Nouvelles de l'espâââce...

[Deltafan]

Article AFP/20 minutes, avec le titre : Blue Origin : William Shatner est revenu sur Terre après quelques minutes dans l’espace

https://www.20minutes.fr/arts-stars/cul ... tes-espace

"Longue vie et prospérité"

[Kakumei]

Le telescope James Webb a pris la mer vers Kourou.

Lancement prévu le 18 décembre.

[Deltafan]

Article AFP/France Info, avec le titre : Espace : l'équipe russe qui a tourné le premier film en orbite est de retour sur Terre

https://www.francetvinfo.fr/monde/russi ... 10819.html

L'actrice Ioulia Peressild et le réalisateur Klim Chipenko sont restés 12 jours à bord de la Station spatiale internationale.
(...)
Le réalisateur russe est apparu sortant de la capsule, visiblement éprouvé mais souriant, faisant un geste de la main aux caméras et personnes présentes. L'actrice jouant le rôle principal de son film, sélectionnée parmi quelque 3 000 candidates, a ensuite été extraite de la capsule sous les applaudissements, avant de recevoir un bouquet de fleurs.
Ioulia Peressild et Klim Chipenko, âgés respectivement de 37 et 38 ans, avaient décollé le 5 octobre de Baïkonour. Leur film, intitulé provisoirement Le Défi, mettra en scène une chirurgienne se rendant à bord de l'ISS avec pour mission de sauver la vie d'un cosmonaute.
Dans un contexte de rivalité russo-américaine, cette aventure cinématographique prend aussi des allures de nouvelle course à l'espace, la Nasa et la société SpaceX d'Elon Musk ayant également révélé un projet de tournage à bord de l'ISS avec Tom Cruise.

Respect

[ergo]

Pendant ce temps, sur l'ISS :

[Deltafan]

Article A&C, avec le titre : La mission Lucy de la Nasa lancée à la recherche de nos origines

https://www.air-cosmos.com/article/la-m ... ines-25458

(...)
la mission Lucy constitue la treizième mission du programme Discovery de la Nasa.
(...)
l’espoir pour les scientifiques est de révéler les « fossiles de la formation des planètes », en survolant (à moins de 400 km de distance à chaque fois), huit astéroïdes troyens de Jupiter, situés dans la ceinture principale et aux alentours des points de Lagrange L4 et L5 de la planète géante, entre 2025 et 2033.
Le grand départ a eu lieu le 16 octobre
(...)
Mais, alors que tout semblait se dérouler de façon nominale, un doute est apparu sur le verrouillage des deux panneaux solaires de la sonde, de 7 m chacun.
Le lendemain du lancement, Thomas Zurbuchen, administrateur associé pour les missions scientifiques, a témoigné sur Twitter de son total soutien aux contrôleurs de la sonde : « L'équipe analyse les données pour déterminer les prochaines étapes. Cette équipe a déjà surmonté de nombreux défis, et je suis convaincu qu'elle réussira également ici ».

[Deltafan]

Bon, mis là surtout pour le fun :

Article Gent Side, avec le titre : Voici la date à laquelle les hommes pourraient coloniser une lune de Jupiter

https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/voy ... li=AAaCKnE

Coloniser d'autres planètes serait indispensable pour la survie de l'espèce humaine, d'après des chercheurs de la Nasa et du Jet Propulsion Laboratory, en Californie qui ont publié leurs résultats en avant première sur le serveur arXiv. Par un simple calcul, ils ont établi les dates auxquelles l'Homme parviendrait à coloniser différentes planètes de l'Univers.
(...)
Il ne s'agit ni d'une modélisation, ni d'une recherche scientifique approfondie, mais d'un calcul.
(...)
"Le choix de ce paramètre critique est motivé par le fait que son développement exponentiel est parallèle à celui de la technologie d'exploration spatiale, expliquent les auteurs, qui se basent sur des données historiques.
(...)
À quand la colonisation de Proxima du Centaure par exemple ? Eh bien, l'installation des habitants de la Terre est prévue pour... 2254. Pour la planète Mars, le calendrier donne tort à Elon Musk puisqu'il date à 2038 cette possibilité, soit largement après les estimations ambitieuses du milliardaire. Pour la Lune de Jupiter, il faudra attendre 2076.
(...)

