Re: Nouvelles de l'espâââce...
Publié : jeu. avr. 29, 2021 10:02 pm
La simulation de vol de combat
https://ts.checksix-fr.com/
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ce projet, porté par l'armée française en collaboration avec le CNES, fait référence au célèbre petit jedi vert de Star Wars, il est aussi l'acronyme d'un nom plus martial : Yeux en Orbite pour un Démonstrateur Agile. Déjà en cours de développement, sa phase de test grandeur nature pourrait être «mise en orbite» dès 2024.
Son but ? Protéger les satellites militaires, stratégiquement sensibles, d'éventuelles attaques menées par des pays tiers. Car l'espace est la nouvelle frontière en matière d'armement afin de déstabiliser un pays, voire le rendre aveugle. Missiles antisatellites, lasers aveuglants émis depuis le sol, systèmes de brouillages de la navigation et des communications, piratage visant à vider les réservoirs d'un satellite... Les nouvelles armes ne manquent pas.
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Encore peu d'éléments techniques ont filtré quant au projet. Toutefois, on sait que le patrouilleur Yoda évoluera en orbite géostationnaire à 35.786 km d'altitude. «Il sera constitué de deux nano-satellites d’un poids de 10 à 20 kg, qui évolueront en orbite géostationnaire afin de valider les technologies de rapprochement d’un satellite, dimensionner les charges utiles d’opération de proximité et entraîner les opérateurs du commandement de l’espace aux opérations dans l’espace», résume ainsi le rapport du député Jean-Jacques Ferrara, consultable ici.
L'idée sera donc d'avoir un engin capable de détecter une menace potentielle qui viserait l'un de ses satellites militaires pour venir à ses côtés et y faire face. Mais la première étape de Yoda serait surtout d'apprendre aux opérateurs au sol à manœuvrer un tel engin, sans forcément embarquer de technologies capables de contrer une attaque.
Sa durée de service serait de 5 à 10 ans dans l'espace précise le document qui plaide pour que une maîtrise de l'espace figure au rang des priorités. Et le député d'ajouter : «sur la base des résultats obtenus par Yoda un satellite patrouilleur plus lourd – d’une centaine de kilogrammes – et véritablement opérationnel pourra ensuite être lancé vers 2030».
Avec Yoda, la France fait ici figure de pionnière dans ce type de technologies pour contrer une attaque ou un brouillage directement depuis l'espace. Des menaces prises très au sérieux par un pays qui craint de se retrouver paralyser, tant les satellites militaires revêtent une importance stratégique en matière de renseignement et de commandement des troupes au sol.
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On sait également que la Chine mais aussi l'Inde ont fait la démonstration de missiles antisatellites afin de détruire des engins en fin de vie. Et lorsque l'on sait que plus de 80 pays disposent d'une agence spatiale dans le monde, on comprend mieux pourquoi l'hypothèse d'une guerre orbitale est prise très au sérieux.
Le projet du laboratoire de recherche de l'US Air Force vise à transformer, depuis l'espace, de l'énergie solaire en ondes radio pouvant alimenter un site précis sur Terre.
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Cet ambitieux projet n'est bien entendu pas pour tout de suite ; mais les autorités américaines ont mis des moyens sur la table pour arriver à leurs fin : en 2019, Northrop Grumman s'est vu attribuer un contrat d'une valeur de 100 millions de dollars (environ 82 millions d'euros) par l'AFRL pour "développer et fournir les éléments matériels essentiels pour soutenir les expériences spatiales sur cette technologie de pointe". La firme d'aérospatiale est notamment chargée de développer les cellules photovoltaïques capables de convertir l'énergie solaire en radiofréquences. La laboratoire de recherche de l'US Navy participe également au projet.
Le projet SSPIDR, s'il arrive à son terme, sera d'abord utilisé pour alimenter les bases de l'armée américaine en énergie. Aujourd'hui encore, les convois acheminant groupes électrogènes et carburants restent des cibles vulnérables sur le terrain. Avec une seule antenne à même d'alimenter une base entière en électricité, les risques d'embuscades sont atténués.
Surtout, cette technologie révolutionnaire pourrait avoir des applications multiples dans le monde civil, comme en alimentant un hôpital après une catastrophe climatique ou en fournissant du courant à des zones sans accès à l'électricité.
Le lancement d'Arachne en orbite est prévu pour 2024.
Comme disait Mr. Spock : fascinant !Ingenuity sera désormais chargé de seconder le rover Perseverance dans sa mission principale, la quête de vie ancienne sur la Planète rouge, en allant par exemple explorer des endroits inaccessibles en roulant ou en repérant le chemin le plus sûr.
