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Kakumei a écrit : ↑

mer. mars 22, 2023 8:25 pm

La France forme l’armée de l’air ukrainienne sur des Mirage

Depuis plus d’un mois et demi, une trentaine d’entre eux reçoit un apprentissage accéléré sur les chasseurs bombardiers français sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et de Nancy. Selon le ministère de la Défense, la formation des pilotes eux-mêmes n’aurait pas commencé, seulement celle de «personnels militaires aériens».

https://www.lefigaro.fr/international/l ... e-20230322

Le Figaro reported that France is currently training a group of around thirty Ukrainian pilots on Mirage 2000 combat aircraft (...). According to the report, the pilots are receiving an accelerated training program on French fighter-bombers at the Mont-de-Marsan and Nancy air bases, which has been ongoing for more than a month and a half. If the political decision is made, France could also deliver around ten fighter jets to the Ukrainian army, Le Figaro added.

Update:

Information about the training of Ukrainian pilots in France on Mirage 2000 fighters is not true, according to Yurii Ihnat, the spokesman of the Air Force Command of the Armed Forces of Ukraine. He stated this in a comment to the Ukrainian office of Radio Liberty on March 22: “Currently, the information is spreading that allegedly Ukrainian pilots have been trained in France for a month and a half on Mirage planes. I would like to refute this right away, so that there are no distortions,” Ihnat said, adding that “Yes, various countries offer us their sites for the possible, potential, future training of our pilots for the type that will be chosen collegially during consultations with our Western partners.”

At the same time, the spokesman does not deny that the Ukrainian military did undergo training in France, however, according to him, those were not pilots: “Air support controllers were trained in France and [there were] survival courses for aviators, but there is no talk of training the flight crews now,” Ihnat said.

Confiée à Dassault Aviation après avoir été maintes fois reportée, la modernisation de 55 Mirage 2000D mis en oeuvre par la 3e Escadre de Chasse [basée à Nancy] va bientôt franchir une nouvelle étape, avec la déclaration de capacité opérationnelle complète du nouveau standard de ce chasseur-bombardier, en service depuis le début des années 1990.

Dans le détail, cette opération a consisté à accroître la capacité d’emport de munitions, à intégrer une nacelle canon CC422 de 30 mm et à remplacer les missile air-air d’autodéfense Magic II par des MICA Infrarouge [IR]. Par ailleurs, l’interface homme-machine a été revue, avec une avionique modernisée, des écrans tactiles et de nouveaux logiciels.

Sur ce point, une photographie publiée par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] au moment de l’arrivée du premier Mirage 2000 RMV à Mont-de-Marsan, où il devait être pris en main par l’Escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 « Côte d’Argent » et le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM], en a intrigué plus d’un… dans la mesure où l’on y voyait le logo du système d’exploitation Microsoft Windows s’afficher sur un large écran destiné au navigateur-officier système d’armes [NOSA].

Jusqu’à présent, peu de choses ont été dites sur ces nouveaux logiciels du Mirage 2000RMV. Cependant, le dernier numéro d’Air Actualités a apporté quelques précisions à leur sujet. Ainsi, au nombre de quatre, ils ont tous été développés en interne, par le département « Ingéniérie logicielle » du peu connu Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense [ESIOC] qui, basé à Mont-de-Marsan, s’est vu confier quatre missions, dont le développement de programmes informatiques à vocation opérationnelle, la mise en oeuvre et le soutien de ces derniers, la lutte dans le cyberespace et la valorisation de la donnée par l’intelligence artificielle.

Le développement de ces programmes informatiques destinés au Mirage 2000D a été conduit en étroite coordination avec le 1/30 Côte d’Argent, selon la méthode AGILE [qui met l’accent sur la collaboration entre des équipes auto-organisées et pluridisciplinaires avec leurs clients, ndlr].

« Nous recueillons d’abord les besoins des responsables fonctionnels dans leur jargon. Ensuite, nous devons traduire leurs exigences dans un langage informatique, sous forme de texte ou de schéma [logigramme]. Nous devons penser tous les cas de figure possibles qui peuvent découler d’un clic », explique un officier analyste de l’ESIOC dans les pages d’Air Actualités.

Dans le détails, trois Applications Utilisateurs [AU] embarquées et un logiciel de préparation de mission ont été conçus, « sur mesure », par cette unité. Ainsi, LION [pour Logiciel intégré opérationnel de navigation] a été installé sur la visualisation tête basse [VTB] à l’avant du cockpit, tandis que LIANE [Logiciel intégré d’aide à la navigation embarquée] fonctionne sur une tablette fixée sur la cuisse du pilote. Quant au NOSA, il utilise SINGE [Système intégré de navigation et de gestion des équipements], qui « tourne » sur « un grand écran tactile de douze pouces en place arrière ».