Intéressant pour Mars.

Pour "la" Lune de Jupiter, je présume que le choix se ferait entre Ganymède (5 280 km de diamètre), Callisto (4 850 km), la (trop) volcanique et sans eau Io (3 640 km) et Europe (3 130 km), avec son épaisse couche de glace.

Quant à Proxima du Centaure... (surtout qu'Alpha du Centaure A, soleil de constitution proche du nôtre, est "à peine" plus loin, du moins à cette échelle, et peut, pour l'instant, encore laisser espérer une planète ressemblant plus à la Terre).

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : Le satellite militaire français de télécommunications Syracuse 4A a été lancé avec succès par une fusée Ariane 5

http://www.opex360.com/2021/10/24/le-sa ... -ariane-5/

(...)
le vol VA255 de la fusée Ariane 5 a décollé avec succès du Centre spatial de Guyanais [CSG] dans la nuit du 23 au 24 octobre, avec à son bord deux satellites de télécommunications fabriqués par Thales Alenia Space, dont le SES-17 et le Syracuse 4A [*], ce dernier devant être mis en oeuvre par le ministère des Armées.
(...)
Actuellement, les communications des forces françaises reposent en partie sur les satellites Syracuse 3A et 3B, mis en service dans les années 2000. Ils seront donc remplacés par ceux de la constellation Syracuse 4, qui comptera, à terme, trois satellites d’ici 2030, le dernier devant être optimisé pour les plateformes aéronautiques.
our rappel, le coup d’envoi de ce programme, alors appelé COMSAT NG [Communications par satellites de nouvelle génération], avait été donné en décembre 2015 par la Direction générale de l’armement [DGA], laquelle notifia deux marchés à Thales Alenia Space et à Airbus Defence & Space pour la réalisation des satellites Syracuse 4A et 4B, des prestations de soutien pendant 17 ans à compter de la mise sur orbite du premier engin et la conception du « segment sol de contôle » ainsi que celle des « antennes principales au sol nécessaires à leur utilisation ». Le tout pour un coût total de 3,6 milliards d’euros.
D’une masse de 3850 kg, Syracuse 4A est le premier satellite militaire à propulsion électrique en Europe. « Ce mode de propulsion
innovant, basé sur des moteurs électriques à plasma, est issu d’un savoir-faire français et représente une avancée technologique majeure pour l’industrie spatiale », explique la DGA.
Et d’ajouter : « Ses atouts sont nombreux : utilisée en remplacement de la propulsion chimique, la propulsion électrique, nécessitant moins de carburant à bord pour une même durée de vie, permet d’augmenter significativement la capacité d’emport du satellite, et donc sa charge utile de communication. C’est en particulier grâce à cette technologie que les satellites pourront émettre dans deux bandes de fréquence différentes ».
Les satellites Syracuse 4A et 4B offiront en effet un débit en bande X et bande ka militaire de l’ordre de 3 à 4 Gb/s [soit un débit trois fois plus élevé que celui offert par Syracuse 3A et 3B, ndlr] ainsi qu’une meilleure résistance aux menaces cybernétiques, aux impulsions électromagnétiques et au brouillage. Celui qui vient d’être lancé est d’ailleurs doté d’équipements de surveillance de son environnement et d’une capacité de déplacement pour contrer une éventuelle agression.
(...)
Au-delà des possibles « agressions » en orbite, le débit offert par cette nouvelle constellation de satellites est capital, compte-tenu de l’évolution des modes d’engagements [déploiements rapides sur des zones très étendues] et la numérisation de l’espace de bataille.
La mise en orbite de ces satellites n’est qu’une partie de ce programme… Car, pour exploiter pleinement les capacités qu’ils offriront, il faut disposer de stations au sol [ou utilisateurs] performantes. Aussi, 400 équipements de ce type seront déployés au sein des trois armées. « Plus puissantes, plus sécurisées et mobiles, elles offriront la possibilité de connecter un plus grand nombre d’utilisateurs en simultané et permettront aux forces de communiquer dans les zones les plus isolées », explique le ministère des Armées.
La Marine nationale et l’armée de Terre seront les premières servies, afin d’équiper, d’ici 2023, les « principaux navires de surface, les sous-marins de type ‘Suffren’ et de nombreux véhicules du programme SCORPION ». Et « pour la première fois, des aéronefs disposeront d’une capacité de communication militaire souveraine par satellite, à commencer par l’avion ravitailleur MRTT Phénix », souligne le ministère.
Cela étant, il faudra patienter un peu pour que le satellite Syracuse 4A soit déclaré pleinement opérationnel. Il faudra en effet sept mois pour atteindre son orbite géostationnaire à 36’000 km d’altitude, puis il sera soumis à des tests pendant deux autres mois. Il sera rejoint par Syracuse 4B l’an prochain. Quant au troisième prévu – Syracuse 3C – sa commande est prévue par la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25. À noter que la durée de vie minimum de ces engins est de 15 ans.
(...)