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Pour le moment, (Ingenuity) a (...) réussi (tous ses vols) avec brio, dont le quatrième vendredi, le plus long réalisé jusqu’ici : 266 mètres en 117 secondes. Le but de ce vol était notamment de repérer un nouvel endroit où il pourra se poser en toute sécurité. Jusqu’ici, il est toujours revenu sur sa piste initiale, mais ce ne sera pas le cas lors du cinquième vol, qui devrait avoir lieu d’ici une semaine. Cette fois, Ingenuity volera sans effectuer le chemin retour, en précédant Perseverance. La NASA anticipe deux autres vols sur les trente jours.
La mission de l’hélicoptère devait initialement prendre fin au bout d’un mois, car la NASA pensait ensuite faire rouler le rover vite et loin pour atteindre une zone intéressante où prélever des échantillons de roche. Ingenuity n’aurait alors pas pu suivre le rythme, étant obligé de recharger ses panneaux solaires entre chaque vol.
Mais les chercheurs en ont finalement décidé autrement. Ils pensent en effet trouver dans la zone où se trouve Perseverance actuellement « des roches qui sont probablement la matière la plus ancienne présente sur le sol du cratère » Jezero, où le rover a atterri en février, ainsi que « des roches qui ont été déposées au milieu du lac qui remplissait un jour » ce cratère, a expliqué Ken Farley, scientifique pour Perseverance. « C’est le genre d’environnement dont nous pensons qu’il est le plus habitable par des organismes qui auraient pu exister sur Mars il y a des milliards d’années », a-t-il ajouté. Le premier échantillon devrait être prélevé en juillet.
Pour la première fois, Perseverance va collecter des échantillons qui doivent être rapportés sur Terre par une mission ultérieure, dans plusieurs années.
La 6ème branche de l’armée américaine vient de lancer son premier programme majeur. En effet, elle a sélectionné le 23 avril 2021 Northrop Grumman pour la mise en orbite du dispositif de contre brouillage PTS d’ici 2024 (Protected Tactical SATCOM). La charge PTS s’inscrit dans le programme PATS (Protected Anti-jam Tactical Satellite Communications) lancé en 2018 qui vise à fournir des services de communication mondiaux en BLOS (Beyond Line Of Sight) avec une très faible probabilité d’interception et de brouillage. L’objectif de la Space Force est de pouvoir fournir aux forces « un espace de combat avide de données » sans avoir à se soucier des systèmes de guerre électronique adverses.
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La principale arme du système PTS sera la PTW (Protected Tactical Waveform). Une forme d'onde résiliente aux techniques de brouillage, permettant d’effectuer des communications sécurisées à proximité immédiate des brouilleurs adverses. Cette PTW vise à faire face à l'optimisation de la menace Chinoise et Russe, tant aux niveaux du brouillage des communications, que des capteurs optiques à l'aide de lasers.
Division héritée de l'ex-Zodiac, Safran Data Systems a conçu un système capable de repérer les satellites grâce à des capteurs radiofréquences, avec une précision inégalée. De quoi repérer les engins un peu trop indiscrets, comme le russe Louch-Olymp.
Pour sa mission ultra-stratégique de surveillance de l'espace (SSA, pour Space Situational Awareness), l'armée de l'air et de l'espace disposait déjà d'outils précieux: le système radar Graves, développé par l'Onera, le laboratoire français de l'aérospatial; les télescopes Tarot du CNRS; ou encore le réseau de télescopes GEOtracker de l'industriel ArianeGroup. Safran vient d'ajouter une nouvelle arme redoutable à cet arsenal de détection: le système WeTrack, développé par sa division Safran Data Systems. L'outil a été testé en conditions réelles lors du premier exercice spatial des armées françaises, AsterX, organisé par le commandement de l'Espace du 8 au 12 mars dernier à Toulouse, et présenté à Emmanuel Macron lors de sa visite sur place.
En quoi consiste ce système? A l'inverse des télescopes, qui repèrent le reflet de la lumière sur les satellites, ou du système Graves, qui détecte les engins grâce à un radar, WeTrack détecte les satellites en identifiant les signaux qu'ils émettent, grâce à un réseau de capteurs radiofréquences (RF) déployés en France, en Thaïlande et aux États-Unis. "Nous sommes capables de repérer la quasi-totalité des satellites en orbite géostationnaire (36.000 km), avec une très grande précision, explique Jean-Marie Bétermier, directeur général de Safran Data Systems. Nous travaillons désormais pour qualifier la technologie sur l'orbite moyenne.
Pékin a annoncé, samedi, avoir réussi à poser son robot téléguidé "Zhurong" sur la planète rouge, une première pour le géant asiatique. L'appareil doit conduire des analyses du sol, de l'atmosphère, prendre des photos et cartographier la planète rouge.
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Certes ! par contre, Berthe-aux-grands-pieds, toute princesse ou reine qu'elle ait pu être, recalée...ago266 (Barnstormer) a écrit : ↑dim. mai 16, 2021 6:56 pm…
Cela parait logique pour rentrer dans les combinaisons standards ... 112 c'est déjà une très belle poitrine !![]()