PLus de boite noire pour Airbus

[pOy-yOq]

Je crois qu'actuellement le compromis retenu c'est que l'enregistreur est remis à zéro dès l'avion retourné au parking après un vol sans incident / accident ?
Quid de cette confidentialité si demain ces mêmes données sont transmises en permanence et toutes stockées quelque part pendant les heures que dure un vol ?

Claude

Je ne suis plus sûr mais je crois qu'il y a juste une capacité limitée de mémoire pour enregistrer les paramètres et les conversations et que ça écrase automatiquement les anciens paramètres. Et ça se comprend on ne peut pas mettre une quantité infinie de mémoire dans l'avion.
Quant à la confidentialité de nos jours je ne vois pas comment ça peut être retenu comme argument : beaucoup de monde est déjà filmé sur son lieu de travail et pilote ça fait parti des métiers où je pense que ce genre de méthode est nécessaire, tout comme il le faudrait en médecine par exemple.

[Rob1]

Oui, et attention aussi aux des difficultés à attendre du côté des pilotes et de leurs syndicats.
En effet, ceux-ci redoutaient déjà des enregistreurs existants que ceux-ci puissent servir à leure employeurs pour surveiller ce qu'ils faisaient voire les noter: sécurité du vol mais aussi respect des consignes, profils de vol, consommation, discussions dans le cockpit...

Tel que je vois le problème, la question n'est pas tant de savoir si on est enregistré, mais si quelqu'un va écouter les enregistrements s'il n'y a pas d'incident à éclaircir (c.a.d. faire de la surveillance)

Que ce soit enregistré dans la boîte noire ou transmis par satellite et enregistré à la base, le problème est le même.

Si on reproduit le même principe que pour les boîtes noires, ca devrait passer sans heurts.

[Dafs]

Que ce soit enregistré dans la boîte noire ou transmis par satellite et enregistré à la base, le problème est le même.

Justement non, si il n'y a pas d'accident l'employeur ne vas pas aller chercher les données dans la boite noire ... Par contre si elles sont transmises par satellite, elles deviennent numériques et sont plus facilement exploitable puisqu'il suffira de les récupérer la ou elles seront stockés (serveur, etc ...)


Ou alors il va falloir en plus de ça, créer un protocole spécial pour qu'elles ne soient pas exploitable ... Ça fait beaucoup

[DeeJay]

Je ne suis plus sûr mais je crois qu'il y a juste une capacité limitée de mémoire pour enregistrer les paramètres et les conversations et que ça écrase automatiquement les anciens paramètres.

Pour les EV c’est en principe 30min d’enregistrement, mais dans la pratique, au dépouillement il peuvent remonter bien plus loin (ne me demandez pas exactement comment, je le sait juste car j’en ai fait l’expérience … un histoire de plusieurs couches …)

[Razmoth]

Je vois aussi l'intérêt d'un fabricant d'avions d'avoir en temps réel des données sur un appareil, mais s'il n'y a pas une autorité officielle qui puisse elle aussi avoir une vue " instantanée" sur les données de vol de suite après un crash, je crains bien que des constructeurs seraient tenté de modifier certains paramêtres dans le cas d' un défaut de fabrication.

On est pas loin de la théorie du complot mais la dérive est possible...

Et il est vrai qu'a l'heure du WIFI Internet etc ... le mot " boite noire " peut avoir des consonnances douteuses dans l'esprit des passagers quand ils montent dans l'avion.

[E-crew]

Ou alors il va falloir en plus de ça, créer un protocole spécial pour qu'elles ne soient pas exploitable ... Ça fait beaucoup

Beaucoup ? Pas tant que ça en fait : tu cryptes au moment de la compression, avec un système très classique de clef publique, fournie par une autorité officielle qui elle seule détient la clef privée pour décrypter les données en cas d'accident.

(La clef publique ne peut servir que à encrypter, pas à décrypter, un peu comme si on fournissait le coffre fort porte ouverte, sans le code pour le réouvrir une fois la porte claquée).

Dans le principe c'est aussi simple que de zipper un fichier et de mettre un mot de passe sur l'archive zip... mais bien sûr ça ne présume pas de l'effort (important) d'adaptation et d'optimisation aux contraintes du transport aérien.

Au hasard, pour acheminer jusqu'aux constructeurs des clefs publiques garanties authentiques, l'autorité officielle devra déployer jusqu'à eux (en fait jusqu'à l'avion au sol) un réseau sécurisé, lui-même crypté. C'est déjà une infrastructure coûteuse.