Ces trois AU fonctionnent en réseau, permettant ainsi au pilote et au NOSA de partager la même image de la situation tactique [SITAC] en temps réel [terrains amis/ennemis, cibles, zones d’attente, etc]. « La plus-value, c’est qu’en cas de changement nous pouvons tout mettre à jour en temps réel », note le capitaine « Yurick », un pilote de Mirage 2000 RMV, cité par Air Actualités.

LION, SINGE et LIANE sont alimentés en informations par le logiciel de préparation de mission PANDA [Programmation des applications de navigation des données aéronautiques], également mis au point par l’ESIOC.

« Les cartes et les points ne sont pas natifs à LION, LIANE et SINGE. Avant le vol, nous devons les créer sur PANDA, puis, par le biais d’un disque dur renforcé, nous les injectons dans les logiciels embarqués, directement depuis l’avion », explique le capitaine Yurick.

En outre, PANDA est aussi utilisé pour le débriefing, toutes les données de la mission [transmissions radio, images prises par les nacelles, trajectoires, etc…] lui étant retransmises.

Comme le souligne Air Actualités, le développement des systèmes d’armes relève généralement des industriels. Mais l’ESIOC « a su démontrer son utilité avec des logiciels conçu par et pour les Aviateurs. […] Un savoir-faire interne unique qui apporte une flexibilité et une réactivité inégalées à l’informatique embarquée, lui permettant de s’adapter continuellement et rapidement aux nouveaux besoins des forces », conclut-il.

baz0991 a écrit : ↑

jeu. mars 23, 2023 12:51 pm

Attention, son article comporte des erreurs :

Deltafan a écrit : ↑

jeu. mars 23, 2023 1:13 am

L'Ukraine dément (du moins officiellement) :

OPIT a écrit : ↑

jeu. mars 23, 2023 1:58 pm

baz0991 a écrit : ↑

jeu. mars 23, 2023 12:51 pm

Attention, son article comporte des erreurs :

Non, sans blague !
Ce site est réputé pour ses approximations et son refus de corriger les boulettes constatées. Franchement pas une référence.

Kakumei a écrit : ↑

mer. mars 22, 2023 8:25 pm

La France forme l’armée de l’air ukrainienne sur des Mirage

Depuis plus d’un mois et demi, une trentaine d’entre eux reçoit un apprentissage accéléré sur les chasseurs bombardiers français sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et de Nancy. Selon le ministère de la Défense, la formation des pilotes eux-mêmes n’aurait pas commencé, seulement celle de «personnels militaires aériens».

https://www.lefigaro.fr/international/l ... e-20230322

baz0991 a écrit : ↑

jeu. mars 23, 2023 2:05 pm

OPIT a écrit : ↑

jeu. mars 23, 2023 1:58 pm

baz0991 a écrit : ↑

jeu. mars 23, 2023 12:51 pm

Attention, son article comporte des erreurs :

Non, sans blague !
Ce site est réputé pour ses approximations et son refus de corriger les boulettes constatées. Franchement pas une référence.

D'ailleurs, une connaissance qui est PN dans l'ADAE lui a indiqué ces coquilles. Il s'est fait gentiment traité de troll et d'imposteur par l'auteur de l'article, qui a supprimé ses commentaire, non sans en avoir profité pour tout de même corriger une boulette en mode incognito.

Le tenancier de ce site ("Arnaud") est vraiment détestable tant dans sa manière de faire que dans sa façon de s'adresser aux gens.

EDIT : haha, excellent ! La personne que je connais et qui s'est fait dégager du site vient de m'envoyer ça, ce qui montre bien la mauvaise foi de l'auteur de l'article.
Pour avoir commenté ça (suite à l'article qui dit qu'il n'y a pas de M2000D à Marsan) :



... son message a été supprimé, et Arnaud a ensuite publié ça :



C'est dingue la mégalomanie du type

Il semble aussi qu’un plus petit nombre le soit sur la Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan, mais là ça reste un gros mystère car celle-ci n’accueille aucun Mirage 2000D en dehors des quatre exemplaires du CEAM, et donc uniquement des Rafale B/C.