[Deltafan]

Article The Hill, avec le titre : NASA announces it will fly a spacecraft to the moon early next year

https://thehill.com/changing-america/en ... early-next

NASA is aiming to launch an uncrewed test flight around the moon in February 2022 as part of its ambitious mission to once again land humans on the surface of Earth’s natural satellite in the coming years.
The space agency on Friday announced it secured its Orion spacecraft on top of its Space Launch System rocket at NASA’s Kennedy Space Center and is in the final phase of preparations for the upcoming flight known as Artemis I.
(...)
“The mission, known as Artemis I, will pave the way for a future flight test with crew before NASA establishes a regular cadence of more complex missions with astronauts on and around the Moon under Artemis,” NASA said in a release.
(...)
Following Artemis I, Artemis II will include a crewed orbit of the Moon and Artemis III will land humans on the surface of the Moon. NASA initially set a goal of doing so by 2024, but many expect that date to be pushed back.
If Artemis III is successful, it’ll be the first time humans step foot on the lunar surface since 1972.

[EREBUS]

Article The Hill, avec le titre : NASA announces it will fly a spacecraft to the moon early next year

https://thehill.com/changing-america/en ... early-next

NASA is aiming to launch an uncrewed test flight around the moon in February 2022 as part of its ambitious mission to once again land humans on the surface of Earth’s natural satellite in the coming years.
The space agency on Friday announced it secured its Orion spacecraft on top of its Space Launch System rocket at NASA’s Kennedy Space Center and is in the final phase of preparations for the upcoming flight known as Artemis I.
(...)
“The mission, known as Artemis I, will pave the way for a future flight test with crew before NASA establishes a regular cadence of more complex missions with astronauts on and around the Moon under Artemis,” NASA said in a release.
(...)
Following Artemis I, Artemis II will include a crewed orbit of the Moon and Artemis III will land humans on the surface of the Moon. NASA initially set a goal of doing so by 2024, but many expect that date to be pushed back.
If Artemis III is successful, it’ll be the first time humans step foot on the lunar surface since 1972.

Qui vivra verra! Si cela marche, les hommes qui ont marché sur la Lune verront de nouveau l'homme marcher sur notre satellite naturel; Eugen Cernan ne sera plus le dernier à avoir accompli cet exploit.
Jim Lovell aura la réponse à la question qu'il s'est posé à la fin de film "Apollo 13".
Au fait ...quid de l'atterrisseur lunaire ? Où en sont-ils pour la mise au point du descendant du module lunaire d'Apollo?

