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Worg a écrit :Fredem et Jojo vous avez ses 2 livres ? Ils sont bien ?:

En ce qui me concerne, c'est oui (et pis dédicacés, et faut voir les dédicaces !).

J'attends juste d'être un peu plus au calme qu'en ce moment pour me les relire paisiblement..

Mav783 a écrit :R
Après, je ne pense pas que les tests psycho soit que de la flute…
Il y à des profils qui ne peuvent pas fonctionner. Tout le monde n'est pas stable dans sa tête. Et ça n'a pas forcement/toujours de rapport avec l'intelligence amha.
Mais je suis d'accord "qu'adopter" jeune, un "gamin" va plus facilement grandir dans un milieu propice malgré un début pas forcement propice, évidement.

Merci pour toutes vos réponses en tout cas

Les tests psycho c'est juste un premier filtre assez grossier, un minimum de renseignement auprès des PN de l'arme te permet de savoir à quoi t'attendre. Si le candidats satisfait à tout le reste mais qu'il a des soucis de stabilité émotionnelle ou de gestion du stress le reste de la formation se chargera de soit lui permettre de surmonter ses difficultés et devenir ce qu'on attend de lui, soit il se réorientera vers d'autres horizons. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'aurait pas fait la maille, mais dans le contexte de la formation à ce moment précis il n'est plus dans la course. Certains partent dans le civil et deviennent de très bon pilotes d'autre changent d'armée et volent ailleurs que ce soit en hélico, transport... Jojo a donné plus haut les 3 grandes qualités pour un pilote et je crois que la plus importante c'est la persévérance, dans ce boulot il ne faut jamais rien lâcher.

Ok merci a tous.

Bon ces 2 livres ont l'air excellent vu vos commentaires.
Donc lecture dans pas longtemps a la maison, au calme quand les gosses seront couchés

Merci Ramius pour les précisions.
J'ignorait que l'AA pouvait selectionner des jeunes qui gérent "mal" le stress plutot que de prendre ceux qui le gérent déja. Mais si le reste est bon
Bon aprés, quand je parlais de gens pas fait pour ce job, et qui passerait pas le filtre des tests psychologiques, j'imaginait des truc un peut plus handicapant que le simple "stress"

Et oui je comprend bien pour les qualités d'ont Jojo parle.
Dommage pour certains, car parfois ce sont des qualités qui viennent plus tardivement...ou qui sont la, mais plus ou moins atténués par la pression des tests...
Aprés vient le probleme de la plasticité dans l'apprentissage, et les reflexes, qui se perdent avec l'âge et même avec de l'entrainement.

Bon sinon je vais faire comme Worg moi

++

Mav783 a écrit :J'ignorait que l'AA pouvait selectionner des jeunes qui gérent "mal" le stress plutot que de prendre ceux qui le gérent déja. Mais si le reste est bon

Ben tant que tu n'est pas dans la machine c'est difficile de savoir si quelqu'un va bien gérer le stress en vol...

... si il n'y avait que le stress en vol.

Le stress est permanent et il ne quitte plus le "jeune" jusqu’à ce qu'il soit sous-chef de patrouille (ou équivalent) au moins ... Le stress, ils apprennent à le gérer tant bien que mal et à vivre avec (il y aura des hauts, il y aura des bas). Certains d'entre eux réalisent en cours de route, parfois même tard, qu'il ne veulent pas/plus de cette vie et quitte la spé ou même l’armée ... la réalité n'est parfois pas conforme à l'idée que l'on peut se faire du métier avant d'y être. Pourtant on ne peut pas nécessairement parler d’erreur de casting ... ce sont des impondérables que l'on peut difficilement (pas) anticiper car bien souvent lié à l’évolution de la vie des individus.

C'est comme partout ... et même pour ces métiers spécifiques les candidats ont souvent tendance à idéaliser avant d'y être et de découvrir au fur et à mesure quelles sont ces réalités.

Cinq a dix ans de caca mou tous les matins c'est pas toujours bien vécu, tout le monde ne s'en sort pas toujours ... et TOUS, même les plus brillants, y ont été confronté.

Et une fois que l'on a quelques missions de guerres dans le carnet ... on se rend compte que le stress du vol de qualif est très souvent largement supérieur à celui de la mission de combat. Une fois parmi les "vieux" ... on fini par admettre à contre-cœur que par défaut, la formation prépare finalement bien à la mission réelle. Pourtant les enjeux ne sont, bien souvent, pas les mêmes L'adage "Hard training ; Easy war" prend tout son sens.

bien dit Deejay ...

on parle de la carrière de Pilote de Combat ... le si bien connu PILOTE DE CHASSE

mais ... on peut largement l'élargir à la formation des Pilotes de TRANSPORT TACTQUE ; des missions aussi stressantes ; les même terrains de déployement

Et plus de pannes.

DeeJay a écrit :... si il n'y avait que le stress en vol.