Sauf que depuis plusieurs semaines des rumeurs font état de Dassault Aviation Mirage 2000N-K2/K3 qui seraient déstockés par le ministère des Armées.

baz0991 a écrit : ↑

ven. mars 24, 2023 8:54 pm

Il est en train de se faire découper sur sa page FB

https://www.facebook.com/avionslegendai ... e_internal

fredem a écrit : ↑

ven. mars 24, 2023 10:09 pm

Il criera au complot et continuera comme d'hab. ça porte un nom...

GunMan a écrit : ↑

lun. mars 27, 2023 1:10 pm

Pour revenir sur le sujet initial, la rumeur court dans certains milieux autorisés que des 2000 pourraient bien finir en Ukraine, juste qu’ils sont pas français.

Coïncidence, des 2000-9 Emiratis sont en vente. Ça ne m’étonnerait pas qu’on retrouve des PN UKR en entraînement en France d’ici peu. Il est largement probable qu’ils y aient fait un passage et vu le nombre de démentis, ça a du faire un peu trop de bruit.

GunMan a écrit :Pour revenir sur le sujet initial, la rumeur court dans certains milieux autorisés que des 2000 pourraient bien finir en Ukraine, juste qu’ils sont pas français.

Coïncidence, des 2000-9 Emiratis sont en vente.

ergo a écrit : ↑

sam. avr. 01, 2023 4:48 pm

Mouai .. si tu pars du postulat que Kiev va prendre des 2000, oui, il y a de forte chance que les -9 soient en lice.
Mais de là à ce que Kiev est vraiment cette intention ... j'y crois pas.

jojo a écrit : ↑

sam. avr. 01, 2023 7:30 pm

ergo a écrit : ↑

sam. avr. 01, 2023 4:48 pm

Mouai .. si tu pars du postulat que Kiev va prendre des 2000, oui, il y a de forte chance que les -9 soient en lice.
Mais de là à ce que Kiev est vraiment cette intention ... j'y crois pas.

Surtout, je ne vois pas les Émiratis se séparer des Mirage 2000-9 avant de recevoir leurs Rafale

Thales est visé par une enquête du PNF, le parquet national financier, pour des soupçons de corruption dans le cadre de ses activités en Inde, a révélé ce vendredi 5 mai la cellule investigation de Radio France. L'ouverture d'investigations nous a été confirmée par une source proche du dossier, qui précise que l'enquête préliminaire ouverte porte sur les chefs de corruption d'agent public étranger et blanchiment de cette infraction. Le PNF n'a pas souhaité confirmer cette information. Contacté par RFI, Thales conteste fermement les allégations de corruption.

D'après l'enquête de Radio France, Sanjay Bhandari, un intermédiaire indien qui vit en Grande-Bretagne, affirme avoir aidé Thales à décrocher un marché de rénovation d'avions Mirage 2000H/TH en Inde, en échange du versement de 20 millions d'euros par un circuit financier offshore. L'affaire remonterait à 2011, date à laquelle l'Inde avait conclu avec la France un contrat de modernisation de sa flotte de 51 Mirage 2000H/TH, d'un montant de près de 1,4 milliard d'euros, à partager entre Thales et Dassault. Sanjay Bandari soutient que Thales aurait remporté ce contrat un mois après sa visite à Paris en juin 2011 auprès de hauts responsables du groupe et la conclusion d'un accord oral pour sa rémunération. Arguant que Thales lui devrait toujours 11 millions d'euros sur la somme promise, l'homme a saisi le tribunal de commerce de Nanterre, qui l'a débouté le 28 octobre dernier.

Des allégations de corruption que Thales « conteste fermement » : que ce soient celles concernant « de prétendus versements effectués par le groupe en sa faveur, ou bien de sommes qui lui seraient dues au titre d’un projet de modernisation aéronautique ». « Thales n’a conclu aucun contrat avec M. Bhandari ou ses sociétés, dans le cadre de ce projet » souligne le groupe, renvoyant à la décision du tribunal de Nanterre, qui a jugé que Sanjay Bandhari était « défaillant dans l'administration de la preuve de l'existence du contrat qu'il allègue et dont il reconnaît qu'il n'avait pas été formalisé par écrit. » Et sa porte-parole d'insister : Thales, qui « applique une politique de tolérance zéro à l'égard de la corruption », « n'a jamais été interrogé par le PNF à ce sujet ».

La France est prête à former des pilotes de chasse ukrainien "dès maintenant", a déclaré lundi le président de la République Emmanuel Macron.