[Deltafan]

Au fait ...quid de l'atterrisseur lunaire ? Où en sont-ils pour la mise au point du descendant du module lunaire d'Apollo?

https://en.wikipedia.org/wiki/Starship_HLS

[EREBUS]

Au fait ...quid de l'atterrisseur lunaire ? Où en sont-ils pour la mise au point du descendant du module lunaire d'Apollo?

https://en.wikipedia.org/wiki/Starship_HLS

Merci, rien a voir avec la petite araignée!

[ergo]

Si spaceX va au bout de son idée ... on va être à deux doigts de toucher le rêve d'Hergé avec Tintin !

[EREBUS]

Plus de détails, mais toujours au conditionnel!

[Deltafan]

Merci, rien a voir avec la petite araignée!

C'est sûr... Mais j'avoue que vu la forme de cet engin, et les difficultés, avec un centre de gravité si haut, à alunir sur un terrain qui devra être très "plat" et plutôt "solide", j'aurais imaginé qu'un des deux autres projets (avec des centres de gravité beaucoup plus bas, des "assises" proportionnellement bien meilleures et un poids certainement beaucoup moins élevé) aurait été privilégié...

On verra bien à l'usage...

[EREBUS]

Merci, rien a voir avec la petite araignée!

C'est sûr... Mais j'avoue que vu la forme de cet engin, et les difficultés, avec un centre de gravité si haut, à alunir sur un terrain qui devra être très "plat" et plutôt "solide", j'aurais imaginé qu'un des deux autres projets (avec des centres de gravité beaucoup plus bas, des "assises" proportionnellement bien meilleures et un poids certainement beaucoup moins élevé) aurait été privilégié...

On verra bien à l'usage...

Moi aussi, je l'avoue sans être ingénieur, cela interpelle tout de même!

[ergo]

Le centre de gravité est tout sauf haut sur ce système.
Une fois la majeur partie du carburant consommée pour aller sur la lune, il reste principalement comme poids, les moteurs. Qui sont le plus bas possible.

Le reste c'est de la taule, et un peu d'équipement.

[jojo]

Nouveaux satellites de télécommunication militaire Syracuse IV.

[Jaguar]

Le centre de gravité est tout sauf haut sur ce système.
Une fois la majeur partie du carburant consommée pour aller sur la lune, il reste principalement comme poids, les moteurs. Qui sont le plus bas possible.

Le reste c'est de la taule, et un peu d'équipement.

Facile, quoi !

[Ghostrider]

Un truc incliné avec un de ces 4 pieds (proches du centre de gravite) dans un trou (non prévu) est toujours plus difficile a faire décoller proprement
Bon on est pas sur Mars ca devrait poser moins de soucis

[ergo]

Jamais dit que c'était facile ... ni qu'il n'y avait pas de défi a relever.

Mais le centre de gravité n'est pas si haut que ca (ce qui n'est pas forcement une bonne chose pour tout)

[Milos]

Je pense (ou du moins j'espère) que les pieds sont équipés de vérins permettant de maintenir l'engin le plus droit possible.

Facile, quoi !

[ironclaude]

Merci, rien a voir avec la petite araignée!

C'est sûr... Mais j'avoue que vu la forme de cet engin, et les difficultés, avec un centre de gravité si haut, à alunir sur un terrain qui devra être très "plat" et plutôt "solide", j'aurais imaginé qu'un des deux autres projets (avec des centres de gravité beaucoup plus bas, des "assises" proportionnellement bien meilleures et un poids certainement beaucoup moins élevé) aurait été privilégié...

On verra bien à l'usage...

Moi aussi, je l'avoue sans être ingénieur, cela interpelle tout de même!

La Fusée Lunaire du Professeur Tournesol était mieux fichue de ce point de vue...

[Deltafan]

Le centre de gravité est tout sauf haut sur ce système.
Une fois la majeur partie du carburant consommée pour aller sur la lune, il reste principalement comme poids, les moteurs. Qui sont le plus bas possible.
Le reste c'est de la taule, et un peu d'équipement.

J'avoue ne pas savoir quelle "poids" de carburant sera nécessaire pour cela (en plus avec une gravité 6 fois inférieure à celle de la Terre), mais il faudra bien qu'il redécolle à un moment et qu'il utilise ce carburant toujours dans ses réservoirs au moment de l'alunissage. Quant au "un peu" d'équipement, j'imagine que la capsule prévue pour recevoir l'équipage, tout en haut de la structure, nécessitera elle aussi un minimum de "poids", y compris par rapport au reste de la structure.
M'enfin bon, je ne suis pas ingénieur, et encore moins de SPACEX et j'imagine que les décideurs prennent en compte tous les paramètres. En plus, "Teslaman" a déjà montré qu'il n'était pas à court d'innovations efficaces (il n'y a qu'à voir le cours de son entreprise qui atteint des sommets grâce aux capacités d'adaptation de ses batteries auto par rapport à celles de la concurrence, qui soufre de la raréfaction temporaire de matières premières). C'est juste qu'à mon niveau "profane", ce choix ne me paraît pas comme allant de soi, par rapport aux structures des deux autres concurrents de ce programme lunaire.

[ergo]

Un starship c'est 5200t ... tout ca pour 100t de charge utile. (et je doute que le moon-starship exploite les 100t, vue qu'on ne vise pas l'orbite basse).
Clairement, c'est pas les 2% de charge utile qui déséquilibre le système.

De plus le carburant est stocké "en bas" du starship.

Bref, le centre de gravité est relativement bas

PS : le LEM c'était 15t (carburant inclu) ... on a donc pas besoin de beaucoup de masse d'équipement.

[Deltafan]

Un micro évènement, mais l'accumulation de micros évènements permettra peut-être un jour l'avènement d'un évènement...

Article Fredzone, avec le titre : De nouvelles molécules organiques découvertes à la surface de Mars par le rover (Curiosity) de la NASA

https://news.fr-24.com/sciences/304627.html

(...)
Dernièrement, une équipe de l’agence spatiale américaine a réussi à tester un échantillon de poussière martienne. Cette poussière avait été prélevée par le rover Curiosity en mars 2017. Les chercheurs ont envoyé des commandes au rover pour que celui-ci mélange l’échantillon avec des réactifs chimiques.
Selon les informations, le mélange a libéré des molécules organiques que la NASA n’avait encore jamais détectées sur la surface de la Planète Rouge. Les deux produits les plus répandus dans le mélange ont été l’acide benzoïque et l’ammoniac, deux possibles indicateurs d’une ancienne vie. Les chercheurs indiquent qu’il s’agit d’une étape importante, même si ce n’est pas la preuve définitive qui démontre que des formes de vie à base de carbone ont autrefois vécu sur Mars.
D’après Maëva Millan, chercheur postdoctoral au Goddard Spaceflight Center de la NASA et premier auteur, l’expérience a définitivement été un succès. Leur étude a été publiée dans la revue Nature Astronomy le lundi 1er novembre dernier.
Millan a expliqué que même s’ils n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient, c’est-à-dire des signatures biologiques, ils ont pu montrer que cette technique était prometteuse.
Grâce à l’expérience, les scientifiques ont pu agrandir l’inventaire des molécules présentes dans les échantillons martiens. Ils ont aussi pu faire la démonstration d’un outil puissant qui permettra de chercher les molécules organiques polaires d’intérêt biotique ou prébiotique.
Parmi les objectifs de leurs recherches, il y a la compréhension de l’état d’habitabilité de Mars dans le passé et la détection des bioindicateurs.
Maintenant, la prochaine étape pour l’équipe de scientifiques c’est de trouver les molécules « parents » de celles qui viennent d’être découvertes. Millan et ses collègues suggèrent que ces dernières proviennent de processus géologiques.
Auparavant, Curiosity avait déjà détecté des molécules organiques dans le sol de Mars. Une équipe internationale d’astrobiologistes avait annoncé en mars 2020 avoir découvert des thiophènes sur la Planète Rouge après l’analyse d’échantillons prélevés par le rover. Il s’agit de composés que l’on peut retrouver dans le charbon, le pétrole brut, ou encore les truffes blanches.