accident de toronto
Publié : jeu. sept. 15, 2005 2:05 pm
Y a du nouveau dans la connaissance des causes de cet accident : dans la dépêche AFP que j'ai recopiée (ci-deddous), ils indiquent que la tour a annoncé aux pilotes un vent de travers de 11 noeuds alors que la boîte noire a enregistré un vent de travers de 23 noeuds . De plus, les reverse n'ont été engagés que 11 secondes après le toucher des roues.
Accident de Toronto: un désaccord entre pilotes serait à l'origine du crash, selon "Le Figaro"
PARIS (AP) - La sortie de piste le 2 août dernier de l'Airbus A340 d'Air France à Toronto serait "vraisemblablement" due à un "désaccord" entre les pilotes, affirme "Le Figaro" dans son édition de jeudi en se basant les analyses des enregistrements des boîtes noires de l'appareil.
La totalité des 309 passagers et des membres d'équipage ont survécu à l'accident le 2 août lorsque le vol 358 d'Air France en provenance de Paris s'était posé trop loin sur la piste, sous un violent orage, terminant sa course dans un profond fossé. L'avion avait pris feu.
Selon "Le Figaro", qui ne cite aucune source, les enquêteurs s'interrogent sur le délai -jugé excessif- de douze secondes qui sépare le moment où les roues du train d'atterrissage principal ont touché le sol et le déclenchement des inverseurs de poussée des réacteurs.
Sur la piste détrempée par un orage très violent qui régnait sur l'aéroport canadien, l'appareil a parcouru 700 mètres, à 220km/h, avant le déclenchement de ces "reverses", qui permettent d'obtenir un freinage maximal.
Ces douze secondes de trop apparaissent dans les données d'une des boîtes noires analysées par les enquêteurs canadiens avec le concours du Bureau enquêtes et analyse pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) français et d'Airbus.
Selon "Le Figaro", "il est vraisemblable que le copilote, aux commandes pour cet atterrissage, et le commandant de bord, alors chargé des liaisons radio et de la gestion des systèmes, aient eu un désaccord. La publication des enregistrements du CVR (Cockpit Voice Recorder), prévue le 4 octobre prochain, montrera si cela a bien été le cas".
Contactée, Air France a déclaré ne pas souhaiter commenter un article de presse, se contentant de souligner que l'enquête est en cours. Le BEA n'a pas pu être joint dans l'immédiat.
Selon "Le Figaro", l'avion d'Air France avait accepté de se poser sur la piste "courte" 24L (gauche) de 2.743m au lieu de la 24R (droite) de 3.353m, en raison de la destruction par la foudre du système ILS d'atterrissage aux instruments.
L'équipage a peut-être également été perturbé par la force du vent de travers qui était, selon la boîte noire, de 23 noeuds (42,5km/h) au lieu des 11 (20,3km/h) annoncés par la tour de contrôle, ajoute le journal. D'après le Figaro, l'anémomètre et le détecteur de cisaillements de vent de Toronto avaient eux aussi été foudroyés. AP
ma/lp/ll
Accident de Toronto: un désaccord entre pilotes serait à l'origine du crash, selon "Le Figaro"
PARIS (AP) - La sortie de piste le 2 août dernier de l'Airbus A340 d'Air France à Toronto serait "vraisemblablement" due à un "désaccord" entre les pilotes, affirme "Le Figaro" dans son édition de jeudi en se basant les analyses des enregistrements des boîtes noires de l'appareil.
La totalité des 309 passagers et des membres d'équipage ont survécu à l'accident le 2 août lorsque le vol 358 d'Air France en provenance de Paris s'était posé trop loin sur la piste, sous un violent orage, terminant sa course dans un profond fossé. L'avion avait pris feu.
Selon "Le Figaro", qui ne cite aucune source, les enquêteurs s'interrogent sur le délai -jugé excessif- de douze secondes qui sépare le moment où les roues du train d'atterrissage principal ont touché le sol et le déclenchement des inverseurs de poussée des réacteurs.
Sur la piste détrempée par un orage très violent qui régnait sur l'aéroport canadien, l'appareil a parcouru 700 mètres, à 220km/h, avant le déclenchement de ces "reverses", qui permettent d'obtenir un freinage maximal.
Ces douze secondes de trop apparaissent dans les données d'une des boîtes noires analysées par les enquêteurs canadiens avec le concours du Bureau enquêtes et analyse pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) français et d'Airbus.
Selon "Le Figaro", "il est vraisemblable que le copilote, aux commandes pour cet atterrissage, et le commandant de bord, alors chargé des liaisons radio et de la gestion des systèmes, aient eu un désaccord. La publication des enregistrements du CVR (Cockpit Voice Recorder), prévue le 4 octobre prochain, montrera si cela a bien été le cas".
Contactée, Air France a déclaré ne pas souhaiter commenter un article de presse, se contentant de souligner que l'enquête est en cours. Le BEA n'a pas pu être joint dans l'immédiat.
Selon "Le Figaro", l'avion d'Air France avait accepté de se poser sur la piste "courte" 24L (gauche) de 2.743m au lieu de la 24R (droite) de 3.353m, en raison de la destruction par la foudre du système ILS d'atterrissage aux instruments.
L'équipage a peut-être également été perturbé par la force du vent de travers qui était, selon la boîte noire, de 23 noeuds (42,5km/h) au lieu des 11 (20,3km/h) annoncés par la tour de contrôle, ajoute le journal. D'après le Figaro, l'anémomètre et le détecteur de cisaillements de vent de Toronto avaient eux aussi été foudroyés. AP
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