"La vraie problématique pour l'Ukraine, c'est de former des jeunes pilotes. Or, c'est un processus qui est extrêmement long", a alerté lundi 15 mai sur franceinfo le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale. Invité du journal de 20h de TF1, Emmanuel Macron a annoncé avoir "ouvert la porte pour former des pilotes" de chasse ukrainiens "dès maintenant", au lendemain d'une rencontre avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Paris.

Trois à quatre ans de formation pour les pilotes français
Pour comparaison, "pour former nos propres pilotes en France, c'est entre trois et quatre ans", détaille Jérôme Pellistrandi. Il faut les former "à la fois sur le plan militaire, comme ingénieur et comme pilote de chasse". Il ne voit donc pas comment "des pilotes ukrainiens pourront prendre les commandes d'un avion de chasse dans les semaines ou mois à venir".

Pour les Ukrainiens qui suivront cette formation, il faut, selon le général, "qu'ils aient un niveau suffisant, une aptitude physique, un niveau d'ingénieur et qu'ils parlent un très bon anglais". Ils seront tout d'abord formés "sur des avions à hélices" avant de "franchir des phases qui leur permettront dans un an, voire deux ans, de pouvoir piloter des avions de chasse et éventuellement, pourquoi pas, des Mirage 2000".

Cette formation que la France entend ouvrir aux pilotes de chasse ukrainiens vise à "préparer la défense de l'Ukraine demain, pour les années à venir", explique Jérôme Pellistrandi. Il faut "la commencer le plus tôt possible" car cela va "prendre du temps", répète-t-il. Mais "quoi qu'il arrive, il faudra fournir à l'Ukraine les moyens de se défendre".

"Moins on en dit, mieux c'est"
Emmanuel Macron a donné peu de détails sur cette offre de formation. Jérôme Pellistrandi comprend la "discrétion" de la "communication" du chef de l'Etat français. "On ne va pas dire où sont formés les militaires ukrainiens en France" et ne pas "faire des reportages portes ouvertes". Le général rappelle qu'il faut "préserver un maximum de données qui peuvent être confidentielles" car "de l'autre côté, il y a la Russie".

Une nouvelle étape franchie dans l’engagement de la France au côté de l’armée ukrainienne. Emmanuel Macron a annoncé ce lundi soir que la France allait former des pilotes d’avion de chasse ukrainiens, lors d’une interview au 20 heures de TF1. « Nous avons ouvert la porte pour former des pilotes (ukrainiens). Et ce avec plusieurs autres pays européens qui y sont prêts. Je crois que des discussions sont en cours avec les Américains », a déclaré le président de la République, sans préciser les modalités de cette formation qui peut commencer « dès maintenant ». S’il a redit « qu’il n’y a pas de tabou », il a aussi répété que « la France [n’allait] pas livrer d’avions » pour l’instant.

Dans une déclaration commune après leur dîner de travail dimanche soir, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky avaient annoncé qu’ils avaient pour objectif de former, en 2023, 2 000 Ukrainiens en France et près de 4 000 en Pologne, où l’armée tricolore a déployé plus de 200 soldats pour cela. Il y a deux mois, des militaires ukrainiens achevaient leur formation au maniement de blindés légers, fournis par la France, sur la base militaire de Canjuers (Var).

Trois mois de formation pour un Mirage
Sur quels avions former les pilotes ukrainiens ? Emmanuel Macron ne l’a pas précisé. L’armée de l’air française dispose en tout cas de treize Mirage 2000 récemment retirés du service et qui pourraient être reconditionnés puis rendus à nouveau aptes au combat. « Pour passer d’un MiG-23, dont disposent les Ukrainiens, à un Mirage 2000, il faut compter trois mois de formation, prévient Xavier Tytelman, ancien aviateur militaire. Un mois de théorie puis deux mois de pratique ».

Depuis des mois, Volodymyr Zelensky, qui aurait perdu une soixantaine d’appareils, demande à ses alliés occidentaux de lui fournir des avions de chasse. Ils lui permettraient de frapper dans la profondeur les troupes russes, un atout crucial dans le cadre d’une contre-offensive très attendue.

Un peu plus tôt ce lundi, Rishi Sunak, le Premier ministre britannique, avait lui aussi promis à Zelensky que la formation de pilotes ukrainiens débuterait « relativement bientôt ». « Nous voulons créer une coalition pour les avions et je suis très optimiste à ce sujet, cela va arriver très prochainement », s’était félicité le chef d’Etat ukrainien à l’issue de cet entretien.