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Re: A400m

Publié : ven. déc. 01, 2023 10:10 pm
par JulietBravo
Kakumei a écrit :
ven. déc. 01, 2023 10:04 pm
Le Polaris qui a heurté un A400M a Guam sera détruit sur place. Le coût des réparations étant trop important.

https://nationalpost.com/news/rcaf-plan ... m-scrapped
Une dérive d'A310 d'occasion ça coûte si cher que ça ? :emlaugh:

Re: A400m

Publié : sam. déc. 02, 2023 12:39 am
par Kakumei
On parle du Canada! Avant tout travaux faudra une étude environmental, de sécurité, de bien être physique et psychologique des intervenants, de diversité, égalité et d'intégration histoire d'avoir un % représentatif de la population canadienne eg de natifs, caucasiens, etc ... dans ce groupe et je parle pas du reste concernant les qualifs des personnes impliquées, de leurs logements, nourriture, ....

Après comme toujours faudra requalifié l'appareil.
Bref ça coûtera 10 fois le budget et sera en retard de 5 ans.

Re: A400m

Publié : sam. déc. 02, 2023 12:54 am
par ironclaude
Surtout, d'après ce qui est dit dans une des pièces jointes d'un post précédent, l'A310 était programmé pour être ferraillé très très prochainement...

Re: A400m

Publié : sam. déc. 02, 2023 11:14 am
par OPIT
JulietBravo a écrit :
ven. déc. 01, 2023 10:10 pm
Une dérive d'A310 d'occasion ça coûte si cher que ça ? :emlaugh:
Les dégâts sur la dérive sont évidents, mais ça n'implique pas qu'il n'y ait pas d'autres dégâts, moins évidents, et qui coûtent une blinde à corriger. Par exemple si les ferrures de fixation de la dérive ont bougé alors c'est tout l'arrière du fuselage qu'il faut revoir. On ne voit pas non plus l'empennage horizontal.
Bref, de 8 à 24 millions (si ma mémoire est bonne) ça fait déjà une fourchette plutôt large qui semble indiquer l'éventualité de dégâts non visibles à découvrir après démontage, en plus d'un coût minimum déjà substantiel.
Alors si en plus il devait partir à la casse, même 1$ c'est déjà trop cher.

Re: A400m

Publié : mar. déc. 05, 2023 2:51 pm
par fredem
On va donc reparler du kit destiné à la lutte contre les feux de forêt puisque des essais viennent de se dérouler avec une "v2" du système de largage. Y'a des progrès mais on est encore loin de la coupe aux lèvres question "Coverage Level" et utilisation de l'avion "nez bas".

Les photos circulent déjà sur les réseaux (mon article est prêt mais sera sans doute réservé aux abonnés d'Aérobuzz) mais je note le changement de discours d'Airbus qui a compris qu'il était illusoire de parler de moyen primaire d'intervention mais bien de moyen complémentaire/de renfort pour ce concept pas dénué d'intérêt effectivement.

Re: A400m

Publié : mer. déc. 06, 2023 2:56 pm
par fredem
Allez, c'est prêt et bonne surprise, c'est en libre accès !

Image

https://www.aerobuzz.fr/breves-industri ... our-a400m/

Notez le largage au rouge sur la photo. ça, c'est le (bon) signe que la culture feux de forêt commence à bien s'implanter dans la boite. Néanmoins le concept reste limité par sa nature propre (largage par la rampe arrière, rien n'y fait, ça sera toujours moins efficace que par une ouverture ventrale).

J'ai encore vu des article faisant la comparaison avec les Canadair, magnifique hors-sujet !

Re: A400m

Publié : mer. déc. 06, 2023 3:35 pm
par garance
S'ils travaillent au rouge et qu'il s'agit donc a priori de retardant (à moins que la coloration soit utilisée pour matérialiser la nappe de largage lors des essais) , ce qui pourrait aussi expliquer des profils de largage différents vu que les zones traitées ne sont pas exactement les mêmes que celles des Canadair par exemple (localisation par rapport au front du feu)

Re: A400m

Publié : mer. déc. 06, 2023 4:21 pm
par fredem
garance a écrit :
mer. déc. 06, 2023 3:35 pm
S'ils travaillent au rouge et qu'il s'agit donc a priori de retardant (à moins que la coloration soit utilisée pour matérialiser la nappe de largage lors des essais) , ce qui pourrait aussi expliquer des profils de largage différents vu que les zones traitées ne sont pas exactement les mêmes que celles des Canadair par exemple (localisation par rapport au front du feu)
ouais, mais en fait non.

Re: A400m

Publié : mer. déc. 06, 2023 4:49 pm
par ergo
Reste qu'il faudra former tout le monde.
C'est pas tout d'avoir un système "plugin" facilement déployable, si personne n'est formé, entrainé (et maintenu formé/entrainé) ... on va se retrouver avec un système inutilisable.

Ca reste une flèche de plus dans l'arsenal de lutte qui peut être intéressante.

Re: A400m

Publié : jeu. déc. 07, 2023 5:34 am
par garance
fredem a écrit :
mer. déc. 06, 2023 4:21 pm
garance a écrit :
mer. déc. 06, 2023 3:35 pm
S'ils travaillent au rouge et qu'il s'agit donc a priori de retardant (à moins que la coloration soit utilisée pour matérialiser la nappe de largage lors des essais) , ce qui pourrait aussi expliquer des profils de largage différents vu que les zones traitées ne sont pas exactement les mêmes que celles des Canadair par exemple (localisation par rapport au front du feu)
ouais, mais en fait non.
donc ... ?

Re: A400m

Publié : mar. janv. 09, 2024 2:55 am
par Deltafan
Article OPEX 360, avec le titre : Les moteurs de l’avion de transport A400M posent toujours des problèmes à l’armée de l’Air et de l’Espace

https://www.opex360.com/2024/01/07/les- ... e-lespace/
Pour Airbus, la mise au point de l’avion de transport A400M « Atlas » aura été compliquée, en raison notamment de soucis récurrents au niveau du turbopropulseur TP400, fourni par Europrop International, un consortium réunissant MTU Aero Engines, Safran Aircraft Engines, Rolls-Royce et Industria de Turbo Propulsores.

D’abord, les difficultés se concentrèrent au niveau du FADEC [Full Automatic Digital Engine Control], c’est à dire le système informatique chargé du contrôle des turbopropulseurs. Puis en 2016, un problème d’usure prématurée des boîtes relais des réducteurs d’hélices [PGB – Propeller Gear Box] fut constaté, ce qui donna lieu à ce que le général André Lanata, alors chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], qualifia de « crise des moteurs ».

« Les moteurs doivent d’abord être révisés au bout de 60 heures et, ensuite, toutes les 20 heures, ce qui représente seulement l’équivalent d’un aller-retour au Moyen-Orient », avait-il déploré lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Évidemment, cela affecta la disponibilité des onze A400M que l’AAE possédait à l’époque. « L’industriel s’est engagé à mettre en place une solution intermédiaire d’ici au printemps 2017. Dans cette attente nous sommes contraints de faire des visites régulières et exténuantes pour le personnel mécanicien, du fait du délai de revisites imposé par les instances de certification », avait expliqué le général Lanata.

Qu’en a-t-il été par la suite? Répondre à cette question est compliqué, tous les indicateurs [activité des forces, taux de disponibilité des équipements] ayant été mis sous le boisseau par le ministère des Armées. Et cela ne permet évidemment pas d’évaluer les résultats de la réforme du Maintien en condition opérationnelle Aéronautique [MCO Aéro]. Cependant, quelques informations sont parfois communiquées. Dans les « projets annuels de performance » pour 2022, publiés par le ministère de l’Économie et des Finances, il avait été fait état de « difficultés » pour la flotte d’A400M de l’AAE. Mais les soucis de disponibilité de l’aviation de transport militaire étaient surtout dus, selon le document, aux problèmes rencontrés par les C-130H Hercules.

Puis, en janvier 2022, lors d’un point presse du ministère des Armées, la Direction de la maintenance aéronautique [DMAé] fit savoir que la disponibilité de l’A400M avait progressé en 2021, avec 35% d’appareils disponibles contre 27% un an plus tôt. Plus récemment, lors des auditions parlementaires de l’automne dernier, l’actuel CEMAAE, le général Stéphane Mille, s’était félicité de la hausse de 3% de la disponibilité des avions de combat. En revanche, pour les autres flottes [transport, hélicoptères, drones], « on est sur un plateau, voire une légère baisse », avait-il admis. À l’occasion des dix ans de service de l’A400M au sein de l’AAE, le général Fabrice Feola, commandant la Brigade aérienne d’assaut et de projection [BAAP], a livré quelques détails lors d’un entretien accordé au trimestriel Planète Aéro [une extension du « Fana de l’Aviation, ndlr]. Et, visiblement, des problèmes de moteurs ont de nouveau affecté la disponibilité des « Atlas » en 2023.

« Nous avons fait face à plusieurs crises, notamment sur les moteurs au début d’année 2023, mais qui sont aujourd’hui derrière nous. Cet avion [l’A400M] ouvre d’immenses perspectives que l’on découvre progressivement. Ses nouvelles capacités obligent également l’armée de l’Air & de l’Espace dans son ensemble à faire un effort d’adaptation qui est essentiel pour bien l’exploiter. À l’instar du Rafale en son temps, l’A400M est un avion de rupture qui demande des efforts d’adaptation, mais qui permet un véritable bond capacitaire », a expliqué le général Feola.

Quant à la motorisation, il n’est pas certain que tous les problèmes soient définitivement réglés. Au début de l’année 2023, « nous avons dû changer beaucoup plus de moteurs que prévu. Le moteur, c’est aujourd’hui le point sur lequel se concentrent certaines problématiques qu’il faut encore traiter sur cet avion », a en effet précisé le commandant de la BAAP. « Il y a sur ce point une maturité collective à acquérir, en partenariat avec l’industriel. Il faut par exemple que l’on exploite au mieux la masse de données que l’on commence à avoir sur l’utilisation des moteurs pour étudier la possibilité de faire évoluer certaines tolérances. C’est certainement une voie d’amélioration », a-t-il ensuite expliqué.

Quant à la disponibilité, elle continue, a priori, de progresser. « Nous bénéficions de 21 avions avec une disponibilité d’environ 50% et qui, globalement, s’améliore », s’est félicité le général Feola. Et cela grâce en partie à la DMAé, qui gère les relations avec l’industrie sur « le plan de la maintenance de niveau industriel comme de l’approvisionnement logistique », a-t-il conclu.