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EnZo34 a écrit : ↑

jeu. déc. 07, 2023 10:49 am

1- les mécanos n'ont pas eu le temps de les peindre, tout simplement

OPIT a écrit : ↑

jeu. déc. 07, 2023 2:46 pm

Ca rejoint un peu ce que je pense : 2 avions rentrés de Djibouti sur lesquels l'insigne a été effacé en attendant d'être refait aux normes locales.
En revanche le manque de temps doit être moins prégnant que le manque de peinture.
(simple supputation, c'est l'expérience qui parle).

gillouf1 a écrit : ↑

jeu. déc. 07, 2023 8:53 pm

Bref, je n'arrive pas à expliquer pourquoi sur les photos officielles aucun avion ne porte ses insignes. Peut-être que se sont les 2 seuls pour une raison quelconque mais n'ayant rien à voir avec la politique de la Marine visant à "anonymiser" ses navires...

rescator a écrit : ↑

ven. déc. 08, 2023 10:18 am

En tout cas, on voit sur la dérive du 66 qu'on a effacé quelques chose avec la teinte grise, cet arrondi dans la teinte bleue au dessus de "ARMÉE" n'est pas très "naturel"...

OPIT a écrit : ↑

ven. déc. 08, 2023 5:48 pm

rescator a écrit : ↑

ven. déc. 08, 2023 10:18 am

En tout cas, on voit sur la dérive du 66 qu'on a effacé quelques chose avec la teinte grise, cet arrondi dans la teinte bleue au dessus de "ARMÉE" n'est pas très "naturel"...

Je ne crois pas. Le camo n'est pas peint par un robot mais par des humains qui suivent tant bien que mal le motif prévu. L'effacement des insignes d'escadrille est un procédé maîtrisé qui n'a pas d'effet sur le fond. Ce n'est pas la même peinture ni le même solvant/décapant.

JulietBravo a écrit : ↑

ven. déc. 08, 2023 9:34 pm

Il faudrait voir des photos plus anciennes du « 2-EO » pour savoir.

baz0991 a écrit : ↑

ven. déc. 08, 2023 9:44 pm

JulietBravo a écrit : ↑

ven. déc. 08, 2023 9:34 pm

Il faudrait voir des photos plus anciennes du « 2-EO » pour savoir.

Photo d'aout 2011 :

JulietBravo a écrit : ↑

ven. déc. 08, 2023 11:05 pm

L’arrondi en gris est déjà là.
Et pour effacer le « chevron bleu » il faudrait faire un sacré détour…

Mais entre-temps (12 ans quand même) cet avion pourrait avoir eu plusieurs vies…

rescator a écrit : ↑

sam. déc. 09, 2023 9:21 am

En effet en douze ans il a été repeint, voici deux photos de 2022 et 2023, qui montrent que le tracé sur la dérive a changé entre les deux photos. Et sur la dernière photo de 2023, la comparaison avec l'appareil en arrière-plan montre aussi une sacré différence de tracé...

OPIT a écrit : ↑

sam. déc. 09, 2023 3:12 pm

Sauf que... La différence de teinte du fond gris sous le numéro 66 pourrait laisser penser à la renumérotation d'une dérive qui vient d'ailleurs.

En juin dernier, soit quelques semaines avant de confirmer la commande de 18 chasseurs-bombardiers Rafale F4 supplémentaires auprès de Dassault Aviation, le ministère indonésien de la Défense fit savoir qu’il venait de trouver un accord pour reprendre les 12 Mirage 2000-5 que la Force aérienne de l’émir du Qatar [QEAF] s’apprêtait à retirer du service. Le montant de la transaction devait alors s’élever à environ 680 millions d’euros, cette somme devant être financée par des « prêts approuvés par le ministère [indonésien] des Finances.

Les négociations autour de cet accord avaient été menées dans une relative discrétion. Elles impliquèrent la société française Défense Conseil International [DCI], E-Sytems Solutions, une entreprise basée aux Émirats arabes unis, et, pour le volet financier, le groupe tchèque Excalibur International, filiale du groupe d’armement Czechoslovak Group [CSG].

Pour la Force aérienne indonésienne [Tentara Nasional Indonesia – Angkatan Udara [TNI-AU], au-delà du coût, la reprise de ces Mirage 2000-5 constituait une belle opportunité dans la mesure où, ces appareils ayant encore beaucoup de potentiel, elle allait lui permettre de hâter le retrait de ses Su-27/30 de conception russe, affectés par des problèmes de disponibilité, tout en donnant l’occasion à ses pilotes de se familiariser avec des avions de facture française, dans l’attente de la livraison de ses premiers Rafale.

