façon assez surprenante, après l’annonce du possible/probable abandon du moteur Rolls/GE (F136) prévu pour affronter le moteur Pratt & Whitney (F135) pour la sélection du propulseur de la version STOVL du JSF (le F-35B).

# Au Royaume-Uni où, en 15 jours, entre le 20 décembre 2005 et le 10 janvier 2006, il y a eu trois interventions personnelles pressantes du Premier ministre Tony Blair auprès du président GW Bush pour obtenir la poursuite du contrat du DoD avec Rolls (le F136 est développé sous contrat de $3-$4 billions du DoD, dont $2,4 billions reviennent à Rolls). L’une des trois interventions, début janvier 2006, est une vidéo-conférence entre les deux dirigeants politiques. Notre source européenne déjà citée fait ce commentaire : « C’est une extraordinaire initiative pour le problème traité, qui ne concerne finalement qu’un contrat américain avec un motoriste britannique. Que le Premier ministre britannique obtienne une vidéo-conférence de près de deux heures avec le Président des Etats-Unis pour un tel sujet, c’est certainement un événement unique, et cela en dit long sur l’importance réelle du programme JSF. » (Les dernières indications semblent montrer que la réaction américaine a été une fin de non-recevoir.)


Le désarroi australien

Curieusement, c’est l’affaire du moteur F136, qui ne la concerne pas directement, qui a provoqué en Australie une brutale montée de l’inquiétude à propos du JSF. Le ministre de la défense Robert Hill (démissionnaire depuis) a d’abord réaffirmé qu’il comptait sur un exemplaire du JSF au coût de $45 millions à l’achat (fly-away cost) et de $80 millions sur sa durée de vie opérationnelle. Cela rencontre la programmation de $9 milliards ($1 milliard en participation R&D étant inclus dans ce total). Des sources ont aussitôt renchéri en affirmant que si l’on voulait acquérir 100 exemplaires, c’était d’ores et déjà $12 milliards qu’il fallait programmer, ce qui a conduit à la mise au point du MoD envisageant de réduire la commande de 100 à 50 avions. Le MoD a accompagné cette annonce de commentaires rassurants, affirmant que 50 JSF valaient bien, en capacités opérationnelles augmentées grâce aux progrès technologiques, les 71 F/A-18 et les 26 F-111 qu’ils doivent remplacer. Cela conduisit aussitôt à cette question évidente, qui fut répercutée au travers de plusieurs articles : si 50 JSF font l’affaire après tout, pourquoi avoir fixé à 100 l’intention de commande initiale ?

Tout cela dénote une soudaine précipitation. Même si Robert Hill a voulu atténuer l’aspect pessimiste du propos sur la réduction de commande par des commentaires lénifiants et d’un optimisme de commande, il est manifeste que l’opinion officielle sur le JSF a évolué de façon dramatique, en un très court laps de temps. Les rumeurs d’abandon du F136 apparaissent comme la première mesure probable de réduction budgétaire, et il se fait qu’elle porte sur un programme que les coopérants anglo-saxons non-US jugeaient intouchables parce que d’origine britannique. Un analyste indépendant australien a écrit que l’estimation que le programme coûterait $12 milliards à l’Australie (si la commande de 100 exemplaires était entérinée), largement proclamée par l’opposition et les adversaires du JSF, serait en fait une estimation du gouvernement jusqu’alors gardée secrète.

Les Australiens avaient tendance à croire qu’ils pouvaient se considérer comme privilégiés par rapport au programme JSF, un peu comme les Britanniques eux-mêmes le pensent. Le même analyste indépendant affirme que cette certitude se fondait sur des garanties orales précises que le président GW Bush avait donné au Premier ministre Howard lors des discussions pour engager les forces australiennes en Irak, au côté des Américains. On pourrait dire qu’il s’agissait d’une sorte de solidarité anglo-saxonne partagée, un engagement moral et politique. Cet engagement de type anglo-saxon concernait les Britanniques également, selon l’appréciation des Australiens. Les difficultés rencontrées jusqu’ici étaient du type qu’on pouvait encore considérer comme normal pour des négociations bureaucratiques, — dans tous les cas jusqu’à l’année 2005. Les rumeurs très précises d’abandon du F136 constituent dans ce cas la première indication quasiment tangible que le “marché moral” qui a été passé pourrait fort bien ne pas être respecté par les Américains.


