Re: Nouvelles de l'espâââce...
Publié : dim. mai 31, 2020 8:14 am
Pour ceux qui ont loupé le Live, avec commentaire en Français:
La simulation de vol de combat
https://ts.checksix-fr.com/
Ça dépend de pas mal de paramètres ; la procédure "rapide" avec Soyouz n'est pas tout le temps employée (et il me semble qu'elle est relativement récente, aussi).
Ou alors, il a bien trollé...
Le nouveau contrat entre Astrobotic et l’agence spatiale américaine a été officialisé le 11 juin.
Il s’élève à 199,5 M$, lancement compris.
Il concerne une seconde mission de Peregrine, qui devra embarquer le premier robot mobile lunaire autonome de la Nasa, baptisé Viper (Volatiles Investigating Polar Exploration Rover).
Ce chercheur de glace d’eau de la taille d'une voiturette de golf devra être déposé au pôle Sud de notre satellite naturel fin 2023.
Il devrait parcourir une distance d’environ 20 km, malgré les conditions d’éclairage difficiles et les températures extrêmes, mais également forer le sol jusqu’à 1 m de profondeur.
L’objectif est de dresser la première carte des hautes concentrations de glace d'eau de la région, notamment dans la perspective d’une installation durable d’astronautes.
C'est énorme, car en plus il y aura l'atterrisseur. Il faudra un sacré lanceur. S'ils ont envoyé un LEM ce n'est pas un robot de cette taille qui va poser des problèmes, mais ce ne sera pas le petit lanceur
La commission sénatoriale du renseignement a confirmé l’existence d’une unité d’enquête spécialisée dans l’analyse des phénomènes aériens non identifiés. Elle est gérée par le Bureau du renseignement naval.
Le Commandement spatial américain a pris la parole le 23 juillet pour dénoncer un test conduit par la Russie quelques jours plus tôt. Le Royaume-Uni s'est joint aux protestations. En 2019, la France avait pour sa part évoqué des manœuvres spatiales douteuses de la Russie près d'un de ses satellites.
(...)
Les détails de l’incident sont flous. Le commandement américain parle d’un test non destructeur. Un objet — une sorte de projectile, selon la BBC — aurait été largué dans l’espace depuis le satellite russe Cosmos 2543, et à proximité d’un autre satellite russe. Le même système aurait été utilisé plus tôt cette année, cette fois au cours d’une manœuvre à proximité d’un satellite gouvernemental américain.
Le satellite Cosmos 2543 est considéré comme un sous-satellite du satellite Cosmos 2542, qui a été mis en orbite en novembre 2019. Or, ces deux engins ont été vus en début d’année se caler sur l’orbite du satellite USA 245, mis en orbite en 2013 et issu du programme KH-11 que gère le service de renseignement NRO (National Reconnaissance Office). Ces satellites servent a priori à de la reconnaissance optique.
La ministre française des Armées Florence Parly a annoncé ce vendredi 24 juillet la transformation de l'armée de l'air en "armée de l'Air et de l'Espace", car l'espace représente un nouveau front à défendre, entre tentatives d'espionnage, brouillage, cyberattaques ou encore armes antisatellites.
(...)
Pour défendre ses satellites, la France devrait bientôt se doter de "petits satellites patrouilleurs qui nous permettront de détecter, caractériser et attribuer à leurs auteurs ce type de manœuvres inamicales", détaille Florence Parly, évoquant aussi une caméra qui permettra aux satellites "de voir à 360 degrés autour d'eux" et pour certains "de lasers de puissance" pour tenir à distance ou éblouir "ceux qui tenteraient de s'approcher trop près".
Basé à Toulouse, "cœur battant du spatial français", le grand commandement de l'espace comprendra un effectif de 200 personnes au départ, 500 en 2025. Les investissements dans le secteur seront portés de 3,6 milliards d'euros, prévus initialement dans la loi de programmation militaire (2019-2025), à 4,3 milliards.
Sceptique je suis, surtout depuis l'expérience Hermès.Initialement, la Loi de programmation militaire [LPM] 20129-25 avait prévu une enveloppe de 3,6 milliards d’euros pour le domaine spatial. Et 700 millions d’euros ont depuis été ajoutés à ce montant. De quoi financer, notamment, les programmes OMEGA [Opération de Modernisation des Equipements GNSS des Armées], IRIS et CELESTE, ainsi que le lancement des constellations CSO et CERES.
Mais il se pourrait que cet effort soit de nouveau revu à la hausse à l’occasion d’un éventuel plan de relance en faveur de la Base industrielle et technologique de défense [BITD], laquelle risque de connaître une rentrée difficile, à cause de la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19. C’est en effet le constat dressé par les députés Benjamin Griveaux et Jean-Louis Thiériot dans un rapport qu’ils viennent de remettre à l’issue d’une « mission flash » portant sur l’industrie de l’armement.
Pour éviter un « effet de falaise » à la BITD française, les deux parlementaires plaident en faveur d’une mobilisation de la commande publique dans le cadre du plan de relance qui sera précisé d’ici septembre prochain. Et dans la liste des équipements qu’ils préconisent de financer à ce titre, l’armée de l’Air [et de l’Espace] en obtiendrait une part non négligeable.
(...)
le programme le plus ambitieux de cette liste est sans doute celui consistant à doter l’armée de l’Air et de l’Espace de « navettes spatiales du type X-37B américain ». Pour rappel, ce dernier est un drone spatial conçu par Boeing pouvant rester en orbite pendant plusieurs mois, voire années [son record est de 780 jours] tout en étant capable de manoeuvrer et d’emporter une charge utile dont la nature est en partie confidentielle.
En octobre dernier, lors d’une audition parlementaire, le chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAA], le général Philippe Lavigne, avait affirmé que « la question d’un drone spatial tel que le X-37B sera certainement abordée un jour. » Sans doute ne pensait-il pas que cela viendrait aussi vite… du moins, à condition qu’un tel engin fasse partie du plan de relance.
Des projets sont d’ailleurs déjà sur la table. En effet, Airbus travaille sur un « Space Tug », qui permettrait de repositionner sur orbite correcte les satellites ayant épuisé leurs réserves de carburant, voire de les ravitailler. De son côté, Thales Alenia Space planche sur le Space Rider [Space Reusable Integrated Demonstrator for Europe Return], une mini-navette spatiale de 2,4 tonnes dont un premier vol est annoncé en 2022 si l’Agence spatiale européenne maintient les financements pour son développement. Enfin, Dassault a dans ses cartons un « Hypersonique Réutilisable Aéroporté » [VEHRA], c’est à dire une navette sub-orbitale.
Quoi qu’il en soit, un tel programme de drone spatial suppose de relever plusieurs défis technologiques, notamment en matière d’intelligence artificielle [il faudra des algorithmes pour manoeuvrer près d’un satellite], de robotique [bras articulé, capteurs tactiles de force] ou encore d’optronique et de matériaux [bouclier thermique pour la rentrée dans l’atmosphère].
on ira pas seul, si ca passe par un plan européen, ca passera probablement par airbus, et pas DassaultDeltafan a écrit : ↑dim. juil. 26, 2020 8:09 am
Sceptique je suis, surtout depuis l'expérience Hermès.
Le VEHRA de Dassault, ça fait un moment qu'il est dans les cartons. J'ai aussi souvenir d'une maquette volante Dassault qui avait été larguée d'avion. Elle doit traîner dans ma doc, mais je n'ai pas réussi à la trouver sur Google.
Enfin, bon, dans une période où les milliards (qu'on n'a pas) sont distribués comme des petits pains, tout est possible...