"têtes brulées" réaliste?
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Corktip 14
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#52
Juste une précision concernant la vie sud américaine de Galland, il ne s'est pas enfui mais a reçu une proposition d'emploi.
Il a monté une école de pilotage, enseigné la tactique militaire aérienne aux futurs pilotes argentins.
"Après la guerre, Galland demeura deux ans prisonnier des britanniques. Après cette détention pendant laquelle il fut très souvent interrogé, mais nullement inquiété, il fut une nouvelle fois déclaré inapte au pilotage. Il prit un emploi de garde forestier jusqu'à ce que Juan Peròn l'invite à se rendre en Argentine pour constituer une aviation militaire.
Il revint en Allemagne en 1955 et, en 1960, s'offrit un Beechcraft "Bonanza" qu'il pilotait lui-même"
ce qui me fait marrer, c'est qu'une fois de plus il était déclaré inapte au pilotage ;-)
Il a monté une école de pilotage, enseigné la tactique militaire aérienne aux futurs pilotes argentins.
"Après la guerre, Galland demeura deux ans prisonnier des britanniques. Après cette détention pendant laquelle il fut très souvent interrogé, mais nullement inquiété, il fut une nouvelle fois déclaré inapte au pilotage. Il prit un emploi de garde forestier jusqu'à ce que Juan Peròn l'invite à se rendre en Argentine pour constituer une aviation militaire.
Il revint en Allemagne en 1955 et, en 1960, s'offrit un Beechcraft "Bonanza" qu'il pilotait lui-même"
ce qui me fait marrer, c'est qu'une fois de plus il était déclaré inapte au pilotage ;-)
#53
juste une info...
Pour la 214, l'escadrille perdit la moitié de ses effectifs en 1945, lors d'une attaque japonaise sur le CV 13 FRANKLIN
http://www.ussfranklin.org/VMF214.htm
Pour la 214, l'escadrille perdit la moitié de ses effectifs en 1945, lors d'une attaque japonaise sur le CV 13 FRANKLIN
http://www.ussfranklin.org/VMF214.htm
Obus au But !
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Max.le-rouge
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#54
Lorsque j'ai commencé à lire la série de livre bleus "j'ai lu" leur histoire, je suis passé à travers plusieurs cieux, pays et idées. Au début je trouvais fantastique de pouvoir lire des livres contemporains du grand cirque.....Mais j'ai été parfois déçu et je n'ai pas toujours vu que des histoires de pilotes.
Il y a de superbes biographies de propagandes comme "Dieu est mon copilote". On y retrouve la superiorité américaine dans toute sa splendeur. (un peu comme dans les têtes brulées)
En ce qui concerne H Rudel precedement cité par exemple, il décrit dans ses mémoires un engagement politique qui semble se limiter a vouloir stopper le communisme. Son livre est il est vrai écrit en pleine guerre froide, mais tout de même je ne le trouve pas cela très réaliste.
J'aimerai penser que tous étaient avant tout pilote, amoureux du vol, combatants et chevalresques, buvant au bar de l'escadrille à chaque retours de missions...mais comme le font si bien remarquer certain ce n'est pas si simple. Il ne faut pas oublier que piloter un avion d'arme en pleine guerre ce n'est pas faire de la voltige.
A la base, les raisons qui ont amenées ces hommes a prendre les armes étaient parfois pour ne pas dire très souvent idéologiques.
Max
Il y a de superbes biographies de propagandes comme "Dieu est mon copilote". On y retrouve la superiorité américaine dans toute sa splendeur. (un peu comme dans les têtes brulées)
En ce qui concerne H Rudel precedement cité par exemple, il décrit dans ses mémoires un engagement politique qui semble se limiter a vouloir stopper le communisme. Son livre est il est vrai écrit en pleine guerre froide, mais tout de même je ne le trouve pas cela très réaliste.
J'aimerai penser que tous étaient avant tout pilote, amoureux du vol, combatants et chevalresques, buvant au bar de l'escadrille à chaque retours de missions...mais comme le font si bien remarquer certain ce n'est pas si simple. Il ne faut pas oublier que piloter un avion d'arme en pleine guerre ce n'est pas faire de la voltige.
A la base, les raisons qui ont amenées ces hommes a prendre les armes étaient parfois pour ne pas dire très souvent idéologiques.
Max
#55
J'aimerais en être sûr ...Max.le-rouge a écrit : J'aimerai penser que tous étaient avant tout pilote, amoureux du vol, combatants et chevalresques, buvant au bar de l'escadrille à chaque retours de missions...mais comme le font si bien remarquer certain ce n'est pas si simple. Il ne faut pas oublier que piloter un avion d'arme en pleine guerre ce n'est pas faire de la voltige.
