...la DGAC qui a moins de travail pour surveiller le trafic tourisme et qui va récupérer (je crois) le produit de la vente des surfaces...
Attention à ne pas balancer n'importe quoi, même avec le "je crois".
L'aviation civile n'a rien à voir la dedans. Elle ne fait qu'appliquer et faire appliquer les lois, les arrêtés, les décrets qui constituent la réglementation et qui sont pondus par
nos élus.
Quelques fois, elles est même pieds et poings liés comme à Colmar où c'est l'élu qui est propriétaire et qui décide de façon autoritaire, arbitraire, égocentrique et unilatérale. Silence, j'ai dit!
Ceci dit, rien n'est encore décidé pour ce terrain...
L'aviation civile dépend du ministère des transports, ne coûte pas grand chose à l'état et au contribuable et quasiment seules les redevances payées par les usagers, essentiellement le trafic commercial bien sûr, ceci explique peut-être celà, remplissent sa marmite.
Il est évident, bien triste et honteux de constater l'abandon progressif de l'aviation générale par nos dirigeants au grand bénéfice du commercial dont l'activité est payable en grand (vieux françois...) monnaie sonnante et trébuchante.
Pour le pilote du dimanche (non péjoratif), les beaux jours sont comptés et on (uniquement les passionnés car les non initiés s'en moquent éperdument) ne pourra bientôt plus que se souvenir du glorieux passé de l'aéronautique française au propre comme au figuré quand on constate la misère et la pauvreté flagrante de l'état du parc aéronautique du matériel français de collection.
L'aviation générale, "sport de riche pratiqué par des inconscients" a toujours été le parent pauvre de l'aviation et le manque d'espace attribué (peau de chagrin) pour permettre son développement, le danger relatif (car rien n'est fait pour vraiment l'intégrer) qu'il représente (c'est un bon argument pour le restreindre) vis à vis du reste du trafic aérien, les "nouveaux riverains" qui confondent droits et liberté, les politiques qui sont obligés de faire semblant de protéger leurs électeurs (au détriment d'une quantité négligeable de fêlés) s'ils veulent repasser, les taxes imposées sur le pétrole aéronautique qui font que le prix moyen de l'heure de vol est devenue largement prohibitive, etc, font de bien bons arguments aux noms desquels le DR400 et en voie de disparition de notre ciel rempli de billets euros/dollars...
Mon coup de blues et mon avis perso à moi.
Et n'oubliez pas, il y a bien longtemps déjà, nos ancêtres les gaulois avaient peur que le ciel ne leur tombe sur la tête...
Je boirai du lait le jour où les vaches mangeront du Houblon.