Quoi qu’il en soit, on pouvait penser que le transfert des ex-Mirage 2000-5 qatariens vers l’Indonésie devait être terminé dans les vingt-quatre mois suivant la signature de l’accord. Or, il n’est pas certain que celui-ci puisse finalement se concrétiser, Jakarta ayant en effet décidé de reporter cette opération, faute de budget. « Le gouvernement […] a retardé l’achat des Mirage 2000-5 parce que notre capacité financière ne nous le permet pas pour le moment », a déclaré Danhil Anzar Simanjuntak, le porte-parole du ministère indonésien de la Défense, le 2 janvier. Et de préciser que la modernisation des F-16 et des Su-27/30 serait privilégiée.

Reste à voir si cette décision n’est pas liée à l’élection présidentielle qui doit avoir lieu le 14 février prochain. Trois candidats sont en lice, dont Prabowo Subianto, l’actuel ministre de la Défense. Or, l’un de ses concurrents, Ganjar Pranowo, a fait de sa décision d’acquérir des avions de combat d’occasion un angle d’attaque, en insistant notamment sur le prix qu’ils allaient coûter.

Mise sous une pression croissante par l’Armée populaire de libération [APL] qui enchaîne les incursions dans sa zone d’identification de défense aérienne [ADIZ], Taïwan doit économiser autant que possible le potentiel de ses avions de combat. L’une des difficultés tient à leur maintien en condition opérationnel, voire à leur mise à niveau. C’est notamment le cas pour les Mirage 2000 acquis dans les années 1990 auprès de la France.

En effet, vendre du matériel militaire à Taïwan tout en ménageant la susceptibilité de la Chine est un exercice d’équilibriste… En 2020, l’attribution d’un modeste marché de 24 millions d’euros à une entreprise française pour livrer de nouveaux lance-leurres destinés aux frégates de type La Fayette de la marine taïwanaise avait donné lieu à une vive réaction de la diplomatie chinoise… Qu’en sera-t-il avec l’annonce que vient de faire Taipei au sujet des Mirage 2000 encore en dotation au sein de ses forces aériennes?

En effet, le 4 janvier, selon Focus Taïwan, le ministère taïwanais de la Défense a attribué un contrat de 10,2 milliards de dollars taïwanais [environ 300 millions d’euros] au groupe français Safran Aircraft Engines pour des « pièces détachées de moteurs » M53. La « commande sera exécutée de janvier 2024 à décembre 2028 » sur la base aérienne de Hsinshu. « Ce dernier accord marque le troisième contrat que le ministère de la Défense a signé avec des sociétés étrangères au cours du mois dernier pour garantir que ses chasseurs Mirage 2000-5, vieux de vingt ans, restent disponibles et capables de remplir leurs missions », a confié une source « proche du dossier » à Focus Taïwan.

Celle-ci n’a pas précisé la nature des deux autres contrats. Cependant, vingt-quatre heures plus tôt, Taipei avait indiqué avoir conclu un accord « avec une entreprise française » pour se procurer des « pièces et des composants » de missiles air-air MICA et R.550 Magic. Le montant de cette commande, attribuée à MBDA, est modeste puisqu’il est question de « seulement » 396,8 millions de dollars taiwanais [soit 11 millions d’euros environ].

Pour rappel, l’été dernier, la force aérienne taïwanaise a émis le souhait de prolonger la durée de vie de ses Mirage 2000, une étude devant être menée à cette fin. Une telle possibilité lui donnerait plus de flexibilité, dans la mesure où elle pourrait utiliser ces avions pour des missions de combat et l’entraînement de ses pilotes. En outre, au-delà de leurs performances, ces appareils sont en mesure d’emporter la nacelle de renseignement électronique ASTAC, fournie par Thales.

Pour le moment, soixante-sept nacelles optroniques multifonctions TALIOS [Targeting Long-range Identification Optronic System – système optronique d’identification et de ciblage à longue distance] ont été commandées auprès du groupe Thales par le ministère des Armées, dont vingt-et-une en avril 2022, pour 100 millions d’euros. Cet investissement avait été rendu possible par la vente à la Croatie de douze Rafale prélevés dans l’inventaire de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE]. À l’époque, trente nacelles Talios avaient déjà été livrées, ce qui coïncidait avec l’arrivée des premiers Rafale portés au standard F3R dans les escadrons de l’AAE et les flottilles de l’aéronautique navale. Cela étant, les 37 exemplaires suivants devaient bénéficier d’améliorations substantielles afin de profiter au maximum des capacités promises par le standard F4.2 du Rafale.