“It’s time to call George…”

Le cas britannique est, bien entendu, encore plus remarquable que le cas australien. Il s’est manifesté par une lettre personnelle de Tony Blair à GW Bush juste avant la Noël 2005, par une intervention téléphonique puis par une vidéo-conférence dans la première décade de janvier. Le sujet pour ces deux interventions au plus haut niveau fut effectivement le sort du moteur Rolls/GE F136. Compte tenu de ce qu’on sait de l’emploi du temps de ces dirigeants et de l’importance des problèmes qui les occupent habituellement, ces interventions constituent un événement extraordinaire, — dans tous les cas, des interventions qui mesurent l’extraordinaire importance que les Britanniques accordent au cas du JSF.

Même le Financial Times (FT), qui suit précisément l’affaire et qui se montre favorable à toute initiative de négociation entre Britanniques et Américains, en eut littéralement le souffle coupé et jugea que le temps accordé à la question du F136 était disproportionné par rapport au problème essentiel entre Britanniques et Américains, — qui est le transfert de technologies : « Tony Blair, prime minister, has been pleading with President George W. Bush to reverse the Pentagon decision [to kill the F136] but he is wasting his breath. […] It would be far better for the prime minister to spend the political capital he ought to have as Mr Bush's best ally on resolving the technology transfer problems that appear to plague the entire JSF programme, whose military and industrial importance to the UK goes far beyond the Rolls-Royce contract. »

Cet éditorial du 13 janvier 2006 du FT est particulièrement révélateur de l’état d’esprit de l’establishment britannique à l’égard de l’affaire JSF et de la politique personnelle de Tony Blair plus précisément. Il y a une dramatisation évidente, mais aussi une mesure réelle du problème général posé entre les Américains et les Britanniques lorsque le problème spécifique du F136 est justement écarté (« It was always something of a luxury for the US to order a second engine for the JSF as a back-up to the primary engine order placed with Pratt & Whitney. »), pour aller à l’essentiel dans cette affaire entre les deux pays. C’est alors que le FT remarque : « These problems arise because of US reluctance to give advance assurances about know-how sharing. These are needed by an ally such as Britain that has decided, for the first time in its military aviation history, to rely essentially on another country for its principal future weapon. »

Le dossier du JSF: une nouvelle “affaire Skybolt”?

On aura effectivement une idée de ce qu’est devenu le problème du JSF pour les Britanniques lorsqu’on constate que l’éditorial du FT est tout entier placé sous la référence de l’affaire du Skybolt en 1961. (« Just as George Bernard Shaw noted that a common language can divide the US and Britain, so common defence projects can separate these two allies. It happened in the early 1960s when Britain cancelled its own missile projects and decided to rely on the US Skybolt missile programme that Washington then promptly cancelled. »)

La référence est particulièrement effrayante dans la mémoire britannique. Le Skybolt de Boeing était un missile air-sol à tête nucléaire à moyenne/longue portée que les Américains développaient à la fin des années 1950 pour leurs B-52 du Strategic Air Command. Ils avaient convaincu les Britanniques d’abandonner leurs propres programmes de missiles air-sol comme compléments offensifs de leurs bombardiers “V” (Valiant, Victor, Vulcan) au profit du Skybolt. Mais l’administration Kennedy décida en 1961 l’abandon du Skybolt. Du coup, la force de frappe britannique était privée de son arme offensive ultime, et les bombardiers “V” relégués à des missions secondaires.

