Re: Crash F16 au TLP d'Albacete
Publié : mer. juin 17, 2015 6:28 am
Pourquoi le conditionnel ?
La simulation de vol de combat
https://ts.checksix-fr.com/
Tu va mettre le trim à fond d'un coté pour compenser un emport dysym ?DeeJay a écrit :Si il y a emport dissymétrique, il peut y en avoir a en mettre.Rien ne justifie de mettre à braqué le trim lors de décollage. C'est effectivement involontaire avec la boulette de n'avoir pas fait le check.
Merci, cette page n'est pas toujours facile à trouver...OPIT a écrit :Mise à jour du site du BEAD-Air, avec la mise en ligne du rapport d'accident d'Albacete.
C'est ici
Il a déjà les compensateurs de lacet et de roulis à droite, et il s'en sort en mettant du pieds à droite ???LM Aero a utilisé le simulateur de qualité de la tenue pour évaluer l’effet de la correction de la gouverne de direction pendant le décollage.
Plus spécifiquement, il a utilisé le compensateur de gouverne de direction en butée droite, le compensateur en roulis à droite sur 1,5 pointseta ajouté la gouverne de direction à droite après le décollage.
Dans ces conditions, le pilote du test a réussi à corriger le roulis à droite de l’avion qui a poursuivi le décollage comme prévu.
La reprise et le décollage normal ont été possibles parce que la principale cause de l’accident a été éliminée très en amont.
Pour cette simulation, la réaction du pilote n’a pas été prise en compte.
Je pense qu'il y a une erreur dans ce paragraphe (est uniquement dans la version française ou aussi dans le version Eng ?).jojo a écrit :Un truc que je ne comprends pas dans le rapport :
Il a déjà les compensateurs de lacet et de roulis à droite, et il s'en sort en mettant du pieds à droite ???LM Aero a utilisé le simulateur de qualité de la tenue pour évaluer l’effet de la correction de la gouverne de direction pendant le décollage.
Plus spécifiquement, il a utilisé le compensateur de gouverne de direction en butée droite, le compensateur en roulis à droite sur 1,5 pointseta ajouté la gouverne de direction à droite après le décollage.
Dans ces conditions, le pilote du test a réussi à corriger le roulis à droite de l’avion qui a poursuivi le décollage comme prévu.
La reprise et le décollage normal ont été possibles parce que la principale cause de l’accident a été éliminée très en amont.
Pour cette simulation, la réaction du pilote n’a pas été prise en compte.
LM Aero a utilisé le simulateur de qualité de la tenue pour évaluer l’effet de la correction de la gouverne de direction pendant le décollage.
Plus spécifiquement, il a utilisé le compensateur de gouverne de direction en butée droite, le compensateur en roulis à droite sur 1,5 points et a ajouté la gouverne de direction à gauche après le décollage.
Dans ces conditions, le pilote du test a réussi à corriger le roulis à droite de l’avion qui a poursuivi le décollage comme prévu.
La reprise et le décollage normal ont été possibles parce que la principale cause de l’accident a été éliminée très en amont.
Pour cette simulation, la réaction du pilote n’a pas été prise en compte.
Si tu refais exactement le même essais sans jouer avec les compensateurs, tu vas t'apercevoir que l'avion penche déjà tout seul à droite.l3crusader a écrit :Le test peut se faire dans BMS, d'ailleurs. Prenez un D Block 52, mettez lui les trois bidons, un 9M en bout d'aile gauche et un HARM a droite, partez d'Osan (piste au 09 -27) avec un vent du 330, 9 kts rafale de 20 a 35 kts, et au déco, réglez les compensateurs comme décrit dans le rapport BEA.
Si vous faites la rotation a la vitesse donnée dans le BEA (les roues doivent quitter le sol a 192 kts CAS), et en sachant ce qui se passe a l'avance, vous vous faites une belle frayeur. Si tu n'as aucune idée qu'il va t'arriver ça, tu morfles.
Le truc, c'est que tout s'est enchainé pour que ça roule à droite : le vent qui vient de la droite, l'aile droite chargé, les 2 trims à droites, bref, c'est vraiment l'accumulation de petit trucs. Sans compter le fait que si c'est à gauche qu'il se plante, il tue pas 10 gars de plus..... Bref, c'est bien con tout ça
Le rapport BEA parle de ça, d'ailleurs : apparement sur le vol précédent il a du mettre du pied a gauche sur la course de décollage. Donc ça ne l'a pas alerté de redevoir en mettre.ergo a écrit :Expliquant aussi que le pilote n'ai rien trouvé d'anormal à devoir compenser à gauche dès l'apparition des signes qui aurait dû lui dire de se méfier d'un truc ...