Si elle a été presque systématiquement associée au Rafale dans la communication du ministère des Armées, la nacelle TALIOS équipera également le Mirage 2000 RMV [pour Rénové à Mi-Vie]. Des essais ont récemment été menés en ce sens par le centre d’expertise et d’essais DGA Essais en vol, à Cazaux. « La Direction générale de l’armement a assuré un vol de mesures de chocs et de vibrations subis par une maquette instrumentée du POD de désignation Talios lors d’une campagne de tirs canon sur Mirage 2000D au standard ‘Rénovation mi-vie’ de l’armée de l’Air et de l’Espace », a en effet indiqué la DGA, via X [anciennement Twitter], ce 11 janvier. « Les essais ont été menés par le centre d’expertise et d’essais DGA Essais en vol depuis le site de Cazaux, en zone mer, avec des passes représentatives de passes opérationnelles », a-t-elle ajouté.

La rénovation à mi-vie du Mirage 2000D prévoit l’intégration d’une nacelle canon CC422 de 30 mm ainsi que l’installation des logiciels LION [Logiciel intégré opérationnel de navigation], LIANE [Logiciel intégré d’aide à la navigation embarquée] et SINGE [Système intégré de navigation et de gestion des équipements]. L’interface homme-machine repose sur une avionique modernisée et des écrans tactiles. Enfin, les missiles air-air d’autodéfense Magic II seront remplacés par des MICA Infrarouge [IR]. Au total, l’AAE comptera 48 Mirage 2000 RMV, soit sept de moins par rapport à ce qui avait été prévu par la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25.

Celle en vigueur depuis le 1er août dernier [LPM 2024-30] ne dit rien au sujet d’une nouvelle commande de nacelles TALIOS, ce qui laisse entendre que les flottes de Mirage 2000 RMV et de Rafale F3R se partageront les trente qui avaient été livrées en 2022 puisque les trente-sept autres seront optimisées pour le Rafale F4.2.

Pour rappel, plus précise que le pod Damocles qu’elle remplace, grâce à ses capteurs électro-optiques et infrarouges de haute résolution, la nacelle TALIOS permet d’identifier et de suivre des cibles mobiles de jour comme de nuit et d’effectuer ainsi des frappes de plus longue portée. Faisant appel à la réalité augmentée, elle est doté de « capacités non traditionnelles NTISR » [Non-Traditional Information, Surveillance and Reconnaissance], ce qui donne la possibilité de mener de front des missions de frappes et de reconnaissance, les données collectées étant transmises en temps réel. Elle dispose également d’un capacité « Rover » intégrée, afin d’échanger des images avec les troupes au sol.

Deltafan a écrit : ↑

jeu. janv. 11, 2024 11:32 pm

La rénovation à mi-vie du Mirage 2000D prévoit l’intégration d’une nacelle canon CC422 de 30 mm ainsi que l’installation des logiciels LION [Logiciel intégré opérationnel de navigation], LIANE [Logiciel intégré d’aide à la navigation embarquée] et SINGE [Système intégré de navigation et de gestion des équipements].

OPIT a écrit : ↑

ven. janv. 12, 2024 2:33 pm

Deltafan a écrit : ↑

jeu. janv. 11, 2024 11:32 pm

La rénovation à mi-vie du Mirage 2000D prévoit l’intégration d’une nacelle canon CC422 de 30 mm ainsi que l’installation des logiciels LION [Logiciel intégré opérationnel de navigation], LIANE [Logiciel intégré d’aide à la navigation embarquée] et SINGE [Système intégré de navigation et de gestion des équipements].

Lion, Liane et Singe. On voit bien que c'est pour l'Afrique, seulement comme on s'est fait virer d'un peu partout ça tombe mal...

OPIT a écrit : ↑

ven. janv. 12, 2024 2:33 pm

Deltafan a écrit : ↑

jeu. janv. 11, 2024 11:32 pm

La rénovation à mi-vie du Mirage 2000D prévoit l’intégration d’une nacelle canon CC422 de 30 mm ainsi que l’installation des logiciels LION [Logiciel intégré opérationnel de navigation], LIANE [Logiciel intégré d’aide à la navigation embarquée] et SINGE [Système intégré de navigation et de gestion des équipements].

Lion, Liane et Singe. On voit bien que c'est pour l'Afrique, seulement comme on s'est fait virer d'un peu partout ça tombe mal...