Le stress est permanent et il ne quitte plus le "jeune" jusqu’à ce qu'il soit sous-chef de patrouille (ou équivalent) au moins ... Le stress, ils apprennent à le gérer tant bien que mal et à vivre avec (il y aura des hauts, il y aura des bas). Certains d'entre eux réalisent en cours de route, parfois même tard, qu'il ne veulent pas/plus de cette vie et quitte la spé ou même l’armée ... la réalité n'est parfois pas conforme à l'idée que l'on peut se faire du métier avant d'y être. Pourtant on ne peut pas nécessairement parler d’erreur de casting ... ce sont des impondérables que l'on peut difficilement (pas) anticiper car bien souvent lié à l’évolution de la vie des individus.

C'est comme partout ... et même pour ces métiers spécifiques les candidats ont souvent tendance à idéaliser avant d'y être et de découvrir au fur et à mesure quelles sont ces réalités.

Cinq a dix ans de caca mou tous les matins c'est pas toujours bien vécu, tout le monde ne s'en sort pas toujours ... et TOUS, même les plus brillants, y ont été confronté.

Et une fois que l'on a quelques missions de guerres dans le carnet ... on se rend compte que le stress du vol de qualif est très souvent largement supérieur à celui de la mission de combat. Une fois parmi les "vieux" ... on fini par admettre à contre-cœur que par défaut, la formation prépare finalement bien à la mission réelle. Pourtant les enjeux ne sont, bien souvent, pas les mêmes L'adage "Hard training ; Easy war" prend tout son sens.

C'est ca que j'ai toujours trouvé ridicule dans la chasse, de voir des mecs avec plusieurs centaines d'heures sur 2000 ou autres se barrer dégoûté par l'ambiance ou carrément virés en qualif SCP ou CP
Ils ont coûté des fortunes et lâchent tout comme ça poussé par le système élitiste... mais bon là je m'egare... pour en revenir au stress je te rejoins sur le fait qu'il est permanent et que tu le ressens même le matin en te levant Comment oublier ça !

RAMIUS1983 a écrit :C'est ca que j'ai toujours trouvé ridicule dans la chasse, de voir des mecs avec plusieurs centaines d'heures sur 2000 ou autres se barrer dégoûté par l'ambiance ou carrément virés en qualif SCP ou CP Ils ont coûté des fortunes et lâchent tout comme ça poussé par le système élitiste...

C'est plus compliqué que cela !

Tu as un gars qui va s'éclater à être un pilote de chasse en instruction il va apprendre l'avion le système (tout le bouzin quoi), en règle générale en mission il est ailier d'un opérationnel SCP ou CP. Ensuite il va passer équipier opérationnel puis viens les qualifs SCP et CP là ont peut dire que ca se corse sévère. Il ne suffit plus de suivre son leader mais bel et bien de prendre le "lead" et c'est tout autre chose.

Quelquefois ca ne passe pas (malheureusement).

So what?
Ce que Ramius déplore (il me semble), c'est qu'un PO ne puisse le demeurer s'il échoue au passage SCP, ou un SCP au passage CP.

Parce que de deux choses l'une : soit on se rend compte "seulement à ce moment là" que le mec n'est pas bon (= il n'a finalement pas le niveau pour faire son taf actuel de PO ou SCP) et y'a un souci d'éval.
Soit comme tu le dis il n'arrive pas à "passer la marche". Et là... vu que sa formation a coûté pas mal d'heures et quelques millions d'€ à l'Etat (= à nous), pourquoi ne pas continuer à rentabiliser le gars en l'employant là où il donne satisfaction (= comme PO) ?

Oui mais encore faut-il que le gars qui n'arrive pas à monter la marche veuille rester après son échec, quelquefois les chefs n'arrivent pas à le retenir.

sans doute qu'on estime qu'il doit être capable de continuer à grimper les échelons, et un gars qui stagne, on le dégage

remarque, il me semble qu'il y a en ce moment plus une pénurie de cockpits que de candidats à les remplir, d'où peut-être plus de facilité de virer un qui semble caler à un mment donné

<F=A=F>Ange a écrit :Oui mais encore faut-il que le gars qui n'arrive pas à monter la marche veuille rester après son échec, quelquefois les chefs n'arrivent pas à le retenir.

je crois qu'il y a surtout le questionnement sur ceux qu'on vire, car un gars qui veut partir, si son contat le permet, c'est une autre affaire

+1
Et j'ajouterais que des PIM se barrent par ce qu'il n'en peuvent plus aussi... stress lié au boulot à l'ambiance etc... mais ce n'est pas le sujet...

Pour en revenir au tests psycho au concours j'ai un ami qui a passé les tests de sélection du GIGN réussi la première partie avant d'abandonner au pré-stage et il m'avait raconté qu'ils ont une technique bien particulière pour évaluer les candidats au niveau psychologique sans entrer dans des épreuves physique ou de résistance à la fatigue, ils sont une dixaine et posent un nombre important de questions au candidat sans lui laisser le temps de se reposer de sorte que le candidat pour repondre et presque obligé vu le temps de réflexion qu'on lui laisse de répondre spontanément. Je sais que ça n'est pas du domaine de l'aero mais j'ai trouvé cette technique assez intéressante du moins plus que l'entretien avec un psy...

