Re: Nouvelles de l'espâââce...
Publié : jeu. avr. 27, 2023 6:37 pm
Ha, j'avais pas pris le truc sous cet angle, cépafo même si c'est à relativiser
La simulation de vol de combat
https://ts.checksix-fr.com/
Ces engins d’observations auraient une durée de vie plus longue et évolueraient avec davantage de sécurité.
L’armée américaine n’abandonne pas ses ambitions spatiales et travaille même à un changement de mode de comportement de ses satellites. Elle souhaite dorénavant que ceux-ci puissent être ravitaillés tandis qu’ils sont en orbite autour de la Terre. C’est ce qu’a indiqué John Shaw, commandant adjoint du Spacecom, en charge des missions de l’armée américaine dans l’espace, cité par Défense News. Le lieutenant-colonel s’est exprimé ce mercredi en marge du Symposium spatial de la Space Foundation à Colorado Springs (Etats-Unis). Il a expliqué que le Spacecom souhaitait que les futurs satellites d’observation de l’US Space Force soient ainsi équipés afin de prolonger leur durée de vie. Les premiers tests spatiaux de ces engins pourraient débuter dès 2028 avec pour objectif que la technologie soit fin prête à l’horizon 2030. Le haut gradé a souligné que l’armée s’intéressait à toute technologie qui soutiendra les « opérations spatiales dynamiques ». Cela signifie que les militaires souhaitent disposer de satellites capables de se déplacer en orbite afin de mieux accomplir leur mission d’observation. De plus, les engins spatiaux sont de plus en plus souvent confrontés à la présence de débris ou d’appareils navigants trop près de ses satellites. Une capacité des satellites à bouger rapidement en cas de menace apporterait donc davantage de sécurité.
Le Pentagone peut compter sur Orbit Fab. Cette société du Colorado (Etats-Unis) prévoit de mettre en place des services de ravitaillement en carburant dans l’espace d’ici deux ans. Partenaire de SpaceWERX, le laboratoire de recherche de l’armée de l’air et de l’unité d’innovation pour la défense du Pentagone, l’entreprise a imaginé un réseau logistique en orbite. Celui-ci serait composé de « navettes » réutilisables transportant le carburant depuis les dépôts de stockage vers les satellites. « Nous n’avançons tout simplement pas aussi vite et aussi largement que nous le devrions », a toutefois reconnu John Shaw au sujet du projet qui permettrait à l’armée américaine d’atteindre son but.
Salut ! Je viens de regarder cette vidéo.
je te crois, cependant tu en prends le chemin. J'ai la flemme de répondre point par point, mais dans les grandes lignes je note quelques biais ou amalgames trompeurs qui trahissent un recul insuffisant. Par exemple les chercheurs qui cherchent toute leur vie sans rien trouver existent bien, seulement ils ne cherchent pas des solutions qu'on sait impossibles (inutile de chercher des contre-exemples au moyen-âge, la "méthode scientifique" digne de confiance n'est pas si vieille que ça). Autre exemple, les délocalisations forcées où tu mets dans le même sac celles justifiées par la collectivité et celles magouillées pour des intérêts privés.
Euh, non, c'est pas avec des projets fous qu'à toujours avancé la science. Les besoins de gros projets pour la science c'est plutôt une évolution récente avec l'astronomie et la physique des particules.Un projet fou, irréaliste, qu’on mène envers et contre tout et qui finit par inévitablement par se gauffrer, est un projet qui a énormément fait avancer la science, l’ingéniérie, et qui pose des bases, des connaissances et des compétences pour d’autres projets, plus tard. C’est comme ça qu’a toujours fonctionné et la science, et tous les pionniers, dans leur domaine. Avec des projets fous et irréalistes qui n’ont pas abouti mais qui ont fait bouger les lignes, les limites, les frontières.
D'accord, tout comme pour Tesla (encore que pour Tesla il vende pas mal de rêve de voiture autonome).