Pour suppléer à cette situation dramatique que leur propre décision avait provoquée, les Américains proposèrent aux Britanniques des sous-marins SSBN (Submarine Ship Ballistic Nuclear) équipés de missiles SLBM Polaris. Au contraire de la combinaison “V”/Skybolt, la combinaison SSBN/Polaris était complètement sous contrôle US. L’opération avait coûté aux Britanniques l’abandon de ce qui leur restait de souveraineté nationale en matière stratégique nucléaire. Certains jugèrent qu’il s’était agi d’un traquenard, et qu’il avait bien marché.

Ce simple rappel mesure ce que le parallèle offert par le FT pour l’“affaire JSF” signifie pour les Britanniques.

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Publié : sam. févr. 25, 2006 7:33 pm
par Booz
chouette article, mais par contre, est-ce que tu peux citer les sources stp?

Publié : sam. févr. 25, 2006 8:06 pm
par vince-16
très interessant en effet et la référence à l'histoire Skybolt non moins interessante.

PS par rapport à ce qui a été dit sur divers programmes européens (quel que soit le cadre) n'oublions pas non plus que les anglais ont aussi leurs propres programmes, dans les domaines d'armement les plus divers........

Publié : sam. févr. 25, 2006 8:18 pm
par kombucha
*pas taper svp* : pourquoi acheter des rafales qaund on a l'eurofighter ? Pour les Porte-Avions (sinon je ne vois pas, surtout pour un anglais).

Publié : sam. févr. 25, 2006 8:48 pm
par MayDay-MayDay
Parceque le Thyphoon a déjà une surcharge ponderale du moins par rapport au cahier des charges. Ensuite navaliser un avion veut dire un renforcement de train avant, protection contre la corrosion due à l'eau de mer et une nouvelle étude des charges utiles et procedures en bref un programme à lui tout seul.

Or rien que le renforcement de train avant rajoute du poids, donc si tu navalise Typhoon il te faudra aussi changer de motorisation pour garder le rapport poids/pousée un domain dans lequel Typhoon excel actuellement malgré la surcharge qu'il a subit.

D'un point de vu économique la seule solution viable pour le moment est le Rafal si F-35B sort de la course.

Publié : sam. févr. 25, 2006 10:05 pm
par PiF
MayDay-MayDay a écrit :Parceque le Thyphoon a déjà une surcharge ponderale du moins par rapport au cahier des charges. Ensuite navaliser un avion veut dire un renforcement de train avant, protection contre la corrosion due à l'eau de mer et une nouvelle étude des charges utiles et procedures en bref un programme à lui tout seul.

Or rien que le renforcement de train avant rajoute du poids, donc si tu navalise Typhoon il te faudra aussi changer de motorisation pour garder le rapport poids/pousée un domain dans lequel Typhoon excel actuellement malgré la surcharge qu'il a subit.

D'un point de vu économique la seule solution viable pour le moment est le Rafal si F-35B sort de la course.
Sans compter les réaménagement de l'avionique pour adapter la navigation aux porte-avions.

Publié : sam. févr. 25, 2006 11:12 pm
par TooCool_12f
Ensuite navaliser un avion veut dire un renforcement de train avant



non, le renforcement du train avant est déjà une nécessité pour le typhoon version "sol"...


pour le navaliser, il faut aussi bien renforcer le train avant que le train principal, la structure par laquelle il tient sur la cellule, l'arrière de la cellule (on voudrait pas que le derrière du typhie s'arrache lors d'un appontage ;) ), plus encore certainement quelques bricoles ça et là...

ensuite vient le traitement anti-corrosion, validation/aménagement de l'avionique pour els conditions particulières d'utilisation en mer, validation pour les missions qu'il est supposé remplir, etc....



bref, ça revient à contruire un nouvel appareil, et là, les british ne peuvent pas compter sur des investissements de leurs partenaires européens, car eux n'ont aucun besoin d'un typhoon navalisé. En fait, s'ils ne prennent pas le F-35, ils ne pourront choisir qu'entre:

F-18, Rafale, Su-33 ou Mig-29


je pense que nous serons tous d'accord qu'on peut éliminer les zincs russes de ce choix, et il nous reste le F-18 et le rafale...

