Le truc, c'est qu'on est dans un déni assez global, et beaucoup de gens qui s'y opposent (à ce déni) basculent complètement de l'autre côté en mode fanatique, décridibilisant le truc...
On a un problème (épuisement des ressources, réchauffement climatique, mouvements de populations probables et massifs à venir, dégradation des situations géopolitiques, ce genre de joyeuseté). Je vais dire des chiffres au pif mais le raisonnement est là:
Il faut faire un effort MASSIF, à tous les niveaux, étatique et organisationnel en premier lieu, individuel en second lieu, pas tant pour les petites actions cumulées que pour l'acceptations des mesures majeures qui seraient nécessaires.
On pourrait mettre en place tout un tas de "mesurettes" on va dire, dont aucune n'est salutaire, mais qui bout à bout, peut-être, pourraient faire allez, au doigt mouillé, on va dire je sais pas, 25% d'amélioration. On est d'accord que c'est insuffisant.
Ces 25% nécessaires demandent donc tout un tas de petits efforts (moins de SUV, chauffage moins fort, moins de tourisme de masse en avion, moins de bagnole, plus plein d'autres trucs auxquels je ne pense pas).
Pour chacun de ces petits efforts, PERSONNE ne l'accepte. Enfin si, les bobo écolo extrêmistes, même si pour beaucoup, ils ont également une hypocrisie qui fait qu'eux aussi s'arrangent avec leur morale concernant leurs efforts à eux. Mais bon, admettons. On a donc une énormissime majorité de la population qui refuse ces mesurettes.
L'arguments, au delà du "PasNousPasNous", est souvent d'aller regarder les privilèges du copain d'à côté, et quand elle (la majorité) est poussée dans ses retranchement argumentaires, on nous sort des raisonnements plus ou moins fondés sur ce qu'il faudrait
vraiment faire pour améliorer significativement la situation. Efforts qu'ils savent quasi impossibles.
On a des gens qui refusent, pour reprendre les exemples plus sur ce topic, de se passer du SUV, de se limiter en avion, en moto, etc etc. Et qui proposent en alternative des mesures HYPER radicales bien plus dures à accepter.
Je me demande comment des gens qui refusent quelques petits efforts chiants en accepteraient de massifs (genre un seul enfant, idem parce que ça a été évoqué dans ce topic, mais il y a PLEIN d'autres chose qui impacteront notre confort de façon majeure).
Du coup, au lieux d'avoir 25% d'effort de fait, grâces à ces mesurettes cumulées, qui pourraient peut être nous donner un petit surcis qui permettrait peut-être de trouver d'autres solutions plus intelligentes et efficaces, on est toujours à 0%. On continue d'opposer le chômage à la survie de l'espèce. C'est du darwinisme !
Je grossis les chiffres, qui sont immesurables, mais j'ai bien peur que l'ordre de grandeur soit de cet ordre.
Et le parapluie des nos autorités qui ne font rien ou mal est bien pratique pour se déculpabiliser. Mais nous et nos enfants, nous sommes sur le bateau...