Femmes pilote de chasse dans l'AA

[GunMan]

Originally posted by Tomcat@8 Sep 2004, 16:55

Elle est mariée avec Philippe Deketelaere, alias Douky, pilote à la Breitling jet Team..

Christophe, pas Philippe

A part ça je connais deux filles en formation pilote, y'en a probablement d'autres, toujours est-il que la relève féminine est là...

:lol: :lol: :lol:
Je sais pas ce qui me prend a l'apeller philippe :shutup!: :shutup!: :shutup!:
Pourtant je le connais... Meme pour etre monté dans son appareil



Asnamara tu m'as grillé pour l'article de TF1...................... ^^

[gnouze]

Extrait de l'interview de Marie Macke, pilote à Cambrai :
"Pendant la formation, nous n’étions que deux filles sur 40 élèves, explique Marie. Les épreuves étaient les mêmes pour tout le monde, seuls les barèmes pour le sport changeaient. Au début, cela a suscité quelques jalousies, mais sans plus, les garçons n’étaient pas machos."

Macho ou pas, ca pose quand meme un problème : on peut ejecter un homme pour un résultat sportif insuffisant, qui reste quand meme suffisant pour une femme. Ca s'appelle une "discrimination positive".

Si les barêmes de ces épreuves sportives n'ont aucun lien avec le besoin réel de résistance et de force physique , alors on peut aussi sélectionner les pilotes uniquement sur leur aptitude au calcul mental , aux échecs et à la pétanque. S'il s'agit de faire un tri arbitraire ....

Gnouze

[El Doctor]

Originally posted by gnouze@8 Sep 2004, 19:21
Ca s'appelle une "discrimination positive".

Si cette discrimination positive permet d'avoir de bons éléments, pourquoi pas ? La question s'est posée pour la Marine il y a quelques années et je dois avouer qu'on a pas perdu au change. Je vois donc pas pourquoi le contraire se produirait dans l'AA.

[Milos]

Si tout se passe bien.....
Je pense qu'elle est régulièrement notée comme les autres, non ?

Oui, bien sûr, mais le commandement de base aérienne est plus politique qu'autre chose, et que la première femme pilote de chasse devienne la première femme commandant de base aérienne est très dans l'air du temps, ça fait féminisation, la sacro-sainte parité qu'on nous donne à toutes les sauces depuis qqs temps (je la verrais même à Dijon). De toutes façons, elle est généralisable et, s'il elle continue, elle finira dans les hautes sphères. En attendant, elle a dit qu'elle avait tellement de boulôt qu'elle ne savait même pas si ça lui plaisait. C'est sûr, il doit y avoir une sacré pression.

[gnouze]

HS : Les X (et j'en connais sufisamment) se trouvent toujours du boulot plus qu'on ne leur en demande. C'est un de leur besoin primaires : avoir une tonne de boulot.

[gnouze]

Des infos sur Jacqueline Auriol (pompé sur http://planete.air.free.fr/ ):

Née le 5 novembre 1917 à Challans (Vendée), la jeune Jacqueline Douet poursuit ses études secondaires à l'institut Blanche de Castille de Nantes puis des études supérieures sur l'histoire de l'art à l'Ecole du Louvre. Belle-fille de Vincent Auriol, président de la République de 1947 à 1954, mère de deux enfants, Jacqueline Auriol renonce aux paillettes et à la vie mondaine qu'elle qualifie d'insupportables.
Elle devient alors aviatrice et entreprend l'apprentissage du pilotage (sur Stampe) sur le petit aérodrome de Saint-Cyr. Elle est formée par Jacques André qui est un ancien du "Normandie-Niemen". Le 10 mars 1948, elle obtient la licence n 18754.
Elle veut prouver qu'elle peut faire ce que les hommes ont du mal à accomplir : la voltige. Après un an d'entraînement intensif avec son ami Raymond Guillaume, moniteur chez Morane-Saulnier, elle execute, le 4 juillet 1949, sa première démonstration lors d'un meeting à Auxerre avec seulement 464 heures de vol !
Le 11 juillet 1949, le drame survient : elle est victime d'un terrible accident d'hydravion. Pendant deux ans, elle va subir 22 opérations chirurgicales très douloureuses.
Elle revient en France avec son sourire et son brevet de pilote d'helicoptère qu'elle a passé aux Etats-Unis.
Vers la fin 1950, elle souhaite devenir pilote professionnel et entrer au centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge (CEV). Pour cela, il faut qu'elle accomplisse un exploit retentissant dans le milieu aéronautique pour aboutir à ses fins. Le général Lechères, alors chef d'état-major de l'armée de l'air, met à sa disposition un Vampire. Son ami de toujours, Raymond Guillaume, lui fait suivre un entraînement sur Morane 472.
Le record de vitesse sur 100 km en circuit fermé est détenu depuis 1947, c'est-à-dire quatre ans, par l'américaine Jacqueline Cochran avec 765,688 km/h.
Le 11 mai 1951, le jour tant attendu arrive. Il est 17 h 55, Jacqueline Auriol s'envole à bord de son Vampire de la base d'Istres. Elle effectue les 100 km en 7 minutes et 20 secondes, soit 818,181 km/h de moyenne. Elle devient alors la femme la plus rapide du monde !
Le 18 mai 1953, Jacqueline Cochran atteint la vitesse de 1 050 km/h sur F-86 Sabre.
Mais elle n'a même pas le temps de savourer sa victoire car Jacqueline Auriol devient la premiére femme à passer le mur du son le 15 août 1953.
A la suite de cet exploit, elle souhaite devenir pilote d'essais. Elle passe le concours de l'EPNER et elle est reçue. Un ans plus tard Jacqueline Auriol devient la première femme brevetée pilote d'essais (brevet n 176).
etc, etc ...

[Milos]

elle est victime d'un terrible accident d'hydravion. Pendant deux ans, elle va subir 22 opérations chirurgicales très douloureuses

Elle est défigurée. Les médecins ont fait des miracles. Par contre, je ne savais pas que c'était en hydravion.
Avec Jacqueline Cochran, elles n'ont pas arrété de se tirer la bourre prouvant que les femmes pouvaient faire au moins aussi bien que les hommes. Il me semble qu'elle a battu des records d'altitude et de vitesse en MIII. Je crois qu'ensuite elle était le pilote d'essai de Dassaut. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c'est "mes respects madame Auriol !" :god: