Là, c'est un peu facile. Des détachés, on en a, ainsi que des anciens qui sont passés du coté industrie.jojo a écrit :Ne t'inquiète pas Ergo, les militaires se rendent bien compte quand les ingés n'ont aucune idée de l'utilisation qui sera faite du matos.
La solution? Détacher des opérateurs auprès des indus pour les brider un peu, et pas des "officiers programmes" qui n'ont jamais, et n'utiliseront jamais eux même le matos. Aux mieux ils donnent des ordres...
La réalité, c'est que quand tu demandes un avis,
- tu en obtiens un de plus que de miloufs dans la pièce, de préférence contradictoires. Compréhensif, tu demandes si ce beau monde pourrait se mettre d'accord et proposer une réponse synthétique. Et là, c'est le drame: "ah ben là, faut qu'on demande à l'officier programme" et tu obtiens ta réponse peut etre dans deux ans avec une soufflante entretemps parce que le sujet n'avance pas ("bien oui, mais monsieur, c'est de vous dont on attend un info...").
- Puis ensuite vient le plaisir de travailler avec plusieurs clients en même temps: aucun n'utilise les mêmes standards, tu dois développer un système dans lequel passe un italien (dont le rapport longueur des bras/ longueur des jambes est assez harmonieux tel que relevé par De Vinci) et un hollandais (population connue pour être parentée avec le T-Rex, petits bras, très longues jambes).
- A la fin quelqu'un débarque avec une norme aberrante, genre le système doit s'adapter à un costaud de 120kg comme à une femme de 50kg, tout ce beau monde portant au corps un équipement lourd de 30kg --> on en connait beaucoup des dames d'un tel gabarit capables de porter en opération un équipement aussi lourd?
Du coup, les industriels cherchent un compromis comme ils peuvent et parfois, ils ont moins de chance que d'habitude.