Ce fut le cas pour Enigma vers 1972, mais je crois avoir entendu dire qu'il avait fallu beaucoup insister pour y arriver.
Après, je ne sais pas et on dévie un peu HS là non ?
Rommel normandie 1944
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warbird2000
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#27
Je ne pense pas.Rob1 a écrit :Ce fut le cas pour Enigma vers 1972, mais je crois avoir entendu dire qu'il avait fallu beaucoup insister pour y arriver.
Après, je ne sais pas et on dévie un peu HS là non ?
Il est légitme de savoir d'ou vienne les informations publiés dans les bouquins parlant de l'attaque de rommel
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ironclaude
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#28
Angie a écrit :Je sais que le "suicidé sur ordre d'Hitler" lui a donné une sacrée aura de respectabilité; mais je suis loin d'être aussi convaincu sur le personnage.
Certes, il n'a pas averti Hitler de ce qu'il savait; mais il n'a pas participé non plus. Il a été très passif dans l'histoire. Genre faites ce que vous voulez je composerais après.
De plus il ne faut pas oublié que c'est Hitler qui lui a fait prendre rapidement du galon.
Attention, je ne dis pas que Rommel était un nazi convaincu. Je dis juste que ce n'était pas un anti-Hitler convaincu comme Claus von Stauffenberg.
On dit à peu près la même chose, finalement...
Et puis, oui, il y a l'effet "les morts sont tous des braves types" , comme disait Tonton Georges...
Claude
#29
Sur l'adhésion à l'idéologie nazie de tel ou tel personnage, d'une part c'est un chouïa HS (si, si...), d'autre part le grand génie néfaste d'Hitler a été de faire adhérer un panel monumental de la société à son idéologie, par divers biais qui relevaient de la communication massive de très haut vol. En vous lançant dans ce genre de débat, vous trouveriez tellement de méandres que n'importe qui pourrait soutenir n'importe quelle hypothèse sans risquer de démenti objectif...
Pour info tout de même, certains personnages comme Guderian ou Rommel ont dû leur carrière à leurs compétence. Hitler était un fervent adhérent aux théories de Guderian et de Gaulle à propos de l'armée mécanisée et de son usage. Il a très logiquement promu en priorité les hommes qui manifestaient de l'intérêt et des compétences sur le sujet.
Pour info tout de même, certains personnages comme Guderian ou Rommel ont dû leur carrière à leurs compétence. Hitler était un fervent adhérent aux théories de Guderian et de Gaulle à propos de l'armée mécanisée et de son usage. Il a très logiquement promu en priorité les hommes qui manifestaient de l'intérêt et des compétences sur le sujet.
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ironclaude
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#30
J'espère qu'on n'est pas trop HS si on parle d'Histoire (ça fait quand même plus de 60 ans...).
Je suis bien d'accord avec tes dernières remarques, en fait on est plusieurs à dire les mêmes choses avec des mots différents.
Il faut replacer ça dans le contexte historique: en effet, pendant la première partie de sa "carrière", on peut considérer qu'Hitler a eu un comportement de dictateur "normal"... pour une époque ou ce "mode de gouvernement" était très répandu dans le monde ! Donc beaucoup de gens "normaux", "de talent", y compris militaires... ont pu le suivre au début sans états d'âme, d'autant que les "succès" succédaient aux "succès"...
En 1944, ça avait beaucoup changé, les revers, les déportations, la perspective de l'anéantissement du pays... d'ou la tentation d'essayer de sauver les meubles avant qu'il ne soit trop tard. Il ne faut pas prendre cette tentative à la légère, il y avait des précédents: lors de la 1ère guerre mondiale, les Allemands avaient bien réussi à signer une paix séparée avec les Russes, et ensuite à signer un armistice avec les Alliés avant que leur propre territoire ne soit envahi : ça devait leur paraître naturel d'essayer de rééditer l'opération, à condition d'avoir un leader plus présentable pour la proposer... (pour poursuivre la comparaison, l'armistice de 1918 avait pu être conclu seulement après le départ de Guillaume II)
En effet, ils avaient beaucoup de choses à cacher chez eux, à commencer évidemment par les camps, dont ils devaient bien se douter que la découverte n'allait pas arranger leur situation en cas de défaite totale... Les initiateurs de l'attentat n'étaient donc sans doute pas uniquement des "chevaliers blancs"...
L'attentat de 1944 a visiblement beaucoup diminué Hitler, la répression qui a suivi a liquidé les dirigeants encore lucides, et la guerre s'est achevée sur un désastre total, militaire et moral, pour l'Allemagne. On peut d'ailleurs se demander si l'obtention d'une paix séparée avec les Occidentaux aurait suffi à leur sauver la mise face aux Russes...
Claude
Je suis bien d'accord avec tes dernières remarques, en fait on est plusieurs à dire les mêmes choses avec des mots différents.
Il faut replacer ça dans le contexte historique: en effet, pendant la première partie de sa "carrière", on peut considérer qu'Hitler a eu un comportement de dictateur "normal"... pour une époque ou ce "mode de gouvernement" était très répandu dans le monde ! Donc beaucoup de gens "normaux", "de talent", y compris militaires... ont pu le suivre au début sans états d'âme, d'autant que les "succès" succédaient aux "succès"...
En 1944, ça avait beaucoup changé, les revers, les déportations, la perspective de l'anéantissement du pays... d'ou la tentation d'essayer de sauver les meubles avant qu'il ne soit trop tard. Il ne faut pas prendre cette tentative à la légère, il y avait des précédents: lors de la 1ère guerre mondiale, les Allemands avaient bien réussi à signer une paix séparée avec les Russes, et ensuite à signer un armistice avec les Alliés avant que leur propre territoire ne soit envahi : ça devait leur paraître naturel d'essayer de rééditer l'opération, à condition d'avoir un leader plus présentable pour la proposer... (pour poursuivre la comparaison, l'armistice de 1918 avait pu être conclu seulement après le départ de Guillaume II)
En effet, ils avaient beaucoup de choses à cacher chez eux, à commencer évidemment par les camps, dont ils devaient bien se douter que la découverte n'allait pas arranger leur situation en cas de défaite totale... Les initiateurs de l'attentat n'étaient donc sans doute pas uniquement des "chevaliers blancs"...
L'attentat de 1944 a visiblement beaucoup diminué Hitler, la répression qui a suivi a liquidé les dirigeants encore lucides, et la guerre s'est achevée sur un désastre total, militaire et moral, pour l'Allemagne. On peut d'ailleurs se demander si l'obtention d'une paix séparée avec les Occidentaux aurait suffi à leur sauver la mise face aux Russes...
Claude
#31
Ce qui serait HS, c'est de faire durer cette conversation. Mais là, elle a le mérite de recadrer certains concepts en prise avec le sujet, donc pas de problème.ironclaude a écrit :J'espère qu'on n'est pas trop HS si on parle d'Histoire (ça fait quand même plus de 60 ans...).
