Je n'avais pas envie de me mêler de ces discussions (l'écologisme me file de l'urticaire...), mais ceci m'a interpellé :
OPIT a écrit : ↑mar. juin 11, 2024 6:01 pm
On se goinfre d'énergie et on surconsomme pour un plaisir et un confort dont on n'avait pas besoin il y a 20 ans.
Ca, c'est assez facile à résoudre. Faire revenir la consommation d'énergie (et la consommation tout court en faisant disparaître la surconsommation) au niveau d'il y a 20 ans est d'une simplicité enfantine. On peut même les faire revenir au niveau d'il y a 40 ans, ce qui sera encore mieux. Pas besoin de mesures de décarbonation, ni de forcer la population dans des schémas de "déconsommation" ou de "sobriété" en faisant baisser son niveau de vie, c'est tout à fait inutile. Mais, me direz-vous... comment y arriver ? Par un moyen simple et radical : arrêt total et définitif d'Internet (je crois d'ailleurs l'avoir déjà évoqué...).
C'est rude, je l'admets bien volontiers. Bien plus rude que ce que proposent bien des gens, mais ça a des leviers sur tellement de choses... en effet, regardez ce qu'Internet a entraîné, grâce aux facilités qu'il permet : explosion des réservations pour des voyages (ce qui est le moteur de l'augmentation du trafic aérien), explosion du commerce en ligne (vous savez... ces commandes souvent compulsives d'articles de mode ou d'objets inutiles sur des sites situés à l'autre bout du monde, ce qui a entraîné l'explosion du trafic maritime...), besoin de changer régulièrement de smartphones ou de tout autre matériel informatique à cause de leur obsolescence programmée (notamment en matière de sécurité : virus informatiques, etc...) et du matraquage publicitaire omniprésent grâce aux algorythmes omniprésents d'Internet, etc.
Vous fermez Internet, que se passera-t-il de façon quasi-immédiate ?
-disparition de la pollution liées au centres de données, installations et infrastructures liées (pollution qui est supérieur à celles du transport aérien ET maritime cumulés : bizarre que les zécolos ne fustigent que ces 2 derniers en oubliant Internet...), diminution des besoins énergétiques liés (pour les connexions à large bande, par exemple), et tout un tas d'autres facteurs que je ne connais pas (désolé, les copains : je ne suis pas technicien...);
-diminution du transport aérien de probablement 80 % par la simple difficulté pratique à acheter des tickets d'avion (si vous aviez connu un voyagiste dans les années 80 ou 90, vous en auriez entendu parler : à l'époque, acheter des billets d'avion était bien plus compliqué que maintenant, car ça ne se faisait pas depuis son PC en 5 minutes et 3 clics de souris), ce qui accessoirement en fera aussi augmenter les prix, le rendant encore plus difficile d'accés que par la simple disparition de la facilité dûe à Internet (là, il ne sera pas nécessaire de taxer le kérosène... le marché se chargera tout seul d'en faire augmenter les prix). Ceux qui voudront encore voyager en avion devront être réellement motivés à le faire pour une durée qui en vaut la peine (donc... fin des vols low-cost pour un weekend à Londres ou Barcelone...) et ils devront économiser un peu plus d'argent, vu que sans Internet, les tarifs remonteront probablement aux niveaux des années 1980-1990 (à titre d'exemple, en 1984, j'avais fait un Genève-Santiago du Chili pour environ Frs 3'000,-, alors qu'aujourd'hui, le même vol coûte environ Frs 1'000,-, soit 3 fois moins);
-diminution du transport maritime de probablement 90 % par la simple disparition du commerce en ligne,
-par les réservations d'hébergements redevenue complexe (comme elles l'étaient avant Internet...), diminution du trafic automobile et des déplacements liés (sans besoin de mettre en place des mesures coercitives telles que celles souhaitées par les écolos);
-économies d'énergie (celles liées à Internet seront énormes, car les centres de données sont des gouffres à énergie, mais même au niveau domestique individuel, il y aura des économies d'énergie : plus besoin de connexions Internet équipées de bande passante de plus en plus large, plus besoin d'appareils liés à l'ordinateur et à la connexion, etc);
-diminution générale du gaspillage dans beaucoup de domaines (sans Internet, les smartphones seront inutiles, donc il ne sera plus nécessaires d'en changer tous les 6 mois) et meilleure durabilité de bien des objets du quotidien (ainsi, par exemple, on ne changera plus de PC tous les 3 ou 4 ans, puisqu'ils ne souffriront plus de risques de sécurité liés à la diffusion de virus et autres joyeusetés qu'Internet permet... on pourra se contenter de changer son PC au moment où les problèmes de hardware se présenteront... et non parce qu'ils seront devenus vulnérables aux virus et intrusions...);
-meilleure durabilité des objets que nous aurons, car nous en prendrons mieux soin si, en l'absence d'Internet, en changer devient plus compliqué;
-du fait de la disparition quasi-totale du commerce en ligne, fin de la mondialisation et ré-industrialisation de l'Occident, ce qui accessoirement résoudra nombre de problèmes socio-économiques, même si le prix des produits que nous nous procurerons deviendront un peu plus cher parce que fabriqués localement avec une main-d'oeuvre plus chère que la main-d'oeuvre asiatique;
-disparition de certaines formes de criminalités permises par Internet (différents types d'arnaques et d'escroqueries, disparition de certains trafics par le Dark Web, etc), améliorant du même coup le niveau de sécurité de la population et de la société en général;
-enfin, cerise sur le gâteau qui est loin de me déplaire... fin du lavage de cerveaux de la propagande écologiste, Internet et les réseaux sociaux étant ses plus importants vecteurs !
Que des bénéfices, donc (et j'en oublie, car si on réfléchit un chouïa, on en trouvera beaucoup d'autres...) ! Et sans imposer de véritables contraintes. Certes, j'en conviens, cela aura aussi quelques inconvénients, surtout pour ceux qui n'ont pas vécu et travaillé dans les années 1980-1990, mais ceux qui ont vécu cette époque savent pertinemment que c'était une époque tout à fait vivable, gérable et agréable. On en reviendra simplement à des méthodes de travail un peu plus datées, mais qui n'était pas inefficaces, loin de là. Et la fin d'Internet ne signifie pas la fin de l'utilisation des ordinateurs (pour faciliter le travail de conception des ingénieurs, par exemple).
Alors... seriez-vous prêts à l'arrêt définitif et complet d'Internet ? Perso, quand je regarde nos vies, au final, je pense que cela ne les rendrait ni désagréables, ni invivables. En fait, elles ne seraient pas vraiment différentes. Juste un peu plus compliquées pour certaines choses (administratives, surtout). En plus, on y gagnera par la baisse de nos factures liées à la consommation d'énergie qu'entraîne l'utilisation d'Internet, aux abonnements, connexions et autres, ce qui entraînera même une petite amélioration de notre niveau de vie (ben oui... moins de factures = meilleur niveau de vie...). Donc, c'est du "win-win" pour tous tout en étant écologique ! Et plus besoin d'écologisme punitif !