Publié : sam. févr. 25, 2006 11:30 pm
par Hood
There is also the possibility – some think likelihood – that the software contains embedded “sleeper viruses” which can be activated by remote control (over a satellite link) to make an aircraft inoperable in the event of it being used for purposes of which the US Government does not approve.
Faut arreter la fumette !!!! Vous croyez vraiment que le pilote de JSF va voir sur ces MFD un message "JSF Update(c) - De nouvelles mises à jour pour votre JSF sont disponibles. Les installer maintenant / plus tard" ?? via liaison satelittaires. Je dis pas que c'est impossible, mais bon faut voire que c'est à des années lumières de la réalité industrielle

Les seuls virus qu'il peut y avoir, ils sont installés d'entrée de jeu et de fait dispo pour tout le monde, cf ceux du F/A18E-F

Publié : sam. févr. 25, 2006 11:43 pm
par jdaou
non, pas forcement, tu peu imaginer quil y est une routine dans le calculateur qui s'active par exemple avec un brouilleur special

Publié : sam. févr. 25, 2006 11:45 pm
par kombucha
JSF Update(c) - De nouvelles mises à jour pour votre JSF sont disponibles. Les installer maintenant / plus tard"
mouarf le reboot en plein vol... "veuillez patientez, les commandes de vols numériques sont indisponibles"


edit : plus sérieusement, les portes avions brits supportent ils le rafale ? ils ne voulaient des VSTOL ?

Publié : dim. févr. 26, 2006 12:10 am
par KoV
Des back wares pour modifier la config de l'appareil ca existe ... et partout que ce soit dans certains composants informatique ou dans de l'armement. Puis pas besoin de reboot, c'est pas du Windows Embarqué. On pourrait tres bien imaginer le système de vol bloquer l'armement ou l'allumage des moteurs, ou mm mieux de pilotage à distance.

Publié : dim. févr. 26, 2006 12:12 am
par Tubs
edit : plus sérieusement, les portes avions brits supportent ils le rafale ? ils ne voulaient des VSTOL ?


Les portes avions britanniques n'existent pas encore, sinon sur le papier. Il n'est donc pas trop tard pour faire des changements au niveau du pont d'envol en cas d'un choix différent que le F-35C.

Publié : dim. févr. 26, 2006 12:15 am
par TooCool_12f
les PA britanniques sont identiques en tout au nouveau PA français... ce sont des plans pour l emoment, rien n'est encore construit.

la seule différence sera le type de pont d'envol (je parle au niveau "carcasse")


et si le sbritish ne peuvent avoir des VSTOl, il leur suffira (si l'on peut dire) de construire trois PA identiques plutôt que un et deux

ceci dit, les catapultes sont US... comment les américains réagiront-ils si les british leur disent "on prend pas le F-35, mais envoyez nous quatre de vos catapultes en rab siouplait"... , hein? ;)

Publié : dim. févr. 26, 2006 7:37 am
par Snake (PB0_Foxy)
et puis si les british venaient a navaliser l'eurofoufoune , cela serai vraiment ridicule etant donné que la france avait a l'epoque quitté le programme , car les autres partenaires ne voulaient pas faire de version Air/Sol ni meme de version naval de l'avion !

on est parti , on a fait le rafale

desormais , ils ont rendu leurs foufoune capable de faire du Air/sol , vont ils le rendre capable d'apponter ?

la on pourra se fouttre de leur geule et leur dire qu'on avait raison pour une fois :Jumpy:

Snake

Publié : dim. févr. 26, 2006 10:10 am
par Hood
On pourrait tres bien imaginer le système de vol bloquer l'armement ou l'allumage des moteurs, ou mm mieux de pilotage à distance.
Et tu l'actives comment ton backware ? Un commando americain qui s'infiltre dans un base RAF pour lancer le truc ? un transmission satellite ? Laissez ça à James Bond et revenez sur terre...