<F=A=F>Ange a écrit :Tu as un gars qui va s'éclater à être un pilote de chasse en instruction il va apprendre l'avion le système (tout le bouzin quoi), en règle générale en mission il est ailier d'un opérationnel SCP ou CP. Ensuite il va passer équipier opérationnel puis viens les qualifs SCP et CP là ont peut dire que ca se corse sévère. Il ne suffit plus de suivre son leader mais bel et bien de prendre le "lead" et c'est tout autre chose.

Quelquefois ca ne passe pas (malheureusement).

ça ne correspond pas à ce que j'ai vu dans l'aéro, et ce n'est pas non plus (à mon sens) ce qui transparait dans "La Guerre Vue du Ciel", ou ce que disent en général les PN qui passent ici.
Le PIM est un apprenti PO.
Le PO est un apprenti sous-CP.
Le sous-CP est un apprenti CP.
En option il y a encore "Mission Commander" à rajouter au tableau.

Donc tant qu'ils ne sont pas CP ils ramassent et ils serrent les fesses. En montant ils peuvent les détendre un peu. Mais définitivement, PIM ce n'est pas la place "cool" pour s'éclater sans prise de tête (Cf les propos de Ramius au-dessus). Les mecs qui "s'éclatent" et qui "kiffent la life", se sont les CP.
Même combat pour les NOSA.

Qu'on m’arrêtent si je me trompe...

C'est correct.

jojo a écrit :A 24 ans à la fin de la guerre Pierre Clostermann était un vétéran qui commandait une escadre de Tempest.

jojo a écrit :Donc tant qu'ils ne sont pas CP ils ramassent et ils serrent les fesses. En montant ils peuvent les détendre un peu.

Les Américains ont coutume de dire que le meilleur moment, c'est "Captain", parce que ça correspond justement en gros au moment de la qualif CP, et que c'est avant que tu aies des chances d'être envoyé en état-major, dans ta progression de carrière.
Autrement, pour les pilotes en plus de la difficulté des vols il faut ajouter les responsabilités au sol dans l'escadron.

Essentiellement vrai pour les "directs" ... moins vrai pour les OSC qui ne font pas à proprement parler de commandement ni de période en état-majors.

Pour en revenir à la sélection des jeunes pour devenir pilote, oui, n'importe qui peut devenir pilote de chasse. On pourrait même apprendre à un singe à voler sur un avion de chasse. Le problème est qu'il faudra beaucoup plus de temps.
Or le temps est ce qu'il manque. Pour un mec standard, il faut 8 à 10 ans pour qu'il devienne CP. Et je ne parle pas du prix de revient !
On demande donc aux gars d'apprendre vite et bien. Seuls ceux capables de le faire passeront toutes les étapes. On ne peut pas passer 50h de vol à un gars pour qu'il assimile une phase alors que ceux qui le peuvent le font en 1h de vol.
La sélection se fait déjà là.

Quant aux PO qui se font virer, ils sont recyclés en instructeurs pour la plupart. Ou bien partent dans le transport ...

C'est déjà très visible même en simulation, d'ailleurs : certains pulvérisent les étapes jusqu'au niveau 4 de l'EDC (l'équivalent de PO ou SCP-, si on veut , dans notre monde virtuel) en moins d'un an. D'autres ont besoin de 5 ans, même en jeu, avec tous les raccourcis que permet le jeu par rapport à la réalité.

moi je dis, C6 devrait proposer au ministère de la défense un partenariat... vous sélectionnez et formez les pilotes sur ordi et ils les récupèrent juste pour une transformation machine.. ça leur coûtera bien moins cher et , vous, vous aurez touché le jackpot...










oui, ok, je sais, c'est une connerie...

On a eu plusieurs anciens élèves qui sont pilotes militaires aujourd'hui, mais à ma connaissance un seul sur chasseur (Rafale M).

Effectivement, le Ministère des Armées devrait nous filer une subvention.

eutoposWildcat a écrit :On a eu plusieurs anciens élèves qui sont pilotes militaires aujourd'hui, mais à ma connaissance un seul sur chasseur (Rafale M).
Effectivement, le Ministère des Armées devrait nous filer une subvention.

à la 8th ... on a eu deux ... qui sont passé de l'autre côté et tous les deux dans la Marine ...

comme quoi aux contact des anciens de l'armée ( car y-en a aussi ) la 8th ) ... la passion se transmet plus facilement

en tout cas un grand BRAVO à Romano ; qui a abandonné ses études; alors qu'il volait online avec nous en virtuel ; pour faire le grand saut ... il pilote un Rafale Marine aujourd'hui