Re: USA - Iran
Publié : mer. janv. 29, 2020 8:21 pm
il a d’abord été fait état de 11 militaires américains blessés. Puis de 34, de 50 et de 64, selon un dernier bilan communiqué par le Pentagone.
(…)
sur les 64 militaires américains ayant présenté les symptômes du commotion cérébrale, 39 ont déjà repris le service, selon des responsables du Pentagone.
(…)
au moins huit ont été rapatriés aux États-Unis et 9 autres devraient les suivre prochainement.
Aussi, le chef du Pentagone, Mark Esper, a indiqué que les États-Unis ont demandé l’autorisation à l’Irak de déployer des systèmes de défense aérienne Patriot sur les bases irakiennes abritant des militaires américains engagés au sein de la coalition anti-jihadiste [opération Inherent Resolve, OIR]. De tels systèmes n’avaient en effet pas été installés avant les tirs de missiles iraniens, étant donné qu’ils aurait été inutiles face à l’État islamique [EI ou Daesh].
« Nous avons besoin de la permission des Irakiens, c’est un des problèmes », a dit M. Esper, lors d’une conférence de presse, le 30 janvier. Et pour cause : pressé par une partie de son Parlement [les députés chiites, ndlr] de demander la fin de la présence de « troupes étrangères » en Irak, le gouvernement [démissionnaire] conduit par Adel Abdel Mahdi, n’est pas enclin à donner satisfaction au Pentagone…
D’autant plus que, comme l’a relevé le général Mark Milley, le chef d’état-major interarmées américain, le déploiement de batteries Patriot suppose l’envoi d’un « nombre important de soldats » pour les mettre en oeuvre. « Il faut donc réfléchir à la façon de le faire, et c’est ce que nous faisons en ce moment », a-t-il ajouté.
Cela étant, près d’un mois après l’élimination du général Soleimani, les forces de sécurité et de défense irakiennes ont repris leurs activités aux côtés de la coalition.
« Nous reprenons nos opérations avec les forces de sécurité irakiennes pour éliminer les vestiges de l’EI », a en effet déclaré le colonel américan Myles Caggins. Ce qui a été confirmé, auprès de l’AFP, par une source irakienne.
propos (…), ce 4 février, (de) Stelios Petsas, le porte-parole du gouvernement grec.
(…) selon ce dernier, Athènes a décidé d’envoyer 130 militaires pour mettre en oeuvre au moins une batterie de défense aérienne Patriot en Arabie Saoudite, au titre d’une « initiative conjointe avec les États-Unis, la France et le Royaume-Uni. » Cette mission dont le coût « sera supporté par Riyad », selon M. Petsas, vise à « protéger les infrastructures énergétiques cruciales. » Et d’ajouter que l’Italie s’apprêterait à en faire de même [cependant, Rome n’a encore rien dit à ce sujet].
(…)
À noter que la Grèce a quelques intérêts convergents avec ceux de l’Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis et de l’Égypte, à commencer par celui visant à contrer les menées turques en Libye.
Par ailleurs, selon le Wall Street Journal, une nouvelle attaque contre le groupe pétrolier saoudien Aramco aurait été récemment mise en échec, la défense aérienne ayant réussi à intercepté des missiles dirigés vers des installations pétrolières « stratégiques ».
L'article du WSJ était en lien à la fin de celui d'Opex360 cité par DeltafanAzrayen a écrit : ↑jeu. févr. 06, 2020 9:46 amTiens, je n'avais pas entendu parler d'une nouvelle attaque ; étonné je suis.
Un p'tit coup de moteur de recherche pour choper l'article du WSJ => https://www.wsj.com/articles/saudi-air- ... 1580320697
Va maintenant falloir espérer trouver d'autres sources.
Les cibles potentielles sont nombreuses et couvrent une surface considérable. Les moyens matériels saoudiens sont conséquents. Leurs ressources humaines nettement moins (pas faute d'effectifs, mais n'entrons pas dans ce débat). Alors on traite les menaces par ordre de priorité. Et la priorité, c'est de se prémunir 1) de frappes de décapitation et 2) de frappes susceptibles de neutraliser des moyens militaires de tout premier ordre (bases aériennes, navales, infra de commandement, etc.).jojo a écrit : ↑jeu. févr. 06, 2020 9:56 amMais ce qui m'interroge c'est comment de fait-il, avec les moyens dont ils disposent, et la menace missile de leur principal adversaire dans la région, que les Saoudiens n'aient pas les SAM nécessaires à la défense de leurs installations stratégiques au point qu'il faille faire appel aux systèmes Patriot Grecs ?
C'est dans la région de Jizan que ça s'est passé, à l'extrême sud-ouest du royaume, près de la frontière yéménite et des zones où les Houthis sont les plus actifs. Les attaques depuis ces zones sont relativement fréquentes et les chances dans ce coin de surprendre les Saoudiens le pantalon sur les chevilles sont assez réduites, même si évidemment on ne peut jamais garantir une efficacité à 100% des contremesures.
En cherchant un peu...épave de drone.*Aquila* a écrit : ↑jeu. févr. 06, 2020 10:53 amC'est dans la région de Jizan que ça s'est passé, à l'extrême sud-ouest du royaume, près de la frontière yéménite et des zones où les Houthis sont les plus actifs. Les attaques depuis ces zones sont relativement fréquentes et les chances dans ce coin de surprendre les Saoudiens le pantalon sur les chevilles sont assez réduites, même si évidemment on ne peut jamais garantir une efficacité à 100% des contremesures.
Les moyens, c'est mixte : drones et missiles de croisière. Cela te rappelle quelque chose ? Je n'ai pas vu d'images des débris (pas cherché).
A confirmer...Les forces armées iraniennes ont fait l'acquisition de trois drones de combat dotés d'une capacité de portée de 1.500 kilomètres, a annoncé samedi le ministre iranien de la Défense Amir Hatami.
Les drones pourront surveiller "les mouvements ennemis à une distance considérable" et seront capables d'effectuer des missions de combat, a déclaré Amir Hatami à la télévision d'Etat.
Ces appareils peuvent être équipés de bombes et de missiles, et voler à une altitude allant jusqu'à 45.000 pieds (13.716 mètres), a-t-il ajouté, sans préciser le nom des nouveaux drones.
Les drones ont été fabriqués par l'industrie militaire iranienne avec la participation d'universités locales, a encore dit Amir Hatami.