C'est plus vicieux que ça... sur un F-16, tu ne touché pas au palonier (sauf au sol) parcequ'il y a un couplage lacet/roulis automatique (ARI), mais celui ci ne s'active pas tant que la vitesse de rotation des roues est supérieure à 60Kts... si le pilote avait eu le temps de rentrer le train, ça aurait activé l'ARI et le manche à gauche aurait contrer le lacet...Malheureusement c'est peut-être l'effet pervers d'un avion à CDVE qui ne dérape presque plus et où on utilise presque plus le palonnier.
A haute incidence, contrer un départ en roulis au pieds était classique sur d'autre avions. Voir pour certains avions il fallait jouer du palonnier pour obtenir du roulis (MiG 29, Phantom...).
ARI, pour le couplage. ADI, c'est la boule.
Autrement, la vitesse de rotation des roues en dessous de laquelle l'ARI est engagé, c'est 60 kts.
C'est particulièrement con comme condition pourquoi pas juste un classique Wow ?TOPOLO a écrit :mais celui ci ne s'active pas tant que la vitesse de rotation des roues est supérieure à 60Kts (ou Km/h, je sais plus)
En dessous ou au dessus ?eutoposWildcat a écrit :Autrement, la vitesse de rotation des roues en dessous de laquelle l'ARI est engagé, c'est 60 kts.
l'ARI est activé dès que la vitesse de rotation est inférieure à ... (franchement, il aurait fait un test train rentré, ça n'aurait pas été différents)jojo a écrit :En dessous ou au dessus ?eutoposWildcat a écrit :Autrement, la vitesse de rotation des roues en dessous de laquelle l'ARI est engagé, c'est 60 kts.
Effectivement quand on pense à l'attero, on comprend mieux le critère (qui sinon pourrait paraître étrange)... il faut garder l'ARI actif le plus longtemps possible (meme train sorti), mais s'assurer qu'il ne le soit pas quand les roues sont au sol.eutoposWildcat a écrit :Pour ajouter à ce qu'a écrit Topolo : La logique de conception, c'est que les roues sont freinées lorsque le train remonte après le décollage. Donc la séquence au décollage, c'est : le train remonte, les roues sont freinées, et dès qu'elles tournent à moins de 60 kts l'ARI s'enclenche.
À l'inverse, à l'atterrissage les roues ne peuvent atteindre 60 kts de rotation qu'une fois que l'avion a commencé de toucher le sol, donc l'ARI ne se désenclenche qu'à ce moment-là. Évidemment, là le souci c'est le rebond rapide... parce qu'alors tu as un rebond sans ARI.
En fait a la réflexion c'est logique. Dans le cas d'un WoW, il risque de s'enclencher / désenclencher en séquence dans le cas d'un rebond ou de mauvaise compression du train à l'attero. Et là c'est un autre risque d'accident.jojo a écrit :C'est particulièrement con comme condition pourquoi pas juste un classique Wow ?TOPOLO a écrit :mais celui ci ne s'active pas tant que la vitesse de rotation des roues est supérieure à 60Kts (ou Km/h, je sais plus)
Pour pallier le problem, LM aurait pu coder une condition du type (WoW=Off pendant plus de x sec)., il ont fait un autre choix...amraam a écrit :En fait a la réflexion c'est logique. Dans le cas d'un WoW, il risque de s'enclencher / désenclencher en séquence dans le cas d'un rebond ou de mauvaise compression du train à l'attero. Et là c'est un autre risque d'accident.jojo a écrit :C'est particulièrement con comme condition pourquoi pas juste un classique Wow ?TOPOLO a écrit :mais celui ci ne s'active pas tant que la vitesse de rotation des roues est supérieure à 60Kts (ou Km/h, je sais plus)
Pas faux mais dans le cas présent ça aurait pas changé grand chose.TOPOLO a écrit : Pour pallier le problem, LM aurait pu coder une condition du type (WoW=Off pendant plus de x sec)., il ont fait un autre choix...