Je pense qu'il faut distinguer "Science" et technologie. Edison en son temps était traité de fou et j'imagine que les concepteurs des prototypes qui hantent le musée du Bourget devaient aussi être pris pour des uluberlus.
Certes, mais là d'après la vidéo (via ma mémoire, si elle n'est pas trop pourrie), ils ont viré les locaux en offrant un prix dérisoire, pour reloger à la place ceux qui gravitent autour du projet SpaceX. On est loin de l'expropriation au titre de l'utilité publique et très proche de la spoliation.
C’est vrai ! L’auteur de la vidéo ne s’est pas ménagé, je pense que c’est surtout pour faire réfléchir ce qui prennent le milliardaire pour un messie et ce qu’il raconte pour parole d’évangile.
J’aime beaucoup cette citation, surtout quand je regarde le progrès accompli par l’aviation depuis les travaux réalisés par Monsieur Latécoère.
+1 sans hésitation !Jaguar a écrit : ↑jeu. mai 04, 2023 11:02 am
Du coup, voilà ce qui me gène dans cette vidéo :
Musk est avant tout un homme d’affaire, malgré sa formation d’ingénieur. Du coup, son truc, c’est vendre. Vendre beaucoup, vendre cher. Donc, quand il est en conférence, il met un vernis scientifique car c’est un sujet scientifique, mais ne nous y trompons pas : c’est bien un discours Marketing. Et en Marketing, faut promettre (chose bien compris par nos dirigeants en période d’élection)
Donc il promet ! Il vend ! SpaceX va faire ceci, SpaceX va faire cela, on va coloniser l’espace, on va terraformer Mars. Au mieux il enjolive, au pire il ment. Il fait son job quoi : il nous vend du rêve. Je ne dis pas que c’est bien, mais ça n’a RIEN de révolutionnaire. On a un multi milliardaire qui s’emploie à faire un investissement (massif!) et à faire payer les autres pour ça, à grand renfort de pirouettes et d’effets d’annonce tous plus spectaculaires les uns que les autres, si possible en nous renvoyant à notre imaginaire nourri par le cinéma, ce genre de choses.
Pas vraiment:"éléments médiatiques" qui donne franchement envie de quitter la salle de conférence en écoutant le milliardaire,(sans que l'auditeur soit pour autant un astrophysicien de renom mais simplement un passionné avec des connaissances de base), Musk perd en crédibilité en racontant ces inepties.
Nous sommes d’accord, mais les vrais indigents ne sont-ils pas les pseudo scientifiques et ingénieurs qui disent à Elon Musk de raconter certes un vernis , mais rempli de sottises et d’aberrations ?
Il ne seront pas considérés comme des idiots car ils sont compétents et ont fait leurs preuves, mais cela risque de l'être s'ils permettent à leurs patrons de raconter des utopies/bêtises.Ceux qui tiennent le cordon de la bourse ne sont pas tous des incultes dans le domaine (parfois oui : voir dans un autre contexte l'affaire des avions renifleurs )Jaguar a écrit : ↑jeu. mai 04, 2023 11:02 am
il faut attêter s'arrêter de prendre les ingénieurs, à plus forte raisons ceux qui ont fait leur preuves, pour des idiots, quand on nous explique par A + B que terraformer Mars est utopiste, on peut partir du principe que tout le monde le sait chez SpaceX.
Les lignes, les limites, les frontières, j’ai bien peur qu’elles ne bougeront plus si l’on évoque comme projets fous et irréalistes le voyage à durée raisonnable vers une exoplanète habitable, l' exploration dans toute notre galaxie (style Star Trek). A moins qu’un jour peut êtres les théories d’Einstein sur les contraintes d'un voyage à la vitesse de la lumière ou plus puissent être contredites un jour
Je l’ai bien compris et c’est tout à ton honneur , comme moi je ne serais pas fâché si un jour nous voyagerons dans l’espace comme l’Enterprise de Kirk …mais je reste pessimiste sur ce coup et je ne serais plus de ce monde pour le voirJaguar a écrit : ↑jeu. mai 04, 2023 11:02 amJe répète donc que je ne suis pas pro Musk, pro SpaceX ou Tesla ou quoi que ce soit, mais voilà comment personnellement j’analyse cette vidéo, intéressante, avec ses bons et ses mauvais aspects.