"Tu as peur, Boyington, tu refuses le combat" (Tomio Arachi).
#56
Non, elles n'étaient pas forcément idéologiques... Quand tu as 20 ans et que ton pays déclare une mobilisation générale, soit tu prends les armes, soit tu deviens un insoumis ou un déserteur...Max.le-rouge a écrit :
A la base, les raisons qui ont amenées ces hommes a prendre les armes étaient parfois pour ne pas dire très souvent idéologiques.
Max
C'est pour ça que ces questions sont compliquées.
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Max.le-rouge
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#57
Je suis d'accord avec toi Fredem, sauf que les jeunes de vingt ans ne sont pas appelé sous les drapeaux en tant que pilote....
Un exemple excelent d'un parcour de pilote anglais est donné avec l'autobiographie: "...et le ciel t'aidera" de Gordon Levett. C'est un pilote qui a piloté des chasseurs anglais, américains et allemand, et en combat en plus !
trouvé sur internet:
Acteur et témoin de deux guerres, pilote à l'expérience exceptionnelle, perpétuel révolté, Gordon Levett livre avec cette autobiographie un récit de vie d'une force étonnante, et un témoignage passionnant sur la RAF, sur la société anglaise des années 40, et sur les débuts de l'Etat d'Israël.
Bonne lecture !
Max
Un exemple excelent d'un parcour de pilote anglais est donné avec l'autobiographie: "...et le ciel t'aidera" de Gordon Levett. C'est un pilote qui a piloté des chasseurs anglais, américains et allemand, et en combat en plus !
trouvé sur internet:
Acteur et témoin de deux guerres, pilote à l'expérience exceptionnelle, perpétuel révolté, Gordon Levett livre avec cette autobiographie un récit de vie d'une force étonnante, et un témoignage passionnant sur la RAF, sur la société anglaise des années 40, et sur les débuts de l'Etat d'Israël.
Bonne lecture !
Max
#58
Si, si, les mobilisés pouvaient très bien se retrouver aviateurs, il suffisait d'avoir prévu le coup en devenant cadet de l'air en angleterre, vélivoles pour la luftwaffe ou aviation populaire pour la France.
Et ensuite, à ton avis, les pilotes qui avaient 20 ans en 1944 ils venaient d'où ?
c'était leur tour d'être mobilisés et faisaient acte de volontariat pour l'aviation ou se faisaient pistonner ou étaient sélectionnés etc... mais c'est évident que les mobilisés avaient plus de chance d'aller dans l'infanterie, c'est une question de statistique.
Le Gordon Levett est sympathique et finalement assez amer... mais quel parcours en effet.
Et ensuite, à ton avis, les pilotes qui avaient 20 ans en 1944 ils venaient d'où ?
c'était leur tour d'être mobilisés et faisaient acte de volontariat pour l'aviation ou se faisaient pistonner ou étaient sélectionnés etc... mais c'est évident que les mobilisés avaient plus de chance d'aller dans l'infanterie, c'est une question de statistique.
Le Gordon Levett est sympathique et finalement assez amer... mais quel parcours en effet.
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Led Zeppelin
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#59
ça dépend des situations aussi: des hommes comme Clostermann ou Saint Exupéry auraient très bien pû rester aux USA à attendre la fin de la guerre, ils n'ont pas été appelé.
Je crois que c'est Nungesser qui avait été réformé plusieurs fois après ses nombreux accidents graves.... et pourtant, à chaque fois, il est revenu en escadrille.
Mais bon, ce n'est pas la majorité: il est clair qu'un pays qui déclare la guerre et qui mobilise ses appelés, ça ne laisse pas beaucoup de choix pour ceux qui sont dans la tranche d'âge...
Je crois que c'est Nungesser qui avait été réformé plusieurs fois après ses nombreux accidents graves.... et pourtant, à chaque fois, il est revenu en escadrille.
Mais bon, ce n'est pas la majorité: il est clair qu'un pays qui déclare la guerre et qui mobilise ses appelés, ça ne laisse pas beaucoup de choix pour ceux qui sont dans la tranche d'âge...
CFS3 Attack in the West '40 project
#60
Ils n'avaient pas à être appellés, la guerre était finie officiellement pour la France depuis le 17 juin 1940.
Ce qui rend leur engagement encore plus beau, parceque quitter la Californie et ses plages pour les brumes de l'Angleterre, rien que ça, c'est fort ;o)
Engagement idéologique, engagement patriotique plutôt... Il s'agissait alors plus pour eux d'aider à virer les allemands du territoire que de pousser De Gaulle sur le trone (surtout dans le cas de Saint-Ex...)...
L'exemple Nungesser est intéressant également, cassé de partout, il aurait pu rester à l'arrière à s'occuper des petites infirmières ou des comédiennes de l'époque, mais là, le retour au front de Nungesser s'explique peut-être plus par son tempérament aventurier que par son engagement idéologique. Illustration de ce caractère aventurier, voire sportif, ses exhibitions de natation après guerre et sa fin tragique.
Exemple de Guynemer, refusé pour l'infanterie et qui fait des pieds et des mains pour entrer dans l'aviation, sa seule solution... Lui voulait vraiment se battre, bouffer du boche, pas pour un motif politique, mais bien parcequ'il était l'exemple d'une génération élevée dans le souvenir de 1870 et de la "revanche"...
Il ya beaucoup à dire sur ces sujets, il est impossible de résumer l'histoire de ces aviateurs à quelques stéréotypes, à chaque pilote son histoire personnelle, à chaque époque ses tendances...
Ce qui rend leur engagement encore plus beau, parceque quitter la Californie et ses plages pour les brumes de l'Angleterre, rien que ça, c'est fort ;o)
Engagement idéologique, engagement patriotique plutôt... Il s'agissait alors plus pour eux d'aider à virer les allemands du territoire que de pousser De Gaulle sur le trone (surtout dans le cas de Saint-Ex...)...
L'exemple Nungesser est intéressant également, cassé de partout, il aurait pu rester à l'arrière à s'occuper des petites infirmières ou des comédiennes de l'époque, mais là, le retour au front de Nungesser s'explique peut-être plus par son tempérament aventurier que par son engagement idéologique. Illustration de ce caractère aventurier, voire sportif, ses exhibitions de natation après guerre et sa fin tragique.
Exemple de Guynemer, refusé pour l'infanterie et qui fait des pieds et des mains pour entrer dans l'aviation, sa seule solution... Lui voulait vraiment se battre, bouffer du boche, pas pour un motif politique, mais bien parcequ'il était l'exemple d'une génération élevée dans le souvenir de 1870 et de la "revanche"...
Il ya beaucoup à dire sur ces sujets, il est impossible de résumer l'histoire de ces aviateurs à quelques stéréotypes, à chaque pilote son histoire personnelle, à chaque époque ses tendances...
#61
Une autre motivation à continuer le combat: Marc Hauchemaille. Un bon exemple des voies tortueuses qui mènent des hommes à reprendre le combat sans avoir aucune illusion sur son sort..
Sur l'aérobibliothèque:
http://www.aerostories.org/~aerobiblio/article428.html
Sur l'aérobibliothèque:
http://www.aerostories.org/~aerobiblio/article428.html
#62
pour ce qui est des relations de pilotes comme galland vis à vis du régime.........ne pas oublier que des gens comme lui ont commencé à voler bien avant la seconde guerre mondiale au sein de ce qu'on pourrait qualifier la luftwaffe clandestine (le traité de versailles interdisant alors à l'allemagne d'avoir une aviation miitaire) .......le régime leur ayant permis d'accomplir leur passion d'alors .......ca peut expliquer aussi pourquoi de nombreux aviateurs de cette génération (pré ww2 donc) ont exécuté les ordres sans (trop) se poser de question vis à vis de leur dirigeants....
sans compter le légendaire (à l'époque en tous cas) sens de la discipline germanique hérité d'une certaine tradition prussienne pour certains
ps: bien sur je n'exclus pas (loin de la même) que beaucoup de pilotes croyaient aussi dur comme fer à leur régime et ses positions idéologiques
sans compter le légendaire (à l'époque en tous cas) sens de la discipline germanique hérité d'une certaine tradition prussienne pour certains
ps: bien sur je n'exclus pas (loin de la même) que beaucoup de pilotes croyaient aussi dur comme fer à leur régime et ses positions idéologiques
#63
En effet, ceux qui faisaient partie de la Légion Condor peuvent difficilement passer pour des engagés de force...
#64
Et puis il ne faut pas négliger l'incroyable fascination qu'Hitler a pu exercer sur le peuple allemand... c'est le type même de l'intelligence au service du mal. L'Allemagne sortait d'une crise gravissime, et beaucoup d'allemands ont suivi Hitler pour ça, voyant en lui un homme providentiel qui leur rendait leur fierté après l'humiliation de Versailles et la misère du début des années 30... Les jeunes pilotes de la Luftwaffe ont été élevés dans cette crise et ce redressement nationaliste, et on ne peut juger leurs choix en faisant abstraction du contexte.
C'est toujours dangereux, d'attendre un homme providentiel
C'est toujours dangereux, d'attendre un homme providentiel
