Jaguar a écrit : ↑dim. juin 25, 2023 5:15 pm
Sachant que l'emprunte Carbonne d'un seul habitant des pays riches est plusieurs fois celle de toute une famille d'un pays pauvre, c'est un peu facile de dire : on est trop nombreux, alors que le problème vient plus de nos comportements que de notre nombre.
Faux. La surpopulation EST la cause, et en même temps le multiplicateur. En effet, à chaque naissance, l'espace nécessaire pour les ressources (nourriture, logement, énergie, etc, etc...) diminue un peu plus. La croissance infinie de la population dans un espace fini est tout simplement impossible. Et l'argument de la sur-consommation ne tient pas plus d'une demi-seconde, si on se donne la peine d'y réfléchir un tout petit peu.
En effet, pourquoi certains (les Africains, par exemple) consomment-il moins par rapport à d'autres ? Est-ce par choix ? Par conviction ? Par angélisme ? Pour sauver la planète ? Pour montrer l'exemple ? Parce qu'ils se croient supérieurs ? Ou parce qu'ils croient en la Très Sainte Eglise Ecologiste et son Inquisition ? Non. Tout ça, il s'en tapent complètement. C'est tout simplement parce qu'il sont pauvres, qu'ils vivent une vie de misère. Or, et c'est plus que légitime, ils font tout ce qu'ils peuvent pour en sortir, de cette pauvreté et de cette misère (et vu la vie de m...e qu'ils mènent, qui oserait le leur reprocher ?). Ils le font pour améliorer leur niveau de vie et leur standard de vie, l'idéal pour beaucoup étant de s'approcher le plus possible du nôtre, pour avoir de meilleures écoles, de meilleurs soins médicaux, une formation, un meilleur logement, une vie plus confortable, etc, etc, en bref : une meilleure qualité de vie... et donc, de manière automatique, leur consommation augmente de plus en plus. Et ça, ça nous ramène fatalement au problème de base, le nombre. C'est ça, et uniquement ça, le vrai problème, celui devant lequel tout le monde se voile la face en évoquant la si commode différence de consommation, car de 1900 à aujourd'hui, la population humaine est passée de 1,6 à 8 milliards, soit une multiplication par 5. Trop, beaucoup trop.
Il n'y a donc que 2 solutions à la "crise climatique", et elles ne marcheront pas l'une sans l'autre :
-premièrement, une mesure démographique, qui est d'instaurer une très forte et très stricte dénatalité au niveau mondial et dans tous les pays sans distinction (pas plus d'un enfant par famille, alors que la moyenne mondiale actuelle est de 2,4), et
-deuxièmement, pour l'encourager et y inciter, une vraie politique socio-économique d'éradication totale de la pauvreté et de la misère, d'amélioration du niveau de vie et du standard de vie mondial pour l'amener au niveau de celui des pays occidentaux, avec des systèmes d'assurances sociales et de retraites équivalents (pour rappel, c'est d'ailleurs l'amélioration du niveau de vie de l'Occident qui a fait qu'actuellement, la natalité occidentale a énormément baissé...).
En fait, pendant que les écologistes occidentaux prônent des mesures qui, in fine, provoqueront l'anéantissement total de leurs classes moyennes et l'appauvrissement général et massif de leurs classes ouvrières et laborieuses, y inclus les retraités (pour rappel : la population occidentale, c'est à peine 15 % de la population mondiale... et cette minuscule minorité a la prétention de "sauver la planète"...), le reste du monde, soit 85 % de la population mondiale, entend bien continuer son développement à grande vitesse, continuer à encourager l'apparition et le développement d'une classe moyenne de plus en plus nombreuse (regardez la Chine et l'Inde, par exemple, qui, entre autres, prévoient pour les prochaines années une multiplication de leur transport aérien par 3,3 pour la Chine, par 5 pour l'Inde), aspire au mode de vie occidental (voir à ce sujet la dernière acquisition de centaines d'Airbus au Salon Aéronautique de Paris par des compagnies low-cost indiennes), a une soif de vivre (ce qui inclut une soif de voyages...) qui est à l'opposé de l'attitude suicidaire des Occidentaux que certains veulent faire entrer de force dans le dogme fanatique de la "déconsommation" ou de la "sobriété", mots qu'il faut en réalité traduire par "pauvreté" et "misère", ce qui est évidemment moins sexy et moins porteur mais bien plus vrai...
Cela signifie que pendant que l'Occident va se tiers-mondiser à grande vitesse, renoncer à tous les progrès qu'il a créés et mis en place, qu'il sombre dans la déchéance économique et la décadence sociale, le reste du monde va très rapidement le dépasser et le supplanter (ça a d'ailleurs déjà commencé...). Et il se moquera bien de ces Occidentaux stupides qui, avec leur arrogance pour "sauver la planète", auront renoncé à leurs vies par idéologie et par fanatisme religieux, car oui, l'écologisme est une religion, la nouvelle religion du XXIème siècle, une des pires ayant jamais existé car sectaire, fanatique, rétrograde, réactionnaire et liberticide.
Voilà. J'ai dit ce que j'avais à dire, sans m'énerver (pas facile...). J'arrête donc là, parce que je n'ai pas envie de discuter de ce sujet qui m'exaspère de plus en plus. Juste une toute petite aparté : que ceux qui sont contre le tourisme regardent quel est le premier secteur économique mondial, loin devant tous les autres avec 11 ou 12 % des salariés mondiaux qui y travaillent (facile : c'est dispo sur le site de l'OIT...).