Je m’efforce de prendre du recul (comme nous le vend si souvent Até;) )
J'ai l'impression que tu ranges plusieurs impossibilités sous la même bannière.
Connaissais pas tous ces programmes de sites de lancement en Europe.Des fusées bientôt tirées au fin fond des Highlands: les travaux d'une petite base de lancement, fer de lance des ambitions spatiales britanniques, ont débuté sur la côte nord de l'Ecosse, a annoncé vendredi la société aérospatiale Orbex qui l'exploitera. Cette base, baptisée "Spaceport Sutherland", est l'un des projets de sites de lancement spatial envisagés sur le sol britannique, au côté notamment de SaxaVord dans l'archipel des Shetland, ou encore du Spaceport des Cornouailles dans le sud-ouest de l'Angleterre.
L'investissement de 14,6 millions de livres (16,6 millions d'euros) est financé par des fonds publics provenant notamment de l'agence de développement du gouvernement régional écossais (9 millions), le Highlands and Islands Entreprise (HIE), et de l'Agence spatiale britannique. La base sera louée pendant 50 ans à Orbex, une société écossaise qui développe Prime, un microlanceur de 19 mètres de haut capable de mettre en orbite une charge utile de 180 kilos.
Orbex, qui affirme dans un communiqué avoir signé des contrats de lancement avec sept clients, n'indique pas quand elle compte lancer sa première fusée. La société tablait à l'automne dernier sur début 2023. Son PDG Chris Lamour a depuis démissionné pour des raisons qui n'ont pas été précisées.
Ce projet de base spatiale s'inscrit dans la volonté du gouvernement britannique de soutenir et développer le secteur spatial national après le Brexit. L'agence spatiale britannique a ainsi financé le développement d'Orbex Prime à hauteur de 5,5 millions (6,3 millions d'euros). Les projets de sites de lancement pour petites fusées se multiplient en Europe, portés par les nombreux programmes de micro et minilanceurs et la profusion de petits satellites à mettre en orbite. Outre le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Allemagne, l'Islande ou encore le Portugal avancent dans des projets pour la mise en orbite de satellites.
(...)
Confié par l'Agence spatiale européenne à parts égales à l’Agence spatiale italienne (ASI), au Centre aérospatial allemand (DLR) et au Cnes, le programme de préparation des lanceurs du futur FLPP (Future Launchers Preparatory Programme) est un programme de l'Agence spatiale européenne destiné à préparer les nouvelles générations de lanceurs européens. Dans ce cadre, l’ESA avait lancé en juin 2022 un appel à candidatures pour une étude de phase 0/A, baptisée Protein (euroPean Reusable and cOsT hEavy lift transport InvestigatioN). L’ESA a retenu deux candidats : le groupe franco-allemand ArianeGroup (maître d’œuvre industriel des lanceurs Ariane 5 et Ariane 6) et Rocket Factory Augsburg (startup munichoise qui développe le microlanceur RFA One). Ils devront rendre leur copie en septembre prochain.
L’étude Protein doit évaluer la faisabilité et identifier les technologies clés nécessaires au développement d'un lanceur européen de charges lourdes totalement réutilisable, dit EHLL (European Heavy Lift Launcher), aux nombreuses vertus. En effet, le véhicule doit garantir un accès à l'orbite terrestre basse et au-delà, en offrant à la fois de grandes capacités d’emport (au moins 10 000 t par an), une cadence de lancements élevée, un faible coût de construction et d’exploitation, et une empreinte environnementale réduite, en accord avec l'initiative européenne Green Deal. Plus performant que les lanceurs actuels, ce nouveau moyen de transport doit être optimisé pour déployer sur orbite basse de grandes infrastructures et expédier des missions dans l'espace lointain après 2035, en couplage avec des véhicules ISTV (In-Space-Transportation Vehicles).
Quand l’ESA parle de grandes infrastructures, cela concerne des centres de données, de la production d'énergie solaire ou de la manufacture industrielle sur orbite, à l’image des projets Ascend ou Solaris. Ascend (Advanced Space Cloud for European Net zero emission and Data sovereignty – Nuage spatial avancé pour la souveraineté européenne en matière d'émissions nettes zéro et de données) est une étude de faisabilité de centres de données sur orbite, confiée en novembre dernier à Thales Alenia Space dans le cadre du vaste programme de recherche européen Horizon Europe (voir Air & Cosmos n°2807).
Solaris est un programme pilote approuvé en novembre dernier par le Conseil de l'ESA au niveau ministériel, qui doit préparer le terrain pour une éventuelle décision en 2025 sur un programme de développement complet de centrales solaires sur orbite.
Le CNES vient de notifier au consortium piloté par ArianeGroup, associé à Eutelsat et Magellium, un contrat au titre de France 2030 destiné à améliorer les performances de surveillance de l’espace sur toutes les orbites.
Des capteurs optiques innovants depuis le sol et dans l'espace
ArianeGroup, Eutelsat et Magellium ont remporté un contrat porté par le CNES, dans le cadre du volet spatial du plan d’investissement d’avenir France 2030. L’objectif de ce contrat est d’améliorer les performances de surveillance de l’espace.
(la suite pour les abonnés)
Encore des informations intéressantes. Encore des informations qui demanderont du temps (et de l'argent, beaucoup), pour être vérifiées et, éventuellement, confirmées...(...)
Experts at NASA’s Jet Propulsion Laboratory (JPL) have improved the chance of finding alien life in our solar system after re-examining data captured by NASA’s Voyager 2 spacecraft which had made several flybys of Uranus in 1986. The data suggests that the moons Ariel, Umbriel, Oberon and Titania – the largest of Uranus' 27 moons – could hold vast and deep oceans beneath their icy crusts.
Experts say life could be thriving on the moons because they appear to have enough inner heat to stop the oceans from freezing. The team built new models incorporating Voyager and data from ground-based telescopes, paired with findings from NASA’s Galileo, Cassini, Dawn, and New Horizons missions which resulted in the discovery of ocean worlds. The oceans on Uranus’ moons appear to contain salts and ammonia, which would act as an anti-freeze and stop the water from freezing. After analysing the data, the experts hope that their discovery will lead to a mission to Uranus to explore the water in further detail and search for life. They also hope a potential mission to Uranus will tell us how the moons generate enough heat to retain liquid water from such a far distance away from the Sun.
Uranus itself lies on average 1.8 billion miles (2.9 billion km) from the Sun according to NASA. At 19.8 astronomical units (AU) from the Sun, it takes sunlight two hours and 40 minutes to travel to Uranus. Earth’s average distance to the Sun is about 93 million miles (150 million km) which is just one AU and sunlight takes only eight minutes for light to reach us here on our green and blue planet. Uranus is too small for it to warm its oceans though tidal heating caused by a large gravitational pull, which is how oceans are believed to thrive on moons such as Enceladus which orbits Saturn, for example. Scientists believe something else must be going on which would explain how the oceans on Uranus’ moons function. The new research was published in the Journal Of Geophysical Research.
Julie Castillo-Rogez of JPL explained: “When it comes to small bodies – dwarf planets and moons – planetary scientists previously have found evidence of oceans in several unlikely places. “So there are mechanisms at play that we don’t fully understand. This paper investigates what those could be and how they are relevant to the many bodies in the solar system that could be rich in water but have limited internal heat.”