Ca devait arriver...

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Dafs
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#51

Message par Dafs »

Furie a écrit :le Mir F1 était un Mir 5F de la 13. :king:
Enfin si on parle tous les 2 de la même histoire. ;)
Comme quoi un navion a plus besoin de kero que d'un pilote...
Oui c'est possible, comme je l'ai dis, je ne connais pas assez l'histoire pour affirmer quoi que ce soit :yes:
Pour toi et les tiens :sad:
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SpruceGoose
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#52

Message par SpruceGoose »

Tomcat a écrit : En N-1 je te l'accorde, mais en N-2 j'aimerais bien voir la tête de la Vmc...
Le cas N-2 est défini pour les tri et quadrimoteurs en vol "En Route" (FAR Sec. 25.123) définissant un plafond opérationnel sur la base d’une performance de montée pénalisée.
Cela signifie que l ‘avion reste parfaitement manoeuvrable, donc contrôlable (que l’efficacité des gouvernes est toujours suffisante pour les manœuvres requises).

Il n’est pas envisagé de panne de plus de 1 moteur dans la phase de décollage et remise des gaz (FAR Sec. 25.121). La probabilité d’avoir à peu près au même moment la panne de 2 moteurs avoisinne les 10 puissance –9… alors , il n’est même pas question de parler de Vmc, Vwhatnot etc… dans ce cas précis.

(Le cas N-2 est par contre envisagé pour l’approche et l’atterrissage et VMC est parfaitement défini (FAR Sec.25.149))

Si ça devait arriver au décollage i.e sur l’un des 4 segments le définissant, l’équipage essayera de faire pour le mieux … c’est tout, et c’est le Pilote Supreme, celui qui vole plus haut que tous les autres, qui décidera au final du sort des intéressés... Il y a donc toujours de l'espoir!

***
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*Aquila*
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#53

Message par *Aquila* »

Certes mais à N-2 par arrachement et après la perte de x éléments structurels d'une aile, on doit tout de même s'écarter des sentiers balisés...

Tomcat
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#54

Message par Tomcat »

La probabilité d’avoir à peu près au même moment la panne de 2 moteurs avoisinne les 10 puissance –9…
D'accord sur l'ensemble, et c'est globalement similaire dans les JAR.
Par contre sur ce point précis, petit bémol : la probabilité d'avoir une double panne différente est en effet extrêmement réduite, mais la probabilité d'avoir une double panne liée est très, très supérieure (oiseaux, contamination du carburant, nuage volcanique...) et les conséquences sont les mêmes. D'ailleurs les exemples ne manquent pas.
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SpruceGoose
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#55

Message par SpruceGoose »

Au décollage, le cas N-2 n'est pas envisagé, c'est tout.

--> *Aquila* Les conditions d'application des différents cas sont bien définis, il reste évident que si l'appareil est dans un état de dégradation plus important que celui défini dans les textes... le Pilote Supreme seul décide... Je le répète : Il y a donc quelque part, toujours un peu d'espoir !

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ironclaude
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#56

Message par ironclaude »

pOy-yOq a écrit :En l'occurence le petit problème était qu'en se faisant la belle les moteurs avaient emporté avec eux quelques bouts d'aile donc les slats je crois. De plus si je me souviens bien à cause des moteurs manquants les flaps n'avaient pas pu bien sortir toujours du même côté. Et à ce moment là les gouvernes n'étaient plus assez efficaces pour contrer le roulis induit par le trop grand différentiel de portance entre les deux ailes.

En plus, en s'arrachant, je crois qu'ils avaient aussi arraché des tuyaux et qu'il y a eu perte de liquide hydraulique, entraînant, à moyen terme, panne de ce qui fonctionnait encore...
:crying:
Claude

Mhm...mhm
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#57

Message par Mhm...mhm »

DeeJay a écrit :Si c'est pas tres cher, c'est parce qu'il y a une base a proximité ... apres, qu'ils ferment leurs g.... s'il y a du bruit ... ils le savaient dès le départ ... moi, je n'achete pas une maison a coté d'une ligne TGV !
Salut Deejay,

Mais peut-être que ces riverains n'avaient pas les moyens d'avoir une habitation
ailleurs ? Non ? On habite là où on peut... (du moins..., disons pour le "on" modeste.)
Ce qui m'étonne par contre c'est l'inexistence d'aménagement adjacent les aéroports dans le cas d'une panne moteur au décollage. Par exemple ici http://maps.google.fr/maps?f=q&hl=fr&ge ... 8&t=h&z=14

Pourquoi ne prévoit-on pas un ou deux axes d'urgence dégagé dans le prolongement de la piste ?

greg765
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#58

Message par greg765 »

Y'a des aéroports qui ont des bandes de crash.

(généralement // à la piste sur les côtés)
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SEG
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#59

Message par SEG »

Des trouées d'envol (dépourvues d'obstacles hauts) existent mais elles ne couvrent qu'une remise de gaz ou un décollage à pente anormalement réduite.
Lors d'une panne au décollage, s'il n'y a pas assez de piste restante pour stopper...ben tu poursuis le décollage et là... on ne peut pas dégager des kilomètres d'axe (dans les deux QFU et sur +/- 20/30°) pour couvrir une panne qui a N-xxxxxx chance de se produire. C'est comme ça. Comme tu le dis aussi, dans bien des endroits, c'est l'urbanisme qui a grignoté les abords des terrains remplissant ainsi des espaces dégagés potentiellement utilisables pour un atterrissage de fortune.
In tartiflette we trust
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SpruceGoose
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#60

Message par SpruceGoose »

Ce qui m'étonne par contre c'est l'inexistence d'aménagement adjacent les aéroports dans le cas d'une panne moteur au décollage.

Pourquoi ne prévoit-on pas un ou deux axes d'urgence dégagé dans le prolongement de la piste ?
Une trouée d’envol de dimension définie est située en extrémité de piste.
Le but est d’assurer une marge de franchissement d’obstacle pour l’aéronef.

Lorsque la panne d’un moteur se produit au cours de la phase décollage, c’est un peu plus compliqué que ce que l’on peut voir dans les téléfilms.

Il y a une procédure à adopter, et tout le monde fait exactement la meme chose dans le principe général.

D’abord il y a une trajectoire à tenir, celle du départ. Ne pas oublier qu’en IFR il faut toujours avoir à l’esprit la notion d’altitude permettant l’évitement d’un obstacle (si les conditions sont Vol à Vue, pas de problème, sinon…), et puis tu n’es pas tout seul en vol. Il ne s’agit pas non plus d’aller aborder un autre aéronef qui n’avait rien demandé.

Une trajectoire publiée te protège. Si tu t’en écartes, personne ne répond plus de rien.

Ensuite, toujours à cause des obstacles du secteur, il faut assurer le problème d’altitude.

Comme tu désires de diriger vers un ATPL, tu verras qu’une trajectoire de décollage est divisée en tronçons appelés « segments ».
Sur chacun des segments, une pente de montée réglementaire est imposée en prenant en compte la panne d’un moteur.

C’est dans l’un des segments qu’il faudra mettre l’avion en condition, traiter la panne et négocier ta trajectoire avec le contrôle (si tu ne veux rien, il ne se passera rien) – phase chargée en travail, et en émotion, pour ne pas dire stress.
Normalement, si tout est fait correctement dans tous les segments constituant la trajectoire définissant le décollage, tu as les marges de franchissement d’obstacle nécessaires.
Ensuite, à toi de t’assurer que l’altitude assignée pour revenir te poser ne va pas t’envoyer en collision avec un obstacle (des terrains mal pavés, il y en a, et quoiqu’il arrive tu es toujours responsable de ton altitude de sécurité, donc gaffe !) – la trajectoire de retour peut etre longue et complexe. Il serait stupide de traiter la panne de manière admirable et quelques minutes après, percuter une montagne.

Tu vois donc que la construction des trajectoires, la prise en compte de la sécurité des aéronefs et des personnes n’est pas laissée au hasard.
Jusqu’à présent elle se révèle satisfaisante.

Il est évident que des circonstances secondaires xyz peuvent aggraver la situation et faire en sorte que les choses ne se passent pas comme prévues (la théorie) et qu’une aggravation de situation peut mener à un crash (le pilote n’arrive plus à controler l’avion).

Tout ça pour dire que faire des aires de dégagement de taille particulièrement grandes et non raisonnables en extrémité de piste n’a pas été retenu, car considéré comme inapproprié.

Le principe général est qu'en cas de panne moteur au décollage, l'avion reste toujours controlable pour etre ramené au terrain. Il est certifié dans ce sens.
Ensuite vient se greffer dessus, l'évitement des obstacles par imposition de performances dans le plan vertical et respect des trajectoires protégées dans le plan